Salon des collectionneurs

Le deuxième dimanche d'octobre

34° salon - dimanche 12 octobre 2025

            LE DISQUE DANS             TOUS SES ETATS

VENTES ET ACHATS DE TOUT OBJET DE COLLECTION  

ET 

UNE DES PLUS BELLES EXPOSITIONS FRANCAISES DE        PICTURE DISCS - SHAPE DISCS  - DISQUES                  PUBLICITAIRES

EXPOSITION DE YVES CHALLET

VOIR ONGLET INSCRIPTIONS

Le deuxième dimanche d'octobre

32° salon - dimanche 08 octobre 2023

Samedi matin : les plus costauds d’entre nous sont au rendez-vous, dès 09h. L’architecte du salon, BĂ©bert pour les intimes, arpente la salle en dĂ©comptant les mètres pour respecter le plan de tables prĂ©parĂ© depuis plusieurs jours.                   En amont, Blandine, responsable du salon, a collectĂ© les inscriptions avec rigueur et bienveillance.                                                                                                                                Une fois les emplacements dĂ©finis, la magie s’opère. Avec mĂ©thode, car chacun connaĂ®t son rĂ´le : porter, dĂ©plier et installer les tables, caler ces dernières pour respecter le niveau, porter les chaises, mettre en place quelques grilles pour de futurs affichages.

Samedi après midi : le service « dĂ©coration Â» entre en jeu. Des nappes enjolivent les tables. Les vitrines sont installĂ©es, nettoyĂ©es et remplies d’objets de collection. Les chevalets prĂ©sentoirs sont montĂ©s et maintenant prĂŞts Ă  accueillir diffĂ©rentes documentations.

La scène, vide ce matin, accueille au fur et Ă  mesure de la journĂ©e des hĂ©ros de bandes dessinĂ©es. On reconnaĂ®t Lucky Luke, BĂ©cassine, Michel Vaillant, Superman...que du beau monde !

CĂ´tĂ© bar, une petite Ă©quipe est en effervescence. Approvisionner les consommables, remplir les rĂ©frigĂ©rateurs de boissons et pâtisseries, prĂ©parer les cafetières, torchons, dĂ©capsuleurs...Du travail de pro !

Un peu de musique nous avertit que la sono est fonctionnelle.

Sur l’estrade, une autre équipe prépare la réception du vin d’honneur. Rien ne manque, table décorée, verres alignés, biscuits. Tout est prêt.

Des exposants, arrivĂ©s de loin pour certains, prĂ©parent leur stand. PrĂ©senter une collection demande du temps et de la patience. Qu’on soit simple exposant, ou exposant-vendeur, le stand doit avoir de l’allure pour attirer le chaland !

En fin de journée, nos 2 gardiens, membres de l’Amicale, installent leur couchage et se préparent à une nuit sereine qui assure la sécurisation des stands.

Dimanche : la journĂ©e commence tĂ´t pour les membres de l’Amicale. Les 2 dessinateurs invitĂ©s pour illustrer le thème retenu (la BD) s’installent. Ils prĂ©sentent chacun une BD d’un genre diffĂ©rent :

- Jeanne Garnier, fondatrice de l’œuvre du Calvaire en 1842, Ă  l’origine des soins palliatifs en France. (Yann Le Goaec)                                                                                               - Klaus Barbie – la route du rat retrace la vie d’un des plus grands criminels du xx° siècle (Jean-Claude Bauer)

Plusieurs stands sont dĂ©diĂ©s Ă  ce thème. On trouve aussi quelques pĂ©pites sur des stands hĂ©tĂ©roclites. Difficile d’énumĂ©rer les trĂ©sors prĂ©sentĂ©s et vendus : affiches anciennes – voitures miniatures – timbres – fèves – monnaies anciennes – cartes postales – livres – objets militaires – boĂ®tes de fromage – pierres de collection etc...

La journée se passe dans une ambiance sereine et sympathique. Pour la pause déjeuner, certains profitent d’un food-truck installé devant l’entrée de la salle. Au bar, boissons et pâtisseries complètent le menu.

Ce sont environ 1200 personnes qui déambulent toute la journée. Certains regardent ou découvrent des objets insolites, d’autres achètent l’objet qui leur manque. Acheteurs, vendeurs, curieux, tous repartent satisfaits.

Dimanche 18h : en 2 heures, les membres de l’Amicale rendent place nette, dans le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ©, comme une machine bien huilĂ©e. 

Dimanche 20h : dĂ®ner amical et reposant pour les membres de l’Amicale des collectionneurs.

Nous remercions chaleureusement tous les exposants et les visiteurs.               Bravo et merci Ă  tous les membres de notre association. La participation de chacun permet que ce salon soit un succès.


 

François Xavier Pelletier présente une de ses pièces

Lucky Luke était invité !

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Steamboat Willie 3e apparition de Mickey Mouse au cinéma

Dessins de Jean Claude Bauer et Yann Le Goaëc

Le deuxième dimanche d'octobre

31° salon - dimanche 09 octobre 2022

La prĂ©paration de ce salon a Ă©tĂ© intensive. La perspective de jouer « dĂ©masquĂ©s Â» nous a enthousiasmĂ©. Etre Ă  visage dĂ©couvert face aux visiteurs est agrĂ©able et convivial. Quelques nouveautĂ©s dans l’organisation ont un peu bousculĂ© nos vieilles habitudes, et se sont traduites avec succès :

- Un food-truck en guise de restauration. Cette expérience s’est avérée positive, à tous les niveaux. Cela nous a permis d’alléger la charge de travail pour ceux qui, pendant de nombreuses années, ont préparé les repas que nous servions près de la buvette.

- Le comptage des visiteurs : expĂ©rience inĂ©dite et enrichissante. La moyenne des comptages arrive Ă  un rĂ©sultat thĂ©orique de 1667 visiteurs. Ce qui veut dire qu’on peut affirmer avoir accueilli entre 1500 et 1800 visiteurs, ce qui est formidable.

- Le thème LEGO et PLAYMOBIL pouvait paraître surprenant pour les collectionneurs traditionnels que nous sommes. Au fil de la préparation du salon, nous nous sommes rendu compte que ce thème mobilisait beaucoup de jeunes, et de véritables collectionneurs qui ont l’habitude de participer à des salons spécialisés de grande envergure.

Toutes les expositions "LEGO" / "PLAYMOBIL" ont eu un véritable attrait pour les visiteurs. Il faut remercier ici les membres de l’Amicale qui se sont investis dans la recherche d’exposants.


 

François Xavier Pelletier présente une de ses pièces

François Xavier Pelletier présente une de ses pièces

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Steamboat Willie 3e apparition de Mickey Mouse au cinéma

Steamboat Willie - collection Damien BOUYER

3e apparition de Mickey Mouse au cinéma

30° salon - dimanche 10 octobre 2021

L’Amicale des collectionneurs était très heureuse de présenter son 30° salon, après l’annulation du salon 2020, suite à la crise sanitaire.

Cette même crise nous a imposé une organisation qui a nécessité un contrôle strict des entrées et une buvette sans restauration. Toutes ces mesures ont été respectées par l’ensemble des visiteurs.

Nous avons voulu présenter une rétrospective des 30 salons passés, rappelant quelques beaux souvenirs à certains et montrant la dynamique de l’Amicale, qui espère continuer ses activités pendant de longues années encore.

Quelques thèmes marquants ont été mis en avant sur la scène de la salle de l’Avault, pendant qu’on pouvait revoir toutes les affiches des salons passés dans la salle.

Les exposants et le public ont répondu nombreux à cette manifestation, trop heureux de se retrouver et pouvoir échanger à propos de leurs passions. Il y a eu de nombreux achats et trouvailles, à la satisfaction de tous.

Nous prĂ©parons dĂ©sormais le salon 2023, qui aura pour thème « LĂ©go et Playmobil Â».

Vérification du "pass sanitaire" à l'entrée

Notre premier visiteur

Un aperçu de la collection de briques de Victor BOUYER

29° salon - dimanche 13 octobre 2019

Le rendez-vous des collectionneurs à Chemillé.

- En fin de matinĂ©e le dimanche 13 octobre, Victor Bouyer prĂ©sident de l’Amicale des collectionneurs, accompagnĂ© par les membres du bureau a accueilli les Ă©lus pour une visite des expositions et des stands installĂ©s par une cinquantaine d’exposants. 

Ces derniers avaient pris place dans la salle de l’Avault et proposaient cartes postales, philatélie, bandes dessinées, pièces de monnaie, fèves… et bien d’autres objets ou documents de collection.

.C’est en voisin que Loïc Pichot présentait sa collection de machines à écrire de différentes marques et pays et une partie de sa collection de 10 000 crayons publicitaires.

A côté, Hélène Chignard, venue de Saumur, spécialiste de l’enluminure et de la calligraphie.

. Sur les panneaux d’exposition, au cours de la visite inaugurale, les autorités présentes ont pu découvrir l’histoire de la sténographie, ainsi que la paléographie, les alphabets du monde en timbre-poste ou en cartes postales.

. Des panneaux prĂ©sentaient aussi des Ă©critures des moines datant des XIe et XIIe siècles et celles de RenĂ© de Montjean lors de sa prise de fonction en 1535 au titre de 25e seigneur de ChemillĂ©. Il rendait aveu Ă  son suzerain, l’évĂŞque d’Angers de ses terres sises en la baronnie de ChemillĂ©. Dans les textes il est Ă©crit « Mon châtel (château) et donjon, ville et parclouses (prĂ©s fermĂ©s) d’icelle, cohue (agglomĂ©ration), ma halle et place marchande avec sa motte dans la ville…. Â».

Suivent les aveux concernant les marchés et foires…

« â€¦ les droits relatifs au marchĂ© chaque semaine de l’an au jour du jeudy et six foires en l’an… Â». Puis il est prĂ©cisĂ© « Les denrĂ©es et marchandises sur lesquelles mon prĂ©vost prend chaque annĂ©e un chef-d’œuvre…

. Sur chaque coutelier qui demeure en la dite ville, un couteau pour essoriller les larrons qui auront gagné à avoir l’oreille coupée.

. Sur chaque cordier vendant cordes au jour de marchĂ©, la corde la plus solide pour pendre les larrons.. Â»

28° salon - dimanche 14 octobre 2018

Le 28° Salon des collectionneurs a rĂ©uni des collections insolites : 

Pots de chambre, boîtes pour brosses à dents,outils de géomètres, étuis de préservatifs, lingettes de lunettes, modèles réduits de camions personnalisés.

Bien entendu les habituels exposants professionnels et particuliers étaient présents pour y faire des affaires.

Sourire aux lèvres, Chantal Brouillet, venue de Haute-Goulaine, prĂ©sentait de multiples espèces de pots de chambre. « Une collection nĂ©e lorsque je me suis mariĂ©e. Ma belle-mère m’a offert un modèle de vase de nuit ornĂ© de moustache. De puis, ma collection s’est Ă©toffĂ©e et j’en possède plusieurs dizaines Â». On y trouve des pièces d’exception, comme cet escabeau de bibliothèque, qui, en deux secondes se transforme en cuvette de WC. Il y a aussi ce fameux bourdalou que les dames utilisaient lorsque le besoin devenait pressant. Chantal Brouillet est une “pissadouphile”.

Muriel Blondet et son mari Yves sont venus de Malville. Ce sont des multi collectionneurs puisqu’ils gardent les jetons de chariots en métal, les tapis de souris publicitaires, les pipes et leurs accessoires, les pulvérisateurs de plantes d’intérieur et aussi la framboise sous toutes ses formes. A Chemillé, ce sont des boîtes anciennes de brosses à dent qu’ils ont présenté au public.

« Des objets en porcelaine ou en faĂŻence, les ancĂŞtres de nos verres actuels. Notre passion est nĂ©e il y a cinq ans après une dĂ©couverte en brocante. L’objet nous a intriguĂ©s car il n’est pas courant. Dans les salons nous aimons expliquer l’utilitĂ© de ces objets et faire partager avec le public. Il n’y a pas que l’esthĂ©tisme qui compte. Cet objet est lui aussi tombĂ© en dĂ©suĂ©tude, après avoir fait son trou dans les familles bourgeoises des annĂ©es 1800 Ă  1940. La salle de bains et l’eau courante ont sonnĂ© le glas de ces boĂ®tes. Nous en possĂ©dons près de 150 de formes diffĂ©rentes Â».

Les emballages de prĂ©servatifs de Jacques Corvaisier 

Venu de Château du Loir, Jacques Corvaisier possède de nombreuses collections qu’il présente régulièrement dans les différents salons. A Chemillé, il a présenté ses étuis de préservatifs.

- Les origines ? 

« Je suis multi collectionneur depuis plus de 50 ans et depuis 20 ans je collectionne les Ă©tuis de prĂ©servatifs de tous les continents. Une collection qui a dĂ©marrĂ© bĂŞtement suite Ă  un pari fait entre amis et qui depuis cette date a fait son chemin.

Ces supports publicitaires ou messages prĂ©ventifs peuvent prendre des formes Ă©tonnantes plus ou moins bizarres Â».

- Comment les trouver ? 

« Suite Ă  cette idĂ©e lancĂ©e, les approvisionnements ont dĂ©butĂ© et la rĂ©colte est devenue très fructueuse auprès des proches et amis. Des exemplaires proviennent aussi de concerts, lieux oĂą il s’en distribue beaucoup. Il s’agit d’un support publicitaire pour beaucoup de sponsors Ă  l’occasion d’évènements mais aussi pour les institutions, des marques Â».

« Aujourd’hui, ma collection se compose de plus de 800 pièces françaises et Ă©trangères provenant de nombreux pays : Etats-Unis, Chine, Albanie, Pays arabes… Pour cette collection je suis un sexosĂ©curophiliste Â». 

- Des expositions ? 

« Je prĂ©sente cette collection d’emballages de prĂ©servatifs dans le cadre de salons un peu partout en France. Et en 20 ans, je n’ai rencontrĂ© qu’un seul collectionneur. Mais je pense que d’autres personnes doivent aussi en collectionner. Avec mon Ă©pouse, nous prĂ©sentons aussi, en fonction des demandes, d’autres collections : mĂ©dailles, whisky, bagues et boĂ®tes de cigares, poupĂ©es russes, fèves des rois mises en scène, objets sur la bières… Â»

Jo Courtais habite la Chapelle-Saint-Florent. Cet ancien maçon a prĂ©sentĂ© sa fabuleuse collection d’outils de gĂ©omètre qu’il complète depuis une vingtaine d’annĂ©es. « Ils fonctionnent tous. On pourrait encore s’en servir. Alors que maintenant, pour faire un chantier il faut des piles pour faire fonctionner les appareils Â». Les outils de gĂ©omètre de Jo Courtais

Retraité à la Chapelle-Saint-Florent, Joseph Courtais collectionne les outils de géomètre. Il est instrugéomètrophile. Il a présenté une partie de sa fabuleuse et insolite collection lors du Salon de Chemillé.

- Comment ça a commencĂ© ? 

« J’ai exercĂ© comme mon grand père le mĂ©tier de maçon. Et c’est lui qui m’a confiĂ© son premier matĂ©riel comprenant entre autre un niveau Ă  eau. Il a fait ce mĂ©tier de 1910 Ă  1950. Je parcours les brocantes pour chercher des pièces manquantes. A ce jour je dois possĂ©der une centaine de pièces diffĂ©rentes, plus ou moins grosses. On m’a donnĂ© le nom de instrugĂ©omètrophile Â».

- Dans quel but ? 

« Mon objectif est de rĂ©unir et conserver un maximum d’anciens instruments utilisĂ©s dans le passĂ© par les gĂ©omètres, pour leurs travaux sur le terrain. Il est important de les sauvegarder pour les gĂ©nĂ©rations Ă  venir. Car aujourd’hui le mĂ©tier a bien changĂ©. J’ai toute une documentation sur les Ă©tablissements Henri Morin, le plus grand fabricant d’outils de gĂ©omètre Â». - Qui les utilisait ? 

« Les experts fonciers, gĂ©omètres et bien sĂ»r les maçon se servaient de ces outils indispensables Ă  leur mĂ©tier. Il s’agit de tĂ©odolites, de niveaux d’eau, d’équerre optique, de pantomètres ou de mire. J’aime bien les montrer, mais c’est un gros travail de dĂ©mĂ©nagement, puis, d’installation. Pour moi c’est un plaisir de pouvoir expliquer aux jeunes gĂ©nĂ©rations comment travaillaient nos ancĂŞtres Â».

BenoĂ®t Poilane, Chemillois depuis un an profite de son temps libre pour personnaliser des camions de poids lourds modèles rĂ©duits. « J’ai dĂ©marrĂ© il y a 12 ans lorsque je suis tombĂ© en admiration devant un modèle rĂ©duit. Je l’ai ensuite repeint avec mes idĂ©es. Je les dĂ©monte entièrement afin de les rĂ©parer, de changer certaines pièces et de les amĂ©liorer en les personnalisant. J’imagine le dessin que je vais reproduire sur le tracteur et la remorque. Il faut beaucoup de patience. Je compte un bon mois pour finir le camion que j’ai commencĂ©. Je fais tout au pinceau, Ă  la peinture Ă  l’huile ou Ă  l’eau Â».

Bruno Blandin spécialisé en bandes dessinées

Pour la première fois, dimanche, le Salon des collectionneurs a accueilli un exposant spécialiste de la bande dessinée. Bruno Blandin est venu de la Mayenne pour présenter ses trésors.

« Je suis collectionneur de bandes dessinĂ©es depuis de nombreuses annĂ©es, j’ai dĂ©cidĂ© de crĂ©er une auto-entreprise. Me faire plaisir, au moins essayer et on verra si ça marche. Donc j’en suis Ă  ma 3e annĂ©e, pas de regrets. Ca ne me permet pas encore de vivre, j’ai un mi-temps Ă  cĂ´tĂ©, en Ă©cole, entretien et divers. Mais les affaires progressent Â». « Pour me procurer des BD, pas de soucis. J’arpente les vide-greniers, j’ai des suivis internet et de nombreux contacts avec d’autres revendeurs, particuliers ou professionnels. Je reste dans mes domaines de compĂ©tences. Je suis dĂ©jĂ  dĂ©bordĂ©, donc… pas la peine d’en rajouter Â». « Pour ma collection personnelle je me limite Ă  près de 3 000 ouvrages, et ça tourne en fonction des humeurs. Par manque de place, j’essaie de rester raisonnable. CotĂ© stand, je me dĂ©place avec près de 2000 BD Â».

Les plus demandĂ©es ? 

« Chez les jeunes filles : Lou ! Sites, Nombrils… Pour les jeunes garçons : Toto, Ducobu… Les personnes âgĂ©es recherchent Tintin, Sylvain et Sylvette pour faire dĂ©couvrir Ă  leurs petits enfants ce qu’ils lisaient. Ensuite il y a les gros classiques pour M. tout le monde : Lucky Luke, AstĂ©rix… Les classiques pour les petits collectionneurs : Blueberry, Michel Vaillant, Tuniques bleues… Bref, il faut avoir de tout ! Mais les 9/10e de mes BD vendues sont des annĂ©es 1980 Ă  2000 Â».

27° salon  - dimanche 08 octobre 2017

Le salon se prĂ©pare longtemps Ă  l’avance… … Dès la fin de 2016, lors d’une rĂ©union mensuelle il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de choisir le « thème du bistrot Â» pour les expositions centrales.

 Puis ce sont les rĂ©servations de salles, de matĂ©riel, les autorisations.

 Dès le mois de mai Jacqueline procède Ă  l’envoi postal des fiches d’inscriptions pour les professionnels et les particuliers… …Jean-Pierre se charge d’envoyer par mail ces mĂŞmes documents aux personnes qui ont donnĂ© leur adresse Internet. Il faut aussi penser Ă  contacter des collectionneurs extĂ©rieurs intĂ©ressĂ©s pour prĂ©senter leur collection sur le thème choisi.

 Dans les mois et semaines qui prĂ©cèdent les adhĂ©rents se chargent de faire la promotion du salon en distribuant flyers et affiches.

 Il ne faut pas non plus oublier de passer les commandes pour les plateaux repas, l’approvisionnement du bar et les sandwiches. C’est l’affaire de Robert, Jacqueline, NoĂ«lle et Ghislaine.

 Le vendredi prĂ©cĂ©dant le salon c’est plusieurs tours qu’il faut faire entre le local et la salle de l’Avault afin de transporter tout le matĂ©riel nĂ©cessaire aux expositions. Un matĂ©riel qu’il faudra remettre en place le dimanche soir.

 Le samedi chacun trouve sa place pour aligner les tables en suivant les consignes de BĂ©bert… … Jean-Pierre, Victor et d’autres se chargent de prĂ©senter les expositions dans les panneaux, complĂ©tĂ©es par celles prĂŞtĂ©es par le club philatĂ©lique de Cholet.

Pendant ce temps on s’active sur le podium pour mettre en place les expositions et habiller les mannequins… Blandine, Christiane, Marie-Jo reçoivent les coups de main des épouses des collectionneurs.

Aux alentours de 17 heures, tout est fini, les objets les plus fragiles ou précieux sont en sécurité dans les vitrines. Il est temps de penser à prendre des forces au bar qui a été installé.

Puis une équipe part poser des flèches de direction en ville. . Au retour les premiers exposants commencent à s’installer. Dominique et Daniel préparent leurs duvets pour rester de permanence pendant la nuit.

Les pichets de Vincent Raballand, picariophile

Dans le cadre du Salon des collectionneurs de Chemillé, Vincent Raballand a présenté une partie de sa collection de pichets en forme de tonneau.

Rencontre : 

Qui ĂŞtes-vous ?

« J’ai 52 ans et je suis chauffeur d’engins au Conseil Departemental de Loire Atlantique. J’habite Ă  Bouaye en banlieue Nantaise .Je suis Picariophile (collectionneur de pichets) depuis 1995 et j’en possède Ă  ce jour un peu plus de 500 Â».

Vos dĂ©buts ?

« Le virus Ă  commencĂ© quand nous avons rachetĂ© la maison de mes grands parents, dans la cave se trouvait deux pichets et un cendrier publicitaire d’un marchand de vins de RezĂ©, près de Nantes. Comme j’ai toujours eu un faible pour les publicitĂ©s, quelles qu’elles soient du fait de leur support et de leurs couleurs, tape Ă  l’œil. Je me suis intĂ©ressĂ© Ă  ces pichets quand je me suis aperçu que l’on pouvait en trouver d’autres dans les vides greniers et autres brocantes Â». Des formes ? « Il en existe des jaunes et des blancs. Aucun n’étant signĂ©, il est difficile de les dater, hormis ceux ou la publicitĂ© fait Ă©tat d’une date. Soit 1937 pour le plus ancien et 1979 le plus rĂ©cent en sachant que dans les livres, on les donne autour des annĂ©es 1950 Â».

Mais aussi ?

« Je collectionne aussi les cendriers publicitaires et quelques objets en rapport avec le Muscadet. Ce n’est pas facile de se limiter quand on Ă  le virus de la collection surtout qu’après, il faut exposer et montrer ses collections et cela entre quatre et huit fois par an. A chaque fois, il faut compter 2 h 30 d’installation et presque autant Ă  ramasser. Il y a aussi les trajets, en sachant qu’on peut se dĂ©placer Ă  plusieurs centaines de kilomètres de chez nous Â».

Cette annĂ©e le thème des expositions portait sur le bistrot. Une ambiance bistrot a Ă©tĂ© mise en place sur le podium avec la reconstitution d’une salle de cafĂ© avec de nombreux objets et rĂ©clames de l’époque : bouteilles siphon, tire-bouchons, moulins Ă  cafĂ©, tapis de cartes publicitaires….

Les premiers visiteurs sont arrivĂ©s dès 9 heures. Les membres de l’amicale Ă©taient Ă  leur poste pour accueillir exposants et chineurs. Une soixantaine de stands de professionnels et amateurs prĂ©sentaient des objets variĂ©s pour la vente ou des Ă©changes : cartes postales, timbres, monnaies, pin’s, fèves et bien d’autres documents anciens. Certains exposants sont venus de très loin : Verdun, La Roche-sur-Yon, Blois, Mayenne, Bretagne…

Au moment de l’inauguration officielle, le prĂ©sident et les membres de l’Amicale ont accueilli les Ă©lus de ChemillĂ©-en-Anjou : Christophe DilĂ©, Lionel Cottenceau ainsi que HervĂ© Martin, conseiller dĂ©partemental. La frĂ©quentation a Ă©tĂ© meilleure qu’en 2016, aussi bien le matin que l’après-midi.

LE RITUEL DE L'ABSINTHE

Pour consommer de l’absinthe, il vous faut un verre à absinthe, une cuiller à absinthe, un sucre et de l’eau fraîche. Première étape, servir un peu d’absinthe au fond du verre. On place ensuite la cuillère sur le verre, avec un sucre ou un demi-sucre sur celle-ci. Vient alors le moment de verser, goutte à goutte, l’eau fraîche sur le sucre. L’absinthe se brouille petit à petit en libérant tous ses arômes. Une fois le sucre dissout, on doit avoir environ 4 volumes d’eau pour un volume d’absinthe. Il reste à mélanger, pas trop longtemps surtout, et c’est prêt.

Puis dès 18 heures il faut débarrasser puis ranger. A 19 h 30 la salle était vide, le matériel du club retrouvait son local et chacun a pû fêter cette 27ème édition autour de la table.

HISTOIRE DES BISTROTS A CHEMILLÉ

En 1856, année du premier comptage officiel par la Préfecture, il y avait 86 cafés et bistrots à Chemillé (pour 4700 habitants) et 72 dans les dix autres communes du canton..

26° salon  - dimanche 09 octobre 2016

Ce dimanche 9 octobre, l’Amicale a organisĂ© son 26e Salon des collectionneurs sur le thème des sports de ballons. 

 

Les 40 membres ont passé de nombreuses heures pour la préparation, la mise en place des expositions et de plus de 320 mètres linéaires de tables, dans la salle de l’Avault mise à notre disposition par la commune.

Cette année l’espace dédié aux exposants était complet avec la présence de plus de 60 stands de professionnels et particuliers. Des négociants qui viennent de toute la France pour proposer vieux papiers, monnaies, timbres, pin’s, cartes postales, livres, fèves et bien d’autres trésors.

Chaque année nous choisissons un thème d’exposition que nous pouvons rapprocher de la région de Chemillé afin d’y présenter un peu d’histoire locale. Ce qui demande des recherches et de nombreux contacts avec des anciens joueurs et joueuses pour trouver les noms sur les photos, des anciennes tenues, des objets. Le public a ainsi pu retrouver les origines du basket, du football masculin et des équipes féminines, du hand-ball ou du rugby. Nous entrons aussi en contact avec des collectionneurs du thème venus d’autres horizons que nous rencontrons dans les salons. Un long travail de recherches et de contacts que nous démarrons au printemps.

Pascal Batardière de l’amicale de Chemillé présentait ce qu’il possède sur le SCO, club de football d’Angers évoluant en ligue 1.

Yves Challet de l’Amicale de ChemillĂ© prĂ©sentait une trentaine de disques publicitaires 33 tours sur les Ă©quipes de foot surtout : des pictures discs.

Jean Valette est venu de la Loire, à côté de Saint-Etienne pour exposer des centaines de bouteilles de coca et de bières sur le thème du foot, basket, volley…

Bernard Marie-Besnier d’Orvault a étalé sur les tables ses différents objets sur le FC Nantes.

Joseph Leroy de la Tessoualle présentait des centaines de cartes postales représentant des vues de stades français et étrangers ainsi que celles de joueurs.

Nous avions aussi la présence de plusieurs membres du club des supporters de Saint Etienne de la Chapelle du Genêt, petite commune près de Cholet. C’est l’un des plus importants clubs de supporters du pays en nombres d’adhérents.

Le club philatĂ©lique de Cholet a installĂ© une exposition de timbres sur le thème : un sport universel, le football.

Comme chaque année nous avions aussi la présence de membres de la section généalogique de la Société Lettres et Arts de Cholet.

Yves Challet, collectionneur de disques publicitaires,  prĂ©sentait une sĂ©lection sur les sports de ballon.

Quel est le nom de votre collection ?

Je suis un discopubliphile, collectionneur de disques publicitaires. Ce sont des disques hors commerce, qui Ă©taient Ă©changĂ©s contre des points ou bons dĂ©coupĂ©s sur certains emballages de produits, ou donnĂ©s aux dĂ©taillants ou fournisseurs par les grandes marques. Tous les secteurs d’activitĂ© ont utilisĂ© le disque comme support publicitaire (comme le porte-clĂ©s) l’alimentation, les boissons, le tabac, les banques, les sports, les agences de voyages, la restauration, l’habillement, les bijoux et produits de luxe, l’automobile .

Comment avez-vous dĂ©marrĂ© ?

Je gardais les disques de Jacques Brel et lors de mes recherches, je découvrais régulièrement des disques souples publicitaires de produits alimentaires de mon enfance. Ils n’avaient alors aucune valeur commerciale et n’intéressaient pas encore les professionnels du disque, le plus souvent je les négociais en bonus de mes achats. Ainsi a débuté ma collection de disques publicitaires.

Et le Picture-disc publicitaire ?

Je dispose actuellement de 4 000 disques publicitaires (vinyles, CPS, cartons, disques souples). Ă€ cette collection, il me manquait le fleuron : les Picture-Discs publicitaires. C’est un vinyle qui n’est ni noir ni colorisĂ© mais qui reprĂ©sente une image, il existe en 33 et 45 tours. L’arrivĂ©e d’Internet a largement facilitĂ© cette nouvelle recherche et ce d’autant plus que le Picture-Disc est rare en France, dĂ©laissĂ© en raison de la reproduction du son de qualitĂ© mĂ©diocre du fait de l’image papier implantĂ©e sous le sillon du disque. En dix ans, j’en ai trouvĂ© environ 500 Â». Le disque cadeau remonte Ă  1924 en France.

Yves Challet ne fait pas que collectionner. Il est aussi intarissable sur l’historique du disque et très prĂ©cis dans les dates d’invention et de mise sur le marchĂ© :

En aoĂ»t 1877 Thomas Edison invente le premier phonographe : c’est un enregistrement sur feuille d’étain collĂ©e sur un cylindre. L’inconvĂ©nient, il ne peut ĂŞtre dupliquĂ©. Dix ans plus tard, Emile Berliner, ingĂ©nieur allemand met au point le premier vĂ©ritable disque. C’est un flanc de zinc de 30 cm de diamètre, enduit de cire, tournant grâce Ă  une manivelle, sur un appareil appelĂ© gramophone. On est donc passĂ© de 120 tours/mn Ă  100, 90 puis 80 et enfin 78 tours/mn Â». La fabrication du disque 78 tours a cessĂ© dans les annĂ©es 1950. « Car en 1947 aux Etats-Unis, c’est la naissance du 33 tours appelĂ© Ă  remplacer avantageusement le 78 tours. En 1951, la France crĂ©e le 45 tours single. En 1983, c’est l’apogĂ©e du 45 tours avec 70 millions d’exemplaires vendus en France. Mais c’est le dĂ©but de la fin pour les vinyles qui ne sont plus fabriquĂ©s Ă  partir de 1991. Le compact-disc arrive… Â» « En France, le 1er disque cadeau ou disque publicitaire, en Ă©change de bons, date de 1924 : le chocolat IBLED en est le prĂ©curseur. Ă€ la fin des annĂ©es 1920, le Printemps fait cadeau aux enfants de petits disques illustrĂ©s 78 tours en carton : Discoflex- Baby, de diamètre 15 cm, avec une chanson pour enfant sur chaque face. La Samaritaine et le BHV imitent rapidement le Printemps, ils offrent des disques aux clients. Je possède plusieurs centaines de Picture Discs promotionnels Ă  caractère publicitaire ou Ă©vĂ©nementiel, reprĂ©sentant par exemple une voiture, une Ă©quipe de Football, des jeux olympiques, une foire internationale Â».

Pascal Batardière adhère Ă  l’Amicale des collectionneurs de ChemillĂ© depuis de nombreuses annĂ©es. Il a dĂ©marrĂ© avec les petites voitures, les miniatures de trains et les pipes. Mais il a tout revendu pour se consacrer Ă  sa passion : le football.

 Comment ça a commencĂ© ?

Tout a dĂ©marrĂ© en 1976 lorsque j’avais 7 ans. J’ai assistĂ© Ă  mon premier match en direct entre le club d’Angers, alors en 1re division et celui de Saint-Etienne avec Platini et Rocheteau. C’est pour moi un souvenir inoubliable. Ensuite j’ai regardĂ© les matches Ă  la tĂ©lĂ©, mais sans trop garder d’objets et de souvenirs Â».

Et depuis ?

Depuis 18 mois je me suis mis Ă  collectionner quelques trucs, dont les images Panini. Actuellement j’en possède au moins 2 600 diffĂ©rentes. Lorsque j’ai des doubles j’échange avec d’autres en direct ou sur Internet. J’augmente ma collection en commandant en direct les nouvelles sĂ©ries ou en me rendant dans les lieux de vente. Je garde aussi les Ă©charpes au nom des clubs de tous pays. Je dois en avoir 60 diffĂ©rentes. J’envisage aussi de garder les diffĂ©rents ballons Â».

Et le SCO d’Angers ?

Je suis nĂ© Ă  Angers et je trouve normal de supporter le club. Je m’y concentre depuis sa montĂ©e et bien sĂ»r je ne rate aucun match Ă  domicile. Pour les rencontres extĂ©rieures je suis devant mon poste de tĂ©lĂ© et en tenue de supporter avec short, maillot, casquette et foulard aux couleurs du SCO. C’est comme si j’étais dans les gradins. Je me rends Ă  Angers pour rĂ©cupĂ©rer les nouvelles affiches et photos que je fais signer. J’ai rencontrĂ© tous les joueurs avec qui j’ai Ă©changĂ© lors de leurs entraĂ®nements. Je dĂ©coupe tous les articles du Courrier de l’Ouest que je conserve soigneusement dans des albums. J’ai exposĂ© cette collection au salon de ChemillĂ© en octobre 2016 .

Joseph LEROY collectionne les cartes postales de stades 

Habitant la Tessoualle depuis 1988, Joseph Leroy est venu présenter une partie de sa collection de cartes postales des stades de foot lors du Salon des collectionneurs du 9 octobre. Rencontre avec ce passionné.

 Comment a dĂ©marrĂ© votre collection ?

 PassionnĂ© de sport en gĂ©nĂ©ral, j’adore surtout le football. A la grande Ă©poque, j’ai Ă©tĂ© un fervent supporter des Verts de Saint-Etienne. Mais je ne mets que très rarement les pieds dans les stades. Je collectionne depuis bien longtemps. Tout Ă  commencĂ© par France football dont j’étais un fidèle lecteur. Puis j’ai Ă©tĂ© attirĂ© par les billets d’entrĂ©e sur les stades lorsqu’ils Ă©taient diffĂ©rents Ă  chaque lieu. Maintenant ils sont uniformes. Je collectionne les cartes postales depuis 1990 Â».

Combien de cartes possĂ©dez-vous ?

Je dois en possĂ©der entre 10 et 12 000. Elles sont en albums et viennent des stades du monde entier : Milan, Madrid, Mexico. Mais je n’y suis jamais allĂ©. Tout se passe par courrier. J’ai aussi dans mes albums des cartes de petites communes rurales de France que je classe par dĂ©partement Â».

 Des cartes de joueurs ?

Actuellement je recherche les cartes reprĂ©sentant les joueurs professionnels Ă©voluant en championnat de France. Soit seuls en gros plan, soit en Ă©quipe. Je les envoie aux joueurs qui me les retournent avec leur dĂ©dicaces Â».

 Comment les trouvez-vous ?

Je vais dans les salons comme celui de ChemillĂ©. Et depuis 1990, je me suis aussi constituĂ© un solide rĂ©seau. Nous sommes une centaine Ă  Ă©changer. Et comme moi, la plupart des collectionneurs ne vont pas sur les stades. On se contente de suivre les matches devant notre tĂ©lĂ©viseur Â».

Jean Valette collectionneur de boites de boissons sur les sports 

Jean Valette est venu de la Loire, près de Saint-Etienne, le dimanche 9 octobre pour présenter sa collection de boîtes de bières sur le thème du ballon lors du salon des collectionneurs.

Comment avez-vous dĂ©butĂ© ?

Comme d’autres vont à la chasse, à la pêche, jouent aux boules, aux cartes, moi j’ai fait le choix de conserver des boites de consommation de liquide et régulièrement je sillonne les magasins de ma région, en vacances, en voyage, je suis un vrai passionné qui peut presque parler de patrimoine dans le domaine de l’emballage de liquide de boisson. Je ne suis plus en activité, j’ai appris et exercé le métier de fraiseur pendant quarante ans. Je collectionne les boites de bière depuis mon service militaire effectué en Lorraine, de mars 1967 à juin 1968.

Pourquoi la bière ?

La boite de bière (conditionnement récent à l’époque mais étant aussi une découverte pour moi), je ramenais donc en souvenir les emballages du contenu en l’occurrence la bière que je découvrais, qui se consommait comme tout militaire hors de son univers traditionnel et qui plus est, dans l’Est de la France. Le design des boites était surtout axé sur les divers noms de Brasseries. Puis des séries de six boites, de douze boites sont apparues. (train, animaux, montgolfières puis paysages, pin-up. Le but non avoué était non seulement de continuer à faire connaitre cet emballage pour liquide mais de fidéliser les clients habitués eux à la bouteille ou la bière pression et je suis tombé dans le panneau.

Et le Coca ?

Les boites de sodas sont apparues sur le marché et bien sur les boites de Coca-cola. Quelque soit le sport, la boite est un excellent support (Jeux olympiques, Tour de France, Coupe du Monde ou grand club, Euro de foot, Rugby…) Je me suis aussi beaucoup intéressé à l’évolution de la boite qui pesait près de 80 grammes en 1935 aux USA, pour n’en faire que seulement 20 de nos jours. Véritables prouesses techniques pour un contenant éphémère dirons-nous. Autrefois sans ouverture et aujourd’hui 100% recyclable avec sa languette solidaire qu’il suffit juste de presser pour consommer le produit contenu à l’intérieur, sans blesser le consommateur. J’ai eu la chance de visiter 2 usines de production de boites (1 d’acier et l’autre d’alu) et une usine d’embouteillage. Ma passion a surpris et j’en ai été bien récompensé…..

Comment classez-vous votre collection ?

Pour garder ma collection dans le meilleur état possible, j’ai fabriqué des boitiers faciles à exposer et à transporter. Je possède environ 20 000 boites de bière, 6 000 sans alcool (Sprite, Orangina, Perrier, 7UP, Oasis, Schweppes, cola, Fanta &…. Je possède plus de 12 000 boites de Coca-cola (rouge, zéro, ligth, sans caféine, diet…. Je présente une partie de ma collection lors de salons. Beaucoup de visiteurs sont surpris, espérant faire des émules ou récupérer de nouvelles boites sait-on jamais ….. C’est beaucoup d’heures consacrées aux recherches, beaucoup de kilomètres mais souvent de belles rencontres avec d’autres passionnés de collections diverses. ----------------------------------------------------------

Le football fĂ©minin Ă  l’Olympique 

1975-76

1978

1978

1981-82

La crĂ©ation de l’équipe fĂ©minine de football Ă  l’Olympique remonte Ă  l’annĂ©e 1975, Ă  l’initiative d’un groupe de filles qui commence Ă  s’entraĂ®ner avant de former une Ă©quipe. Deux sĹ“urs, Brigitte et Pascale Poireau, ont un père dirigeant, Bernard, qui va s’investir et permettre de crĂ©er la section fĂ©minine. N’ayant pas les compĂ©tences techniques, il va convaincre un joueur, AndrĂ© Banchereau, de devenir entraĂ®neur de cette section. Un duo très complĂ©mentaire qui va perdurer une dizaine d’annĂ©es. AndrĂ© Banchereau explique « Le premier noyau est de qualitĂ©, travaille beaucoup, l’ambiance est très bonne et le club joue le jeu. Aussi les rĂ©sultats arrivent rapidement… … Dès la seconde annĂ©e (1976/77), l’équipe arrive dans les premiers rĂ´les et se voit offrir une montĂ©e en rĂ©gion qui est refusĂ©e, nous n’étions pas prĂŞts.

Une première finale de coupe de l’Anjou contre ChacĂ©-Varrains est perdue 2 Ă  3. Deux joueuses vont participer aux sĂ©lections de l’équipe du Maine-et-Loire : Marie Agnès Courant (gardien de but) et Marie-Odile Onillon (attaquante). Deux autres vont s’inscrire au stage d’animatrices de football avec succès : 1re place pour Marie-Odile Onillon et 4e pour Brigitte Colineau.

Le rayonnement de l’équipe va s’étendre avec la venue de joueuses d’autres communes : Saint-LĂ©zin, La Jumelière, Melay, Valanjou, La Salle-de-Vihiers,…. D’autres sont attirĂ©es par l’ambiance. Mais notre but Ă©tait d’abord de fonctionner avec des jeunes de ChemillĂ© ou des alentours, pas de recruter. Nous voulions privilĂ©gier l’enracinement local.

Puis retour Ă  une seule Ă©quipe senior. Mariages, Ă©tudes, travail en Ă©loignent un certain nombre… … En 1980-1981, une Ă©quipe cadette commence Ă  Ă©merger Â».

En juin 1984, André Banchereau qui est également devenu vice-président du club va démissionner pour un désaccord avec son président. La section féminine va péricliter en quelques années.

Saison 1977-1978, une grande annĂ©e pour les filles « La saison sportive 1977-1978 a Ă©tĂ© une grande annĂ©e pour les filles Â» souligne AndrĂ© Banchereau. En championnat : l’Olympique fĂ©minin termine première de son groupe avec 48 points devant Croix-Blanche OS d’Angers (club jouant au niveau national actuellement). « Ce qui se traduit par une montĂ©e en championnat rĂ©gional. L’équipe remporte la coupe de l’Anjou Ă  TrĂ©lazĂ© contre Saint Pierre Montlimart Â». C’est aussi la crĂ©ation d’une seconde Ă©quipe senior. « On comptait alors 27 joueuses seniors. Une superbe pĂ©riode de grande amitiĂ©, de solidaritĂ©, le plaisir d’être ensemble pour l’encadrement et les joueuses et de partager les dĂ©ceptions et les grands moments Â» se souvient AndrĂ© Banchereau qui est sur la droite de la photo lors de la remise de la coupe de l’Anjou.

Football : l’Étoile sportive Ă  Notre-Dame 

ETOILE 1941

ETOILE 1942

ETOILE 1943

L’Étoile sportive de ChemillĂ© a Ă©tĂ© créée le 25 fĂ©vrier 1918 dans le but de prĂ©parer militairement les jeunes hommes de Notre-Dame. Forte de 60 adhĂ©rents dont 35 de moins de 20 ans, cette sociĂ©tĂ© est appelĂ©e Ă  se dĂ©velopper. Quelques mois plus tard le prĂ©fet envoie des renseignements au Ministre de l’IntĂ©rieur concernant cette nouvelle sociĂ©tĂ©. « Son siège est rue Nationale et ses tendances sont plutĂ´t religieuses. Toutefois elle se consacre avec dĂ©vouement Ă  son rĂ´le de prĂ©paration militaire en accord avec les autoritĂ©s. La sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© organisĂ©e par la municipalitĂ© aidĂ©e du clergĂ© Â». Elle est dirigĂ©e par le prĂ©sident Trottier, notaire, le vice prĂ©sident Tharreau, retraitĂ©, Oger, tanneur assure le secrĂ©tariat, ThĂ©zĂ©, industriel s’occupe de la trĂ©sorerie et le minotier Tharreau des Quatre-Moulins vient donner de l’aide. En 1921 le siège Ă©tant rue des Venelles, l’Étoile demande Ă  l’Union dĂ©partementale l’agrĂ©ment, qui lui permet de participer aux concours et d’obtenir avantages et rĂ©compenses accordĂ©s par le Ministre de la guerre.

Football : la Vaillante Ă  Saint-Pierre 

VAILLANTE 1920-21

VAILLANTE 1920-25 ...?

Deux années après Notre-Dame, le 16 novembre 1920, Saint-Pierre crée son club sportif sous le nom de la Vaillante

La sociĂ©tĂ© a pour but de « dĂ©velopper les forces physiques et morales des jeunes gens, de les former au rĂ©giment en facilitant ainsi le rĂ´le des instructeurs. Ces jeunes gens ainsi prĂ©parĂ©s feront des soldats de choix, futurs caporaux et brigadiers Â».

Les adhĂ©rents, âgĂ©s de 14 Ă  19 ans, sont au nombre de 33. Un chiffre qui pourrait ĂŞtre portĂ© Ă  cinquante. En effet les 33 adhĂ©rents sont presque tous fournis par l’agglomĂ©ration de Saint-Pierre. La campagne comprend au moins autant de jeunes gens. Une sociĂ©tĂ© bien organisĂ©e attirerait une bonne partie de ces jeunes Â» explique Ă  l’époque le prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© Louis Gourdon du château de Salboeuf. Louis FrĂ©mondière (maire de 1919 Ă  1920) en est le vice-prĂ©sident, Bernard Baugas de la Roche assure le secrĂ©tariat et Francis Baumard, charpentier rue Nationale gère la trĂ©sorerie.

Lors de la demande d’agrĂ©ment en juin 1921, le sous-prĂ©fet s’adresse Ă  son supĂ©rieur « Est-il bon de faire agrĂ©er en mĂŞme temps les deux sociĂ©tĂ©s de ChemillĂ© ? Il serait mĂŞme dĂ©sirable que l’Étoile le soit la première, elle est la plus ancienne Â». Fin 1925 il ajoute « L’autoritĂ© supĂ©rieure doit prendre des mesures pour rĂ©duire le nombre de sociĂ©tĂ©s. S’il envisage de fusionner celles de ChemillĂ©, il faut surtout les consulter. Elles sont hostiles Ă  toute idĂ©e de fusion. Mais il apparaĂ®t pourtant logique de n’en laisser qu’une Ă  ChemillĂ© Â» ajoute le sous-prĂ©fet.

A Chemillé, l’Etoile et la Vaillante ont fusionné…mais en 1966 seulement. C’est la création de l’Olympique football, avec plusieurs sections sportives qui vont, par la suite, prendre leur indépendance.

 

Le basket Ă  ChemillĂ©  : Ă  l’origine un club dans chacune des paroisses Au dĂ©but deux clubs ont fonctionnĂ© indĂ©pendamment sur ChemillĂ©, l’un Ă  Notre Dame, l’autre Ă  Saint-Pierre.

1960-1965 Basket N.D. Chemillé

Basket St. Pierre de Chemillé

1965 Basket Chemillé

L’Avenir à Notre-Dame Début 1952 les basketteuses de Notre-Dame ne peuvent pas s’entraîner sur le terrain de Bon Secours autant qu’elles le désirent, le terrain, non couvert n’étant pas souvent en bon état. Grâce à la direction de l’établissement de filature de Saint-Antoine les entraînements n’ont pas été interrompus au cours de l’hiver 1951-1952.

En aoĂ»t 1955, le curĂ© de Notre-Dame Ă©crit dans son bulletin paroissial « Les ouvriers sont sur le terrain de Bon-Secours et prĂ©parent activement un magnifique terrain de jeu, sous la haute direction d’un ingĂ©nieur très qualifiĂ© Â». L’inauguration a lieu le 23 octobre 1955.

Plusieurs noms ont marquĂ© les premières annĂ©es du basket Ă  ChemillĂ© : Paulette Grelet la prĂ©sidente, Françoise et AndrĂ©e Cernois, Françoise Broquin ou JoĂ«l Tornier. En mai 1977, il est question de rĂ©organiser et structurer le bureau de l’Avenir basket.

L’Étoile des Mauges à Saint-Pierre

Créé vers 1955-1960, le club de Saint-pierre jouait sur un terrain en terre battue près de la salle du Prieuré, dans la cour de l’école.

Il n’y avait qu’une Ă©quipe de filles qui se retrouvaient pour les entraĂ®nements sous la responsabilitĂ© de Françoise Bourrigault. RattachĂ© Ă  la FĂ©dĂ©ration de basket-ball, le club disputait les championnats. « Nous avons mĂŞme fait un match Ă  CossĂ©-le-Vivien, le voyage Ă©tant alors assurĂ© par un vĂ©hicule du garage Vincent. Leur fille Christiane jouait dans l’équipe.

Sur place les rencontres contre Notre-Dame, Ă©taient très tendues Â» se souviennent Colette ClĂ©mot et Monique Onillon-Grenouilleau. Parmi les autres filles ayant jouĂ© Ă  l’Etoile nous pouvons citer ThĂ©rèse AbĂ©lard, Madeleine Viau, Suzanne Thomas, Monique Onillon.

Vers la création de Chemillé basket

Un article de journal datĂ© du 6 juin 1973 annonce : « Olympique basket. En vue de la crĂ©ation d’une Ă©cole de basket-ball pour la saison 1973-1974, les jeunes gens nĂ©s de 1959 Ă  1963 inclus et dĂ©sirant pratiquer ce sport sont priĂ©s de s’inscrire au plus tĂ´t chez Alain Morin rue des Venelles ou Claude Rivereau Ă  Saint-Antoine Â».

C’est le lancement du basket masculin sous l’égide de l’Olympique sports. L’entraĂ®nement se faisait sur le terrain extĂ©rieur, sur le goudron, Ă  l’emplacement du CrĂ©dit Agricole actuel. Quelques noms de participants : Jacques Bussières, JoĂ«l Asseray, Bernard Gachet, Gilles Bureau, Michel Gourdon (fils du serrurier), Jean-Pierre Onillon, AndrĂ© Perdriau, Jean-Luc Gaborieau, les frères Beaumard et Rivereau…

Le club mixte ChemillĂ© Basket-ball, a Ă©tĂ© créé le 23 mai 1979 et prend la suite des deux autres clubs. L’accouchement a Ă©tĂ© difficile, la crĂ©ation a Ă©tĂ© votĂ©e Ă  quelques voix de diffĂ©rence. Jean-Pierre Onillon, premier prĂ©sident de 1979 Ă  1982 se souvient : « Une Ă©quipe de garçons et une de filles vont jouer en rĂ©gion, les entraĂ®nements se font Ă  la Gabardière. Nous avons eu pendant dix ans un Ă©change avec le club belge de MontĂ©gnĂ©e (Liège), avec un souhait de faire un jumelage sportif. Mais il n’a jamais Ă©tĂ© acceptĂ© par le conseil municipal qui donnait comme argument que la Belgique Ă©tait socialiste, la France ne l’étant pas, cela ne paraissait pas alors rĂ©alisable Â».

Vont ensuite se succĂ©der Ă  la prĂ©sidence : 
 Michel Angebault de 1982 Ă  1989 qui dĂ©missionne au bout de huit ans tout en restant au club. 
 Catherine Lallier, joueuse de l’équipe 1 assure la prĂ©sidence de 1989 Ă  1991. 
 Pascal Humeau vice prĂ©sident est Ă©lu prĂ©sident en mai 1991 et cesse en mai 1992. 
 Danièle Godefroy assure ce poste en 1992-1993. 
 Michel Angebault revient Ă  la tĂŞte du club de 1993 Ă  1997 
 Jean-Claude Corroyer le remplace de1997 Ă  2002 
 Pascal Fardeau est Ă©lu pour la saison 2002 Ă  2003 Ă  la tĂŞte des 160 licenciĂ©s 
 Christian Chouvier accepte le poste pour 2003-2004 
 Pascal Fardeau revient Ă  la prĂ©sidence de 2004 Ă  2008, l’effectif atteint 288 licenciĂ©s 
 Thierry Girard accède au poste de prĂ©sident en 2008 
 Thierry Bertrand prend sa place en juin 2011 et dirige le club jusqu’au 15 janvier 2015. Au cours de l’annĂ©e 2014, le club inscrit une Ă©quipe minime en rĂ©gion. 
 VĂ©ronique Raingeard est nommĂ©e prĂ©sidente en janvier 2015. Elle a commencĂ© le basket très jeune, suivant la trace de son papa Michel Angebault.

SUPPORTERS DES VERTS

SUPPORTERS DES VERTS 

1960-1965 Basket N.D. ChemillĂ© 

1965 Basket ChemillĂ© 

Basket St. Pierre de ChemillĂ© 

1975-76 

1978 

1981-82 

ETOILE 1941 

ETOILE 1942 

ETOILE 1943 

VAILLANTE 1920-21 

VAILLANTE 1920-25 ...? 

25° salon  - dimanche 11 octobre 2015

Une 25e édition couronnée de succès !

Comme chaque année c’est un flot discontinu de visiteurs qui arpente les allées du salon.

Dès le matin ce sont les chineurs qui viennent Ă  la recherche de la pièce convoitĂ©e depuis longtemps. . L’après-midi on y vient plutĂ´t en famille ou entre copains. Mais nous croisons nĂ©anmoins des personnes intĂ©ressĂ©es par la collection, comme cette jeune fille qui examinait de près les anciennes pièces de monnaie, car elle en a trouvĂ© une dans le jardin des parents Â» prĂ©cise Victor Bouyer prĂ©sident de l’amicale qui regroupe une quarantaine de membres.

Plusieurs stands ont Ă©tĂ© très entourĂ©s toute la journĂ©e : celui des fèves, des assistantes maternelles prĂ©sentant leur mĂ©tier ou… de Pascale HĂ©non, venue de Niort pour prĂ©senter une sĂ©lection de ses 15 000 Ă©chantillons de sables du monde entier.

A côté un collectionneur présentait ce qu’il accumule sur le SCO d’Angers, un autre des boîtes de camembert ou encore des crayons publicitaires ou tous les objets en forme de coccinelles. . Le salon attire aussi les amateurs de monnaies, vieux papiers, timbres poste, sans oublier les cartes postales. . Au total une cinquantaine d’exposants professionnels ou particuliers. . Le stand généalogique de la Société des Lettres et Arts de Cholet a été pris d’assaut par les généalogistes en herbe désirant démarrer leur arbre.

Le thème de la Petite enfance Ă©tait Ă  l’honneur cette annĂ©e. 

Les assistantes maternelles regroupĂ©es au sein de l’association Bout’chou Ă  domicile Ă©taient prĂ©sentes pour expliquer leur mĂ©tier au public mais aussi exposer l’historique du travail et du matĂ©riel des nourrices. « Pour le salon nous tenons Ă  remercier Françoise Estrade qui a fait les recherches et s’est beaucoup impliquĂ©e dans la prĂ©paration du stand Â» conclut la prĂ©sidente Françoise Cheval. 

Les coccinelles de Lili Lobry . Dans les allĂ©es du salon des collectionneurs, le public s’est attardĂ© au stand de Lili Lobry venue de Saint-Mars la Jaille, au Nord d’Ancenis. . Elle en prĂ©sentait plus d’une centaine de formes diffĂ©rentes et servant de porte tĂ©lĂ©phone, de coquetier. Certaines coccinelles Ă©taient en couple, d’autre sous forme de jouet ou en peluche. . Un stand Ă  dominante rouge, avec quelques points noirs. « La coccinelle est une petite bĂŞte qui m’a toujours attirĂ©e et surtout, que je ne vois personne en Ă©craser. . Ma collection a dĂ©marrĂ© il y a 20 Ă  30 ans et depuis je la complète rĂ©gulièrement lors de mes sorties dans les brocantes ou salons. Dès que j’en trouve une que je ne possède pas, je la prends. Je ne compte plus le nombre. Mais j’en possède aussi des vraies dans mon jardin Â» 

Éric Giorgi spĂ©cialiste des pièces en €uro . Depuis deux ans, Éric Giorgi fait le dĂ©placement depuis Verdun pour proposer aux collectionneurs avertis des €uros en provenance de tous les pays ayant adoptĂ© cette monnaie. « ChemillĂ© fait partie de mes salons au mĂŞme titre que Monaco oĂą je vais le mois prochain. . Je parcours l’Europe pour proposer les nouveautĂ©s en pièces et billets : VĂ©ronne, Berlin, Varsovie et bien d’autres. C’est un Ă©norme travail car pour trouver les pièces et ensuite les commercialiser je parcours plus de 15 000 km par mois. . J’en ai fait ma profession, avant, j’étais chauffeur routier. Grossiste en €uros je travaille avec les dĂ©taillants et associations numismatiques que j’approvisionne Â». Éric est aussi spĂ©cialisĂ© en billets de banque, valeur 0 € vantant les sites touristiques français. « 95 diffĂ©rents, avec numĂ©ros. 

Pascale Hénon et ses 15 000 sables du monde entier

Pascale Hénon-Hilaire, habite Niort. Elle est arénophile, c’est-à-dire collectionneuse de sable. Elle était présente le dimanche 11 octobre au 25e Salon des collectionneurs de Chemillé, salle de l’Avault.

PrĂ©sentez-vous svp : 
J’ai travaillĂ© pendant longtemps dans le domaine informatique. Ă€ la suite d’un licenciement Ă©conomique, je me suis trouvĂ©e trop âgĂ©e pour les employeurs potentiels… J’avais 46 ans ! Je me suis finalement lassĂ©e et j’ai dĂ©cidĂ© de vivre de ma passion : le sable Â».

Depuis quand ? 
Ma rencontre avec le sable s’est faite en 1997, sur l’île de la RĂ©union. Vers 17 heures, au coucher du soleil, une plage de sable noir qui brillait de mille feux. Je n’avais jamais vu un tel spectacle ! Je suis passionnĂ©e de gĂ©ologie et de palĂ©ontologie depuis mon enfance, et naturellement, j’ai commencĂ© Ă  collectionner en rapportant des diffĂ©rents sables de la RĂ©union. J’ai d’emblĂ©e Ă©tĂ© intriguĂ©e par ces petits grains de mille couleurs, si diffĂ©rents et tellement petits. J’ai donc investi dans une loupe binoculaire et suis entrĂ©e dans ce monde qui m’était inconnu, mais si merveilleux par sa beautĂ© Â».

Combien de sortes de sables ? 
Aujourd’hui, ma collection reprĂ©sente environ 15 000 sables du monde entier, dont plus de 3 000 ont Ă©tĂ© collectĂ©s en France. Mon travail se veut culturel et se prĂ©sente sous forme d’expositions et confĂ©rences, s’intĂ©grant dans le programme scolaire de SVT des primaires et secondaires. Regorgeant d’informations gĂ©ologiques diverses, le sable est devenu ma raison d’être personnelle et professionnelle, et l’on peut dire sans se tromper que le sable est l’hĂ©ritage de notre patrimoine gĂ©ologique Â».

Comment complĂ©tez-vous votre collection ? 
 Â« En 2004, j’ai dĂ©veloppĂ© un site de prĂ©sentation de ma collection et dĂ©veloppĂ© un forum de collectionneurs francophones. Il s’agit d’un lieu privilĂ©giĂ© de partages, d’échanges d’idĂ©es, de techniques, de connaissances et aussi de petits grains, puisque les collections de sable sont basĂ©es uniquement sur les dons, les collectes personnelles et les Ă©changes. Personnellement je connais environ 400 collectionneurs Ă  travers le monde, avec lesquels je fais rĂ©gulièrement des Ă©changes. J’ai Ă©galement la chance d’avoir des amis et une famille très impliquĂ©e dans ma collection, qui me rapportent du sable Ă  chacun de leurs voyages Â».

Le 11 octobre, à Chemillé, Pascale Hénon-Hilaire est venue partager avec le public cette passion qui anime sa vie depuis 1997. Le sable elle le regarde, admire sa beauté, la diversité de ses couleurs, elle l’analyse, détermine son contenu… Le sable permet de remonter le cours des siècles, pour aller à la rencontre de l’histoire géologique de la Terre.

Marie-Jo Baranger collectionne les tenues brodées

Marie-Jo Baranger habite la Chapelle-Rousselin. Membre de l’Amicale des collectionneurs de Chemillé elle exposait une partie de sa collection dimanche 11 octobre, l’occasion du 25e salon dont le thème portait sur la petite enfance.

Depuis quand ? 
Depuis plus d’une vingtaine d’annĂ©es, j’occupe une partie de mes loisirs Ă  la collection de bavoirs de bĂ©bĂ©s, robes et coiffes de baptĂŞmes, draps de berceau brodĂ©s et aussi des boutons en nacre. Tout ce qui tourne autour des belles pièces en dentelle ou brodĂ©es m’intĂ©resse Â».

Le commencement ? 
Tout a commencĂ© le jour oĂą une ancienne mercière de la Chapelle a fait le mĂ©nage dans ce qui restait de son stock. Elle m’a fait don d’une vingtaine de bavoirs. Et depuis, des familles viennent m’apporter ce qu’elles ont rangĂ© dans le fond des armoires et qui ne sert plus. Car ces bavoirs sont les ancĂŞtres des serviettes actuelles. J’en possède au moins 400, tous diffĂ©rents les uns des autres, car ce sont en gĂ©nĂ©ral des pièces uniques fabriquĂ©es avant la guerre dans chaque foyer par les grands-parents. 
 Je possède aussi des bavoirs spĂ©ciaux pour la cĂ©rĂ©monie de baptĂŞme. Ils Ă©taient plus petits Â».

Et l’entretien ? 
Chez moi, une partie de ce linge brodĂ© main sert de dĂ©coration sur la cheminĂ©e, sur les meubles ou sur la table de la salle Ă  manger. Je parcours les vide-greniers et quand je vois un tas de chiffons, je saute dessus. Aussi lorsque des coiffes ou bavoirs sont abĂ®mĂ©s, je les dĂ©monte et les rĂ©pare afin d’en faire un seul, sans dĂ©faut Â».

Quels autres objets ? 
Je garde aussi les boutons de nacre, c’est un peu la mĂŞme chose. J’en possède deux bocaux bien remplis. Ma grand-mère, Ă©picière au bourg, vendait un peu de tout. J’ai rĂ©cupĂ©rĂ© ce qui restait lorsqu’elle a arrĂŞtĂ© et je continue Ă  en trouver au fil de mes rencontres. J’adore tout ce qui concerne la dĂ©coration des vĂŞtements d’autrefois. Aussi, dentelles, vieilles mantilles et anciens foulards remplissent de nombreuses caisses et tiroirs. Maintenant Ă  la retraite, j’y passe beaucoup de temps et je fais des expositions. Je garde aussi les vieilles images religieuses en dentelle Â».

La cérémonie du baptême, suivi de la grippaille

Le mot baptĂŞme vient du verbe grec qui signifie « plonger, immerger Â». . Le baptĂŞme est un rite de passage entre la vie et la mort. MarquĂ© du signe de la croix, plongĂ© dans l’eau, le nouveau baptisĂ© renaĂ®t Ă  une vie nouvelle. C’est le premier des trois sacrements de l’initiation chrĂ©tienne. . L’ondoiement est une cĂ©rĂ©monie simplifiĂ©e du baptĂŞme utilisĂ©e en cas de risque imminent de dĂ©cès (la mention d’enfant ondoyĂ© figure dans les anciens registres paroissiaux). Il se limite Ă  verser de l’eau sur la tĂŞte de l’enfant en prononçant les paroles sacramentelles. Cela correspond Ă  la croyance ancienne que le baptĂŞme opère le salut et que les enfants morts sans baptĂŞme seraient rĂ©prouvĂ©s.

La cĂ©rĂ©monie de baptĂŞme Ă  l’église s’achève souvent par une grippaille. . Ă€ l’issue de la cĂ©rĂ©monie les cloches sonnent et les enfants du quartier se rassemblent sur la place pour faire preuve d’agilitĂ© et de force en se disputant, noisettes, dragĂ©es, bonbons et des pièces de menue monnaie. . Les parents, parrain et marraine semaient avec largesse du geste rappelant le semeur de blĂ©. Dès que le carillon sonne, tous les enfants aux aguets se prĂ©cipitaient en poussant le cri d’usage « A la grippaille Â»

Les premiers baptĂŞmes dans les registres de ChemillĂ© . Les baptĂŞmes ont Ă©tĂ© retranscrits sur les anciens registres paroissiaux de ChemillĂ©. . Au XVIIIe siècle, Ă  ChemillĂ©, il y avait quatre paroisses, donc quatre registres paroissiaux. . Voici les premiers baptĂŞmes enregistrĂ©s dans les registres. 
 Pour celui de Saint-Gilles, le 1er dĂ©cembre 1667, Julien Maugars, curĂ© desservant inscrit « Avec le consentement du curĂ© de Melay, a Ă©tĂ© baptisĂ© par moi, curĂ©, en l’église paroissiale de Saint-Gilles, Marie, fille de Nicolas Davy Â». 
 Le 5 janvier 1668, c’est le curĂ© Blouin exerçant paroisse Notre-dame qui baptise Jean, fils de Pierre Michaud.

Paroisse Saint-Pierre, le 10 fĂ©vrier 1668, le curĂ© desservant se nomme Boisgontier. 
 Il vient de baptiser un nouveau-nĂ©. Il inscrit sur son registre « Le dit baptĂŞme de RenĂ© Janneteau a Ă©tĂ© administrĂ© par nĂ©cessitĂ© au logis des parents par le vicaire Lambatteur et par BenoĂ®te Guittaz, sage-femme le mĂŞme jour Â». 
 Ă€ la mĂŞme date un autre baptĂŞme, celui de Françoise Bodet, est inscrit.

Pour la paroisse Saint-LĂ©onard, aucun baptĂŞme avant 1775. Le curĂ© MĂ©nard note « les enfants de la paroisse ont Ă©tĂ© baptisĂ©s Ă  Saint-Gilles et figurent sur les registres de cette paroisse Â». 
 Nous relevons le 3 novembre 1775, « le baptĂŞme de Perrine, fille de Jean Hy et Perrine Humeau, nĂ©e le matin… Â», 
 le 17 janvier 1776 c’est le baptĂŞme de FĂ©licitĂ©, fille de RenĂ© Besnard, sabotier.

24° salon  - dimanche 12 octobre 2014


 

Le jardinage mis à l’honneur lors de ce 24e salon.

Durant deux jours, les membres de l’Amicale des collectionneurs se sont dĂ©menĂ©s pour une nouvelle fois prĂ©senter une exposition très apprĂ©ciĂ©e par le public sur le thème du jardinage. 

Dans le club nous avons plusieurs membres qui gardent et restaurent les outils anciens de nos campagnes. Ainsi dans les vitrines ce sont des dizaines d’outils qui Ă©taient prĂ©sentĂ©s. Sans oublier une partie de la collection d’un des nĂ´tres qui possède plus d’une centaine d’arrosoirs de toutes grosseurs et en toutes matières Â» prĂ©cise le prĂ©sident. 

Un visiteur rapporte en observant le podium : 

« Un potager rĂ©alisĂ© en peu de temps, une belle prouesse de vous tous qui se renouvelle chaque annĂ©e avec une scĂ©nographie diffĂ©rente. Ici, rien ne manque : les lĂ©gumes, les outils remisĂ©s dans la cabane de jardin et bien entendu l’épouvantail avec la famille de jardiniers au milieu des cucurbitacĂ©es et autres plantes aromatiques Â». 

Des chemillois de souche ajoutent « La marchande de lĂ©gume et sa charrette est plus vraie que nature. Et puis nous avons retrouvĂ© en photos toutes les familles de jardiniers de la ville lors de la fĂŞte de la Saint-Fiacre de 1943. D’agrĂ©ables souvenirs pour nous tous Â».

Dès 7 heures du matin les premiers exposants prenaient place à l’intérieur de la salle de l’Avault pour occuper les 250 mètres linéaires de tables installées la veille.

 

Chacun dĂ©ballait ses trĂ©sors alors que les premiers collectionneurs venus de parfois assez loin commençaient leur traque de l’objet ou document recherchĂ©. On y trouvait surtout des vieux papiers mais aussi pins, monnaies, timbres Â» confie Victor Bouyer prĂ©sident. 

Ce négociant en fèves avoue : Chemillé est pour moi une bonne date et j’y donne rendez-vous à mes clients. Déjà nous commençons à rentrer les nouvelles séries de fèves de 2015. Mais je ne les sors pas encore.

Plus loin c’est un bouquiniste qui propose un document aux amateurs locaux d’histoire. « J’ai lĂ  un Ă©crit de plusieurs dizaines de pages qui doit dater du milieu du XIXe siècle. Il relate l’histoire des familles de seigneurs qui se sont succĂ©dĂ©es Ă  ChemillĂ© depuis l’an mil Â». Parmi les visiteurs un passionnĂ© de BeauprĂ©au est heureux « Ce n’est pas de ma commune, mais je viens de dĂ©nicher une monographie manuelle de la Pommeraye, un document certainement unique Ă©crit par un Ă©rudit Â».

Ă€ l’heure de l’inauguration et lors de la visite officielle, le prĂ©sident a accueilli les Ă©lus locaux. « Bravo Ă  tous pour votre travail que je dĂ©couvre chaque annĂ©e depuis le dĂ©but. Auparavant j’y venais comme simple visiteur et c’est cette annĂ©e mon premier salon en tant que maire Â» a fait savoir Lionel Cottenceau.

"Je suis toujours agréablement étonné de constater que chaque année vous savez mettre en avant vos collections à l’occasion d’une exposition sur un thème donné" conclut Michel Mignard, conseiller général

23° salon  - dimanche 13 octobre 2013

Dimanche 13 octobre, le 23e salon des collectionneurs de ChemillĂ© a de nouveau connu le succès avec une soixantaine d’exposants et une frĂ©quentation Ă©valuĂ©e entre 2 000 et 2 500 personnes. 

Après avoir fait le tour des allĂ©es pour saluer les exposants, le prĂ©sident Victor Bouyer avec Michel Mignard, maire et quelques conseillers se sont retrouvĂ©s pour inaugurer l’évĂ©nement. Le maire s’est dit « heureux de participer Ă  cette 23e Ă©dition. Il a Ă©galement exprimĂ© sa joie de pouvoir se remĂ©morer ses souvenirs d’enfances Ă  travers les diffĂ©rents objets exposĂ©s et de voir Ă  quoi ressemblait la commune Ă  cette Ă©poque.

Rencontres dans les différentes allées avec des chineurs et des exposants :

« La date du second dimanche d’octobre est notĂ©e d’une annĂ©e sur l’autre sur l’agenda. Nous sommes des fidèles depuis vingt ans et Ă  chaque fois nous repartons avec diffĂ©rents documents et objets. Car dans la famille nous avons chacun nos propres passions : timbres, cartes postales et fèves Â» confie un couple venu de Touraine.

 Â« Moi je fais venir mes clients dans les salons pour leur proposer des sĂ©ries complètes de fèves et surtout faire des Ă©changes Â» ajoute cette commerçante venue de Laval. Les habituĂ©s de ce genre de salon viennent aussi pour l’ambiance. « Nous rencontrons d’autres collectionneurs, nous Ă©changeons, partageons nos passions. C’est tout mĂŞme beaucoup plus sympa que les commandes par Internet. LĂ  nous pouvons palper les documents Â». 

Un nĂ©gociant en pièces d’euros de tous pays est venu de l’Est de la France. « Je suis un habituĂ© des salons de grandes villes comme Monaco ou Nice. J’avais entendu parler de ChemillĂ©. J’ai dĂ©jĂ  rĂ©servĂ© mon emplacement pour octobre 2014 Â». D’autres nĂ©gociants sont venus de la rĂ©gion parisienne, du centre de la France ou du Bordelais.

Jacky Voisin collectionne les années 1960 par nostalgie

Jacky Voisin Ă©tait prĂ©sent dimanche 13 octobre au Salon des collectionneurs dont les expositions portaient sur les annĂ©es 1960. Rencontre avec le collectionneur. « Je suis nĂ© Ă  Angers en 1953 et j’y rĂ©side toujours. MĂŞme si des dĂ©placements professionnels et des voyages m’ont amenĂ© Ă  dĂ©couvrir d’autres contrĂ©es, mon attachement Ă  ma ville natale est restĂ© le plus fort. Bon nombre de souvenirs de ma jeunesse s’inscrivent dans les annĂ©es 60. Un temps oĂą tout semble possible et oĂą l’on bĂ©nĂ©ficie d’un confort nouveau. Les loisirs deviennent plus nombreux. Les jeunes ont leurs Ă©missions Ă  la radio et Ă  la tĂ©lĂ©vision encore en noir et blanc. Une presse spĂ©cialisĂ©e suit la vie des idoles de la chanson avec la sortie de leurs vinyles Â». C’est sans doute la nostalgie de cette Ă©poque et quelques gènes familiaux qui l’ont fait devenir le collectionneur qu’il est de nos jours. « Depuis mon 10e anniversaire oĂą je reçois mon premier appareil photos, je couvre les principaux chantiers de la ville d’Angers, les inaugurations, les inondations… Pour acheter des photos au Courrier de l’Ouest, j’ai longtemps frĂ©quentĂ© les archives municipales afin de retrouver des articles passĂ©s. J’ai eu aussi plaisir Ă  rĂ©aliser des photos de spectacles Ă  une Ă©poque oĂą il Ă©tait encore facile d’approcher les chanteurs lors de leurs rĂ©citals. J’ai ainsi obtenu un « laissez-passer Â» pour l’Olympia de Paris et gagnĂ© un prix lors d’un concours de paparazzis ! Je collectionne aussi les disques vinyles mais plutĂ´t pour leurs pochettes. Il est de plus en plus difficile d’en trouver en très bon Ă©tat, avec languette, sans Ă©criture Â». Jacky a la chance de pouvoir ĂŞtre abonnĂ© Ă  la chaĂ®ne TĂ©lĂ© MĂ©lody qui rediffuse des scopitones et d’anciennes Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es. Cela lui permet d’entretenir sa culture tĂ©lĂ©visuelle en s’appuyant sur les programmes de tĂ©lĂ©vision de ces annĂ©es lĂ  : TĂ©lĂ© 7 Jours, TĂ©lĂ© Magazine… qu’il collectionne aussi. « Je n’ai jamais jetĂ© une carte postale de ma vie. Je suis membre fondateur, avec 32 autres, en 1980, de l’Amicale des cartophiles de l’Anjou. Comme si ces cartes que je reçois ne me suffisaient pas, j’en achète des anciennes sur les villes qui comptent pour moi et sur les vedettes des annĂ©es 1960 Â». « Grâce Ă  Internet j’achète Ă  l’étranger pour complĂ©ter mes trouvailles dĂ©jĂ  acquises en vide greniers ou lors de salons spĂ©cialisĂ©s. Comme tout collectionneur je suis devenu exigeant avec le temps. Ma devise est un peu -bien ou rien- mĂŞme si je craque parfois pour des objets abĂ®mĂ©s… mais jamais vus. A l’âge oĂą j’arrive je suis heureux de disposer de temps pour rechercher et montrer ces souvenirs qui bien souvent en appellent d’autres chez mes interlocuteurs. L’annĂ©e dernière, Ă  l’occasion de la parution d’un livre auquel j’ai collaborĂ©, j’aime aussi Ă©crire, (Des rues, des voix, paroles d’habitants d’Angers) qui s’appuie sur la mĂ©moire orale d’habitants de mon quartier, j’ai pu constater combien le partage de la petite histoire est un vrai rĂ©gal ! Â»

Dominique Boussicot adore la télé des années 1960

Dominique Boussicot Ă©tait prĂ©sent ce dimanche pour prĂ©senter sa collection sur le thèmes des annĂ©es 1960. Ce sont plus particulièrement les objets et documents qui touchent Ă  l’ORTF qu’il apprĂ©cie. « Je suis membre du club des collectionneurs d’Angers, ville oĂą je rĂ©side. Vice-prĂ©sident depuis de nombreuses annĂ©es, j’ai acceptĂ© le poste de prĂ©sident en 2009, nous sommes une trentaine de membres Â». AgĂ© de 58 ans, Dominique est employĂ© au service des bâtiments Ă  la ville d’Angers. « Pour moi, l’ORTF c’est ma jeunesse. Au dĂ©but j’ai commencĂ© Ă  ramasser et rechercher les cartes postales sur les Ă©missions de cette pĂ©riode. J’ai dĂ©marrĂ© avec une sĂ©rie de 10 cartes du feuilleton Thierry la Fronde, ça me rappelait mes souvenirs d’enfance. Puis j’ai continuĂ© en favorisant les sĂ©ries complètes de Bonne nuit les petits, Saturnin… Je ramasse les cartes reprĂ©sentant les vedettes de la chanson de cette pĂ©riode. Tout est classĂ© par albums. Bien sĂ»r je garde aussi d’autres cartes sur des thèmes prĂ©cis comme l’agriculture, les Ă©vènements, la boule de fort Â». Mais très vite, Dominique est arrivĂ© Ă  saturation avec l’ORTF. « Rapidement j’ai recherchĂ© les objets dĂ©rivĂ©s de ces Ă©missions avec les jeux tĂ©lĂ©visĂ©s, les disques, livres, revues et surtout les objets et personnages. La belle Ă©poque de la tĂ©lĂ© Â». Dominique est incollable sur ces sujets. Il sera prĂ©sent au salon toute la journĂ©e et prĂ©sentera ses nombreuses boĂ®tes de jeux, mais aussi les personnages de diffĂ©rentes grandeurs, sans oublier le cĂ©lèbre petit train rĂ©bus, un interlude programmĂ© entre deux Ă©missions, avant l’apparition de la publicitĂ©. Un jeu avec diffĂ©rentes plaques permettant de composer une phrase. C’est arrivĂ© Ă  la gare de la Solution que le rĂ©bus Ă©tait dĂ©voilĂ©

Les généalogistes de plus en plus nombreux

Dimanche 13 octobre, salle de l’Avault, dans le cadre du salon des collectionneurs les deux clubs gĂ©nĂ©alogiques de l’Anjou ont tenu une permanence afin de renseigner les visiteurs. L’AgĂ©na d’Angers et la SLA de Cholet ont accueilli de nombreuses personnes. « Le dĂ©veloppement des technologies de l’information et de la communication a facilitĂ© sensiblement l’accès des gĂ©nĂ©alogistes aux diffĂ©rentes bases de donnĂ©es, la reprĂ©sentation des diffĂ©rentes filiations et a ainsi renouvelĂ© l’engouement pour la recherche gĂ©nĂ©alogique, notamment chez des amateurs de plus en plus nombreux. Il n’y a plus Ă  se dĂ©placer en mairie ou aux archives des autres dĂ©partements qui ont mis leurs registres en ligne Â» expliquent les bĂ©nĂ©voles des deux associations qui travaillent ensemble. Au niveau dĂ©partemental leurs adhĂ©rents dĂ©passent le nombre de 1000. « Nous avons effectuĂ© les relevĂ©s des registres paroissiaux et d’état-civil de la plupart des communes du dĂ©partement. Nous avons fait des relevĂ©s classĂ©s par commune et par ordre alphabĂ©tique. Ces bases de donnĂ©es contenant plusieurs millions d’actes sont consultables en ligne par nos adhĂ©rents. Les anciennes photos ou cartes des collectionneurs permettent d’illustrer les recherches Â».

22° salon  - samedi 13 octobre 2012

LE TEMPS QUI PASSE

Samedi 13 octobre, plus d’une trentaine de collectionneurs de l’Amicale de ChemillĂ© Ă©taient prĂ©sents salle de l’Avault pour la prĂ©paration des expositions et la mise en place des longues rangĂ©es de tables destinĂ©es Ă  accueillir la soixantaine d’exposants du 22e salon. Concernant les objets prĂ©sentĂ©s sur le thème du « Temps qui passe Â», l’amicale a collaborĂ© avec la sociĂ©tĂ© Bodet de TrĂ©mentines. « Un ancien mouvement d’horlogerie datant de 1838 en Ă©tat de fonctionnement avec tous ses mĂ©canismes, poids et contre-balanciers a Ă©tĂ© mis Ă  notre disposition. Les Chemillois Daniel Rahard et Denis Tornier nous ont aidĂ©s Ă  l’installation et aux diffĂ©rents rĂ©glages. Mais le plus dur a Ă©tĂ© de descendre cette grosse machine qui pèse plusieurs centaines de kilos Â». Dimanche toute la journĂ©e, le public (Ă©valuĂ© entre 2 500 et 3 000 personnes) a pu dĂ©couvrir l’histoire de la maison Bodet créée en 1869 par Paul Bodet puis reprise par ses descendants Emmanuel, Pierre et Jean-Pierre de nos jours. Sur le podium, diffĂ©rents modèles avec des techniques plus rĂ©centes Ă©taient Ă©galement prĂ©sentĂ©s.

André Renier, un collectionneur qui sait lire l’heure

AndrĂ© Renier, est nĂ© Ă  Vihiers en 1946 dans une famille de boulangers. Il possède plusieurs milliers d’horloges de toutes formes et de toutes les couleurs. Il les accroche dans sa cuisine, sa salle Ă  manger, le dĂ©barras, les escaliers et au plafond de son garage. Le grenier de ses dĂ©pendances lui sert d’atelier pour effectuer les remises en Ă©tats. « Car avec plusieurs horloges j’arrive Ă  en faire une qui fonctionne Â». AndrĂ© a fait cinq mĂ©tiers. « J’ai commencĂ© par la viticulture avant de passer quelques annĂ©es dans la maçonnerie puis chez Morellet-GuĂ©rineau. Mais j’étais attirĂ© par tout ce qui Ă©tait minutieux et prĂ©cis. Connaissant la maison Bodet j’y suis entrĂ© vers 1970. Nous partions avec un collègue pour monter des horloges sur place, dans les clochers de France. Nous faisions aussi l’entretien et les rĂ©parations. Enfin ma passion pour l’horlogerie avait abouti Â». Suite Ă  des problèmes de santĂ©, AndrĂ© ne pouvait plus grimper dans les clochers pour monter charpentes, bĂ©liers et les horloges. Il va donc finir sa carrière jusqu’en 2004 dans une jardinerie. L’horlogerie va alors occuper tous ses moments libres. « Je fouine dans les brocantes cherchant des pièces pour rĂ©parer. Depuis 50 ans j’ai accumulĂ© pas moins de dix mille pièces diffĂ©rentes : carillons, baromètres, diffĂ©rentes sortes de coucous, d’horloges en faĂŻence ou sous globes… Je dĂ©monte, je remonte, il faut de la patience. Mais c’est ma passion Â» ajoute le personnage au milieu de ses horloges Ă  remonter le temps et qu’il a sauvĂ©es. Il convient aussi d’ajouter qu’AndrĂ© Renier possède une belle collection de pièces de monnaies. Il est numismate dans l’âme. AndrĂ© Renier prĂ©sente plusieurs centaines d’horloges diffĂ©rentes.

Bodet, spécialiste de l’horlogerie

André Renier a travaillé durant plusieurs années comme ajusteur électromécanicien à la maison Bodet de Trémentines. La direction de Bodet présentera plusieurs anciens modèles de cadrans ainsi que des mécanismes et horloges en fonctionnement. Le public pourra aussi apprendre à connaître l’histoire de l’entreprise qui a démarré en 1869 dans ce bourg du Choletais. Le fondateur, Paul Bodet, alors menuisier au centre du village se voit confier l’installation de l’horloge dans le clocher de la nouvelle église. Ensuite, Emmanuel, Pierre puis Jean-Pierre, ses descendants continuent l’aventure avec la fabrication de nouveaux produits innovants tout en gardant la fabrication d’origine. La plupart des clochers français sont à l’heure de Trémentines. Jacques Burel directeur adjoint représentait Bodet au salon.

Découvrir la généalogie au Salon des collectionneurs

Pour la seconde annĂ©e, nous avons invitĂ© deux clubs gĂ©nĂ©alogiques voisins : la section gĂ©nĂ©alogie de la SLA (SociĂ©tĂ© des arts et lettres) de Cholet et l’association gĂ©nĂ©alogique de l’Anjou (AGENA d’Angers). Toute la journĂ©e ils ont donnĂ© tous les conseils utiles aux personnes recherchant leurs ascendants. Et de plus, les amateurs d’histoire ont peut-ĂŞtre eu la chance de retrouver une ancienne vue du village de leurs ancĂŞtres parmi les nombreux documents prĂ©sentĂ©s par les exposants. La gĂ©nĂ©alogie est aujourd’hui très rĂ©pandue. « Le nombre des gĂ©nĂ©alogistes amateurs a considĂ©rablement augmentĂ©. Les personnes recherchent non seulement leurs racines mais l’histoire et les conditions de vie de leurs ancĂŞtres : mĂ©tiers, patrimoine, religion, l’origine et la signification de leur nom. Des recherches qui peuvent amener Ă  dĂ©couvrir de nombreux cousins Ă©loignĂ©s Â».

Les quatre saisons à Chemillé

Une sĂ©rie de quatre marque-pages a Ă©tĂ© Ă©ditĂ©e pour le salon. Il reprĂ©sente quatre lieux de ChemillĂ© photographiĂ©s au fils des saisons : printemps, Ă©tĂ©, automne, hiver. La sĂ©rie est disponible auprès de l’amicale au prix de 3 euros les quatre marque-pages (frais d’envoi inclus)

21° salon  - dimanche 09 octobre 2011

La femme s’expose pour le 21e Salon des collectionneurs.

De nombreux poudriers d’Yvan Fischer, pulvipyxiphile.

A l’occasion du 21e Salon des collectionneurs qui a fait honneur Ă  la collection au fĂ©minin, Yvan Fischer est venu de LonguĂ© pour prĂ©senter des centaines de poudriers diffĂ©rents. 

Cet ancien boulanger Ă  la retraite a dĂ©butĂ© un peu par hasard sa collection en 1998. « Depuis j’en ai rĂ©uni plus de mille diffĂ©rents. la plupart reprĂ©sentent un boitier plat dans lequel s’insèrent la poudre et le miroir sous le couvercle. Il en existe de toute forme et en tout matĂ©riau. Mais ce qui m’amuse le plus, c’est de dĂ©couvrir des poudriers dĂ©tournĂ©s qui prennent l’apparence d’objets usuels tels que livres, montres de gousset ou encore roulettes de casino. j’ai un modèle des annĂ©es 1920 qui renferme un tube de rouge Ă  lèvres Â» explique ce collectionneur infatigable sur le sujet. Dès qu’il le peut il fouine les brocantes et vide-greniers. 

A ChemillĂ© il va prĂ©senter des modèles publicitaires, des souvenirs de grandes villes touristiques ou de simples modèles. « J’ai un poudrier musical et un autre servant d’étui Ă  cigarette avec briquet incorporĂ©. le plus ancien Ă  plus d’un siècle. Ils sont tous plus beaux les uns que les autres et dans des styles très diffĂ©rents Â». 

Un moyen comme un autre d’attirer les femmes sur son stand pour expliquer sa chouette collection.

Dimanche 9 octobre, Yvan Fischer est venu de LonguĂ© pour prĂ©senter, avec son Ă©pouse une partie de son Ă©tonnante collection de poudriers anciens et modernes de toutes formes. 

« Ancien boulanger Ă  la retraite, j’ai rĂ©uni en moins de quinze ans plus de 1 000 poudriers que je prĂ©sente dans les diffĂ©rents salons de la rĂ©gion Â». 

Mais l’homme ne fait pas que de prĂ©senter. Dimanche Ă  ChemillĂ© il a passĂ© la journĂ©e entière autour de ses tables Ă  renseigner les visiteurs avides d’informations. Et il est intarissable sur le sujet. « La plupart de mes objets se compose d’un boĂ®tier plat dans lequel s’insèrent la poudre et le miroir sous le couvercle et cela en matĂ©riaux diffĂ©rents. Mais ce qui m’amuse le plus ce sont les poudriers dĂ©tournĂ©s, ceux qui prennent la forme de livres, d’appareils photo, de montre de gousset. Un modèle en laiton des annĂ©es 1920 hĂ©berge dans son corps un tube de rouge Ă  lèvres Â». 

Dans une autre partie de son Ă©talage, Yvan vient de rejoindre un groupe intriquĂ© par des variantes de poudriers. « On appelle ceux-lĂ  les minaudières. Ce sont de vĂ©ritables kits de maquillage express qui trouvent leur place dans le sac Ă  main. Ă€ la petite boĂ®te de poudre, s’ajoute le rouge Ă  lèvres. 

Ă€ l’arrière, en ouvrant, c’est une mini-trousse de manucure qui apparaĂ®t Â». Yvan est Ă  l’affĂ»t de tout nouveau modèle lui permettant d’augmenter sa collection. Il compte sur ses amis et surtout sur les journĂ©es passĂ©es dans les vide-greniers Ă  la recherche de la pièce rare. Dimanche dernier son stand a connu un vĂ©ritable succès.

La passion d’Anny Gauthier pour les chapeaux

Blanchisseuse d’art, Anny Gauthier est aussi collectionneuse de tout ce qui concerne la tenue vestimentaire. 

De 1984 Ă  nos jours, ma collection s’est Ă©toffĂ©e de pièces diverses dont des bonnets de baptĂŞmes, des robes, des coiffes et de nombreux chapeaux. Des pièces que je me dois de remettre en Ă©tat, pièce par pièce afin de les faire renaĂ®tre par respect aux gĂ©nĂ©reux donateurs et Ă  leurs aĂŻeux Â». 

A ChemillĂ© Anny-Gauthier-Vaslin a apportĂ© de nombreux modèles de chapeaux et coiffes allant de la fin du XIXe Ă  nos jours. Des pièces rares qu’elle s’est fait un plaisir de faire dĂ©couvrir aux visiteurs avec de nombreuses explications Ă  l’appui. Car elle est intarissable sur le sujet. « A ma façon, je veux rendre hommage aux Ă©pouses, mères et grands-mères. 

A leur travail et Ă  leur Ă©lĂ©gance. Je prĂ©sente 200 Ă  300 chapeaux, des pièces rares, voire uniques. Je ne prĂ©sente jamais la mĂŞme exposition Â» avoue la spĂ©cialiste qui tient boutique Ă  la Verrie en VendĂ©e. Avis aux amateurs qui l’ont dĂ©jĂ  rencontrĂ©e dans d’autres manifestations.

Devant le podium de magnifiques chapeaux de toutes les Ă©poques cĂ´toyaient les poudriers aux formes et origines très Ă©tonnantes. Mais la prĂ©sentation la plus remarquĂ©e a Ă©tĂ© celle mise en place sur le podium par la chemilloise Evelyne Gaultier, crĂ©atrice de mode avec de nombreuses tenues uniques. 

« Sur le podium j’ai voulu prĂ©senter les dernières crĂ©ations de tenues de cĂ©rĂ©monie pour hommes et enfants. Des ensembles variĂ©s et très colorĂ©s que j’ai créés dans mon atelier depuis quelques annĂ©es. 

Toute la journĂ©e de dimanche j’ai pu rĂ©pondre aux nombreuses questions des visiteurs sur ces fabrications entièrement faites Ă  la main Â». 

Devant les tenues, des centaines de chapeaux et coiffures prĂ©sentĂ©s par Fanny Gauthier, une spĂ©cialiste venue de la Verrie en VendĂ©e. « Depuis 1984, ma collection s’est agrandie avec des dons et des acquisitions. Je remets en Ă©tat les plus abĂ®mĂ©s et je les prĂ©sente dans diffĂ©rentes manifestations. 

Parmi les 300 pièces que j’ai apportĂ©es Ă  ChemillĂ©, il y a le chapeau que portait Michèle Morgan en 1938. Elle jouait aux cĂ´tĂ©s de Jean Gabin dans le film Quai des Brumes Â». 

Plus de 2500 visiteurs ont ainsi défilé du matin jusqu’au soir dans les allées. Certains recherchaient les pièces manquant à leur collection, d’autres étant venus pour découvrir ces trésors présentés par ces deux spécialistes de la mode féminine.

La généalogie, une nouveauté au salon

Une nouveauté cette année, les responsables ont invité deux clubs généalogiques angevins.

 Ce sera donc la prĂ©sence de l’Association gĂ©nĂ©alogique de l’Anjou (AGENA) et de la SociĂ©tĂ© des lettres et arts de Cholet. « Celles et ceux qui collectionnent leurs ancĂŞtres pourront après avoir fouinĂ© dans les boites et caisses des professionnels proposant des objets d’un autre temps, se renseigner auprès des membres de nos deux sociĂ©tĂ©s.

 Nous sommes au service de nos 700 adhĂ©rents de France et de l’Etranger qui cherchent leurs racines dans notre dĂ©partement en mettant Ă  leur disposition bases de donnĂ©es, revues, conseils, entraide. Cette base de donnĂ©es de 2,7 millions d’actes relevĂ©s Ă  partir des registres paroissiaux et d’état civil sera Ă  la disposition des gĂ©nĂ©alogistes et des personnes qui dĂ©sirent se lancer dans des recherches passionnantes. 

Un conseil, penser Ă  apporter vos premiers travaux Â» soulignent les responsables des associations de gĂ©nĂ©alogie. On y trouvera aussi des expositions de collection sur le thème de la collection au fĂ©minin.

20° salon  - dimanche 10 octobre 2010


 

LA MUSIQUE EN CHEMILLOIS

Au cours des siècles, aucune activité n’a tenu autant de place dans toutes les sociétés du monde que la musique.

Mot magique ! Elle apporte un regard nouveau sur tout ce qui nous entoure et s’intègre Ă  la nature : bruit de l’eau, murmure du vent, chants d’oiseaux… Le temps d’une chanson, d’un concert nous fait voir la vie autrement. D’ailleurs, toutes les religions n’utilisent-elles pas la musique dans leurs cĂ©rĂ©monies ? Pensez au chant grĂ©gorien, aux cantiques ! Trouvères et troubadours ont enchantĂ© le Moyen Age et nous avons tous en tĂŞte des chants traditionnels ou des ballades, encore en vogue aujourd’hui.

Avec ses grands compositeurs, la musique classique est encore très appréciée. Les concerts se multiplient avec des musiques en tous genres. Les écoles de musique du Chemillois maintiennent cette tradition et ces nouveautés.

Depuis plus de cent ans ont été créées des sociétés de musique. Fanfares, cliques, harmonies … accompagnent les festivités diverses. Elles ont fière allure. Certaines sont encore en activité.

En 1912 une fanfare est créée par Joseph NEVEU, regroupant 12 musiciens, mais la guerre la met « en veilleuse Â».

En 1924 L’abbĂ© Joseph PAPIN reprend le flambeau… ou plutĂ´t la baguette ! Musicien, il est capable de jouer de tous les instruments. Il Ă©crit mĂŞme des paroles de chansons :

Il met en place une clique, « La Jeanne d’Arc Â», qui compte bientĂ´t 40 musiciens. Elle se manifeste aux fĂŞtes religieuses, aux processions et aux fĂŞtes patriotiques.

Cette batterie fanfare (tenue blanche, casquette, ceinture noire…) participe aux concours et il y règne une excellente ambiance.

En 1935 L’abbé Papin quitte Melay, l’activité musicale est en sommeil même si l’abbé Lecoindre lui redonne une certaine vie pendant la guerre.

En 1955 A son arrivĂ©e, l’instituteur, Louis RAIMBAULT, relance vraiment la fanfare. Il organise des rĂ©pĂ©titions 3 jours par semaine par catĂ©gories d’instruments et les sorties reprennent. Il raconte mĂŞme le dĂ©filĂ© du 14 juillet 1957 en ces termes :

« Jour attendu parce que prĂ©parĂ© depuis presque 2 ans. Pour modeste que soit notre prestation, elle est le fruit d’un travail ardu, persĂ©vĂ©rant. Marcher au pas, attaquer ensemble sur le temps, garder le rythme, jouer juste et se fondre dans le groupe, tout cela demande effort et attention Â»

Ce 14 juillet se termine en fanfare par un morceau composĂ© par l’abbĂ© LECOINDRE« La Sigournette Â».

En 1958 Guerre d’Algérie oblige, on remise au placard clairons, trompettes, tambours, grosse caisse …

NEUVY-EN-MAUGES

En 1949 A l’initiative de l’abbĂ© Blond, une batterie fanfare se met en place. Cette « Fanfare Saint Joseph Â» compte au maximum 30 musiciens (tambour, grosse caisse, cymbales, clairon, trompette, cor de chasse).

Elle est dirigée de main de maître par Monsieur Dupuis, receveur de la Poste, et participe aux fêtes locales. Les musiciens ont fière allure, habillés de blanc avec cravate bleue et ceinture bleue et blanche.

A la trompette, Georges Colineau, le charpentier, concurrence Marcel Raimbault, le transporteur et Auguste Bioteau, l’agriculteur. Au clairon on trouve Albert Raimbault et au tambour Joseph Raimbault surnommĂ© « Raimbault tambour Â» qui s’énerve parfois et accĂ©lère le rythme.

En 1954 La fanfare s’inscrit au concours de l’Union d’Anjou qui se déroule le 4 juillet à Rochefort sur Loire et remporte trois prix.

En 1958 Le chef étant muté et le nouveau vicaire n’étant pas musicien, on décide d’arrêter à regret la musique. La fanfare a duré à peine dix ans.

LA JUMELLIERE

Existait-il une musique Ă  la Jumellière avant la 2ème guerre mondiale ?

En 1946 Jean Braud regroupe trois clairons (Léon Cailleau, Pierre et André Abélard) et un tambour pour la clôture de la mission. Jean Braud disparaît brutalement, c’est grâce à Eugène Chiron, aidé de Louis Jan, que la fanfare continue avec bientôt une vingtaine d’éléments. Le prince de Polignac finance l’achat des instruments.

« La fanfare Saint Joseph Â» est lancĂ©e …

En 1949 Elle participe aux fêtes locales, par exemple en septembre à la bénédiction des tracteurs. Son dynamisme laisse présager de beaux jours. Ainsi au concours de Mortagne en 1950, la 1ère médaille récompense le travail des musiciens.

En 1960 La fanfare adhère à l’Union d’Anjou.

En 1977 Après une période de sommeil de 10 ans, c’est la reprise avec Joseph Pézot et on y ajoute une section majorettes pour les sorties, ce qui motive encore plus les musiciens.

En 1988 L’Union d’Anjou dĂ©cide de crĂ©er un centre de formation pour le Sud du dĂ©partement Ă  la Jumellière en lien avec Drain et BaugĂ©. Que de dĂ©placements ! Mais le niveau monte, passant de la 3ème Ă  la 1ère division.

En 1992 La musique prend le nom d’ « EspĂ©rance Musicale Â»

En 1994 En première division nationale de la F.S.C.F., elle obtient le prix d’excellence avec félicitations du jury.

En 2006 L’Espérance, sous la direction de Laurent Musset, continue à engranger les succès grâce au travail et au dynamisme de chacun. Ainsi la Jumellière organise le Concours Régional. Malgré une légère diminution des effectifs, elle reste l’une des meilleures musiques de l’Anjou.

En 2008 Au mois de mai, elle participe encore au Concours National sous la baguette de Julien Roulier.

La tenue des musiciens a Ă©voluĂ© en 30 ans :

d’abord, pantalon bleu marine, chemise blanche, cravate et calot rouges puis pantalon, chemise et béret blancs avec gilet rouge aujourd’hui, chemise mauve et pantalon beige

LA TOURLANDRY

vers 1860 Les frères de Sainte Croix du Mans, alors instituteurs, auraient constitué un groupe de musiciens.

En 1867 Lors de la fête du Sacré Cœur, au reposoir du grand calvaire, les musiciens de la Tourlandry font retentir des airs de fête.

En 1869 La municipalité accorde 100 francs à la Société de Musique pour acheter des gibernes afin d’y ranger les partitions.

En 1888 Une bannière est offerte par Mme Fourchy, propriĂ©taire du château.

La « SociĂ©tĂ© de Musique de la Tourlandry Â» qui comprend 27 musiciens est officialisĂ©e. Les statuts sont les mĂŞmes qu’ailleurs. Cependant un article indique que « Tout musicien qui jouera de son instrument dans la rue est passible d’une amende Â» Le prĂ©sident est alors Jean Baptiste Besnard.

La guerre 14-18 stoppe l’activité musicale

Vers 1920 Grâce à F David, ex clairon caporal, la clique se remet en place.

La longĂ©vitĂ© des chefs de musique est remarquable : Pierre Grenouilleau, chef Ă  29 ans (1867-1892), Georges Davy (1892-1915), Mathurin Bernier (1921-1940 et 1944-1962), Joseph Tessèdre chef Ă  26 ans (1962… et toujours en service)

La musique de la Tourlandry participe à de nombreuses sorties dans les environs dont Cholet et, aux concours de la fédération, où elle remporte palmes et médailles (qui seront accrochées à la bannière).

1928 A Saint Nazaire, au concours interrĂ©gional, la Tourlandry accède Ă  la finale dans la catĂ©gorie « Honneur Â». Elle ne gagnera pas pour une question d’uniformes.

1967 La société de musique fête son centenaire.

1985 Clique et harmonie comptent 35 musiciens.

Depuis une vingtaine d’années, faute d’effectifs, la société musicale est regroupée avec celle de Trémentines.

19° salon  - dimanche 11 octobre 2009


 

LA MOTO ALCYON

La société Alcyon a été fondée en 1902 à Neuilly sur Seine par Edmond Gentil. Construisant d’abord des bicyclettes, Alcyon se mis rapidement à faire des motos et même des voitures vers 1910. La société a connu un démarrage impressionnant avec en 1902 la construction de 3000 bicyclettes, pour arriver en 1909 à 40 000. A tel point que l’usine de Neuilly a été abandonnée pour une autre de 20 000m² située à Courbevoie .

En 1904 sort la première moto. C’est une 350cc, la " 2HP ¾ ", elle est équipée, dit la publicité de l’époque, par " la première marque " c’est à dire un moteur suisse Zurcher et Lothi . Zurcher et Lothi, ZL, Zedel, est une marque indissociable d’Alcyon. Zedel installe une usine à La Ferrière sous Jougne dans le Doubs, en 1906, la ferme l’année suivante et Alcyon prend le contrôle de Zedel.

A la même époque sortent des autos de 6 à 14 ch. avec des moteurs un à quatre cylindres de chez Buchet, Alcyon ou Zedel. Dans les années 20 Alcyon se lance dans la fabrication de cycle cars. La première guerre mondiale transforma l’usine en lieu de réparation pour les avions. L’activité reprend rapidement après l’Armistice. Le 8 mai 1926 est instituée la catégorie "BMA" (moins de 100cc, moins de 30kg, moins de 30km/h, pédales obligatoires, pas d’immatriculation, pas de permis). Alcyon et Motobécane se lancèrent les premiers dans cette voie et cette année Alcyon sorti 110 000 machines. La seconde guerre mondiale remettra à nouveau l’usine en veilleuse. La libération verra sortir de chez Alcyon des cyclomoteurs, vélomoteurs et motos allant de 50cc à 1000cc.

 

Si la sociĂ©tĂ© Alcyon fait le choix de la qualitĂ© et choisi le meilleur matĂ©riel, elle fait aussi très tĂ´t le choix de la promotion et des essais par la compĂ©tition oĂą elle obtient de très bons rĂ©sultats. Les premiers pilotes sont Thomas, Anzani (le futur constructeur de moteurs d’avion), Jamin, Jolly, Canale, Grapperon, Rivière, Contant et …Gentil. C’est une sociĂ©tĂ© sĂ»re, elle est gĂ©rĂ©e avec prudence et sĂ©rieux, elle est la seule Ă  proposer Ă  ses clients le crĂ©dit gratuit. C’est le constructeur qui finance le crĂ©dit !! C’est aussi une sociĂ©tĂ© qui ne manque pas d’imagination : en 1930 elle construisit un side car permettant de rouler sur les rails de chemin de fer. …et Ă  la mĂŞme Ă©poque sortiront des postes de TSF Ă  lampes.

Les rĂ©sultats en course ont Ă©tĂ© nombreux en cyclisme : 14 victoires dans le Tour de France, 12 dans Paris-Roubaix, 13 dans Bordeaux-Paris, ainsi qu’en moto : Raid Paris-Bordeaux-Paris, Coupes diverses, Tour de France, Championnat de France, Championnat du monde, Record du monde, CritĂ©riums, courses de cĂ´te, Bol d’or, GP de l’UMF…sans oublier la participation des machines de stayer des courses cyclistes sur piste.

LE TRIPORTEUR D’AVANT GUERRE PEUGEOT

Le tri à moteur de marque Peugeot a circulé dans toute la France depuis 1939. A Chemillé il a été commercialisé par la maison Morisset.

Le magasin Morisset à Doué la Fontaine

René Morisset fils d’un garagiste auto et vélo, arrive de Doué la Fontaine pour s’installer rue du Marché à Chemillé vers 1920. Avec son épouse Marie-Renée Baulu puis son fils Marcel, René développe son affaire de cycles en y vendant des vélomoteurs et le fameux triporteur.

Le magasin Morisset de la rue du Marché à Chemillé

Joël Morisset s’occupe actuellement du magasin et de l’atelier qui ont été transférés au centre commercial de l’Astrée en 1982.

Sur le podium le jour du salon, JoĂ«l Morisset a prĂ©sentĂ© plusieurs anciens modèles ayant appartenus Ă  son père et grand-père. Il explique : « Ce triporteur a Ă©tĂ© achetĂ© d’occasion et il a Ă©tĂ© restaurĂ©. La maison Morisset en a vendu Ă  de nombreux Chemillois. Personnellement, il nous servait Ă  transporter les bidons d’essence et au dĂ©pannage avec le matĂ©riel que nous dĂ©posions dans la caisse Ă  l’avant.

Des agriculteurs en ont aussi fait l’achat pour assurer le transport des petits animaux de ferme. Artisans, boulangers, bouchers ou charcutiers y mettaient leurs marchandises qu’ils allaient livrer en ville et à la campagne. Car certains triporteurs à moteur étaient munis d’un couvercle.

Ce triporteur Ă  moteur a aussi longtemps Ă©tĂ© utilisĂ© pour la promenade familiale du dimanche. Les enfants s’installaient devant dans la caisse, la mère sur le siège arrière et le papa conduisait Â».

La course de demi-fond

ARTHUR PASQUIER FIGURE LOCALE DE CORON

Arthur Pasquier est nĂ© le 1er mars 1883 Ă  Coulonges-Thouarsais en Deux-Sèvres oĂą son père est menuisier. A 12 ans il participe Ă  une course de vĂ©lo Ă  Amboise, la gagne et se voit remettre 5 francs et une cuisse de porc. Le vĂ©lo sera dĂ©sormais sa raison de vivre. 

Il participe au premier tour de France de 1903 et termine 8e au classement. MĂ©canicien habile il se lance dans le motocyclisme, fabrique lui-mĂŞme sa moto et devient champion du monde en 1908. 

Se dĂ©couvrant une vocation pour le demi-fond il dĂ©bute en 1909 dans cette spĂ©cialitĂ© comme entraĂ®neur, carrière qu’il terminera en 1961 …à 78 ans. Le demi-fond est une course cycliste derrière un entraĂ®neur appelĂ© pacemaker qui se dĂ©roule sur vĂ©lodrome. L’entraĂ®neur pilote une Ă©norme moto (jusqu’à 2000 cmÂł), Ă©quipĂ©e Ă  l’arrière de rouleaux. 

Son rôle est décisif par les manœuvres techniques de course, par son rôle de coupe vent, par la connaissance des mouvements de l’air qu’il exploitait pour favoriser son coureur et gêner son concurrent voisin.

Sur le vélodrome d’Angers

Alors industriel Ă  Levallois-Perret en 1923 Arthur Pasquier achète une maison dans le bourg de Coron. Ensuite il fait l’acquisition d’un terrain sur lequel il fait construire une maison bourgeoise pour l’époque qui portera comme nom « Chez Arthur Â». Depuis, Ă  chaque fois que son emploi du temps lui permet, il vient passer quelques jours Ă  Coron. On le voit alors sur tous les vĂ©lodromes du monde…avec des cyclistes de renom. Un parcours qui lui vaudra le titre de « Prince des entraĂ®neurs Â». Sa carrière se termine en 1961, après 52 ans de demi-fond sur le vĂ©lodrome de Vichy. Sa licence lui ayant Ă©tĂ© retirĂ©e Ă  la suite d’un malaise. Il avait 78 ans. Il dĂ©cède Ă  Paris le 7 dĂ©cembre 1963 et il est enterrĂ© Ă  Coron.

Le palmarès d’Arthur Pasquier

4 fois champion du monde avec Victor Linart

3 fois champion du monde avec Raoul Lesueur

33 titres nationaux dont 6 championnats de France

12 championnats de Belgique avec Victor Linart

2 championnats d’Allemagne avec Victor Linart

2 championnats de Suisse

9 championnats d’Italie

1 championnat des Pays-Bas

1 championnat d’Amérique

L’angevin Roland Jonchère fut entraîné par lui à l’occasion d’épreuves qualificatives pour le championnat de France…

…et bien d’autres stayers (cyclistes) eurent recours aux services d’Arthur Pasquier durant sa longue carrière.

LA COURSE DE DEMI-FOND

Le demi-fond est une compétition de cyclisme sur piste disputée derrière une moto sur des distances variables, en une ou plusieurs manches. Cette épreuve très spectaculaire, qui était de moins en moins pratiquée, avait repris depuis 1958 (hors championnat du monde) derrière des motos plus modernes. Les championnats du monde de demi-fond amateur se sont déroulés de 1893 jusqu’en 1914. Ils ont repris seulement en 1958 pour s’arrêter en 1992.

Les championnats du monde de demi-fond professionnel se sont déroulés depuis 1895. Hormis les deux interruptions pendant les guerres mondiales, ces compétitions ont été organisées jusqu’en 1994.

En 1992 les courses sont devenues "Open" (réunification amateur-pro) et en 1994 elles ont été retirées du programme des championnats du monde. Chez les amateurs, c’est un anglais Léon qui a eu le plus grand nombre de succès, avec 7 titres entre 1904 et 1913, devant le Hollandais Gaby Minneboo, qui a gagné 5 titres plus récemment entre 1975 et 1982.

18° salon  - dimanche 12 octobre 2008

17° salon  - dimanche 14 octobre 2007

Claude LA FOSSE, menuisier dans le quartier saint-Gilles …au XVIIe siècle 

A cette Ă©poque les menuisiers produisaient la menuiserie dite mobile : lits, sièges, tables, buffets, armoires…mais aussi les portes et les fenĂŞtres. A l’origine le menuisier porte le nom de huchier, puis de charpentier de la petite cognĂ©e, avant d’être dĂ©signĂ© dès 1382, par menuisier, ce mot dĂ©rivant de l’adjectif « menu Â». Le perfectionnement de ses outils provoque par la suite une nette distinction entre le mĂ©tier de menuisier et de charpentier Â» (1). (1) D’après le « Livre des mĂ©tiers Â» d’Etienne Boileau

Claude La Fosse s’est mariĂ© Ă  BeauprĂ©au le 29 aoĂ»t 1679 avec Simone Benesteau. Ils auront cinq enfants : Pierre qui va quitter la province assez jeune, Charles qui deviendra clerc tonsurĂ©, Catherine, Marie et Jacques. C’est Jacques qui certainement prendra la suite après le dĂ©cès de son père au mois de juillet 1713. Dans la paroisse Saint-Gilles le menuisier et sa famille habitaient une maison en location. Mais le couple possĂ©dait, de la succession de son Ă©pouse, deux maisons Ă  BeauprĂ©au, une rente sur un bordage annexĂ© au moulin du Pont paroisse de Saint-Pierre de ChemillĂ© et plusieurs quartiers de vignes.

L’inventaire après dĂ©cès s’est dĂ©roulĂ© au mois d’octobre suivant, en prĂ©sence du notaire Ganne, accompagnĂ© de Denis Clouet menuisier Ă  Notre-Dame, chargĂ© de faire l’évaluation de la boutique. Bien entendu les enfants Ă©taient prĂ©sents ou reprĂ©sentĂ©s. La visite s’est effectuĂ©e sur deux journĂ©es car en fin de journĂ©e en octobre il faisait trop sombre dans les bâtiments. Le modeste atelier de La Fosse comprenait plusieurs fenĂŞtres, des croisĂ©es Ă  volets et plusieurs portes Ă  battant en chantier. Il renfermait aussi 60 pieds d’aisil (lattes, planchettes, poutres), autant de limandes (couvre-joints) et un petit lot de planches. A cĂ´tĂ© de tout ce stock il y avait l’ensemble du matĂ©riel et des outils dont se servait l’artisan menuisier : trois Ă©tablis et un tour Ă  bois. Aux cĂ´tĂ©s des marteaux, ciseaux Ă  bois et autres compas de tailles diverses, le dĂ©funt avait laissĂ© varlopes, guillaumes, trusquins, outils de moulure et une scie Ă  fendre…

L’artisan utilisait aussi ciseaux, bédanes et gouges pour ses évidements, ses entailles ou ses chanfreins. Pour percer les trous dans le bois il se servait de mèches actionnées par des vilebrequins. Bien entendu, il en possédait plusieurs sortes et de longueurs différentes. Le sieur La Fosse avait également recours aux rabots et bouvets, ce dernier outil étant un rabot permettant de faire les rainures et les languettes. Et pour finir son travail il utilisait râpes et ustensiles de polissage.


Quartier Saint-Pierre, la Maison pointue a été démolie

C’est un pan du patrimoine de Chemillé qui n’est plus. La Maison pointue située à l’angle de la rue Nationale et de la rue de Valbourg vient d’être démolie.

Délaissée depuis de nombreuses années et devenue propriété de la ville de Chemillé, elle menaçait de s’écrouler. Rachetée aux alentours de 800 € aux Domaines en 2001, c’est lors de sa réunion d’octobre 2003 que le conseil municipal s’est préoccupé du problème de solidité et de sécurité du bâtiment vieux de près de 150 ans.

La remise en état pour en faire des logements avait un coût de 450 000 €, la raser pour y aménager un square a aussi été envisagé.

Début décembre 2006, à la suite d’une décision du conseil prise le 11 septembre précédent, les engins des démolisseurs sont entrés en action.

C’était en quelque sorte la balise d’arrivée à Chemillé, avec une qualité architecturale non négligeable, pour les voyageurs arrivant de la direction d’Angers

Construite vers 1857 par un menuisier

Sur l’ancien cadastre de 1827, le terrain (sans maison) appartenait à Michel Cesbron, ancien maire de Saint-Pierre et industriel au moulin du Pont. C’était l’un des rares biens qui n’ont pas été vendus après la faillite déclarée lors du jugement de l’affaire Cesbron le 22 juillet 1829.

Jean Ouvrard devient propriétaire du terrain en 1855 pour y construire entre 1855 et 1859 sa maison servant également d’auberge (côté rue Nationale), avec un atelier de menuiserie au rez-de-chaussée (côté rue de Valbourg). De nouvelles constructions agrandissant la propriété surviennent vers 1865-1866.

Ensuite c’est une succession de réaménagements, démolitions, agrandissements qui vont se succéder durant 40 ans.

Un dénommé Chollet en devient propriétaire en 1878. Il est dit cabaretier-aubergiste dans les recensements de la population. En 1883 il procède à quelques démolitions ainsi qu’à des constructions nouvelles. Et depuis 1890 rien n’a bougé, pas de démolition lors des plans d’alignement du quartier.

Henri Cailleau agriculteur et chiffonnier achète les biens en 1899 pour les louer à diverses familles. Lui et sa famille résident dans la rue du Côteau où se trouve son exploitation agricole. Ils ne viendront s’y établir qu’en 1926, l’ancienne menuiserie servant d’écurie pour ses bêtes.

Sa veuve y réside encore en 1954 et le sieur Lizée y vend du poisson dans la partie haute.

16° salon  - dimanche 08 octobre 2006

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