Salon des collectionneurs

Le deuxième dimanche d'octobre

32° salon - dimanche 08 octobre 2023

Samedi matin : les plus costauds d’entre nous sont au rendez-vous, dès 09h. L’architecte du salon, Bébert pour les intimes, arpente la salle en décomptant les mètres pour respecter le plan de tables préparé depuis plusieurs jours.                   En amont, Blandine, responsable du salon, a collecté les inscriptions avec rigueur et bienveillance.                                                                                                                                Une fois les emplacements définis, la magie s’opère. Avec méthode, car chacun connaît son rôle : porter, déplier et installer les tables, caler ces dernières pour respecter le niveau, porter les chaises, mettre en place quelques grilles pour de futurs affichages.

Samedi après midi : le service « décoration » entre en jeu. Des nappes enjolivent les tables. Les vitrines sont installées, nettoyées et remplies d’objets de collection. Les chevalets présentoirs sont montés et maintenant prêts à accueillir différentes documentations.

La scène, vide ce matin, accueille au fur et à mesure de la journée des héros de bandes dessinées. On reconnaît Lucky Luke, Bécassine, Michel Vaillant, Superman...que du beau monde !

Côté bar, une petite équipe est en effervescence. Approvisionner les consommables, remplir les réfrigérateurs de boissons et pâtisseries, préparer les cafetières, torchons, décapsuleurs...Du travail de pro !

Un peu de musique nous avertit que la sono est fonctionnelle.

Sur l’estrade, une autre équipe prépare la réception du vin d’honneur. Rien ne manque, table décorée, verres alignés, biscuits. Tout est prêt.

Des exposants, arrivés de loin pour certains, préparent leur stand. Présenter une collection demande du temps et de la patience. Qu’on soit simple exposant, ou exposant-vendeur, le stand doit avoir de l’allure pour attirer le chaland !

En fin de journée, nos 2 gardiens, membres de l’Amicale, installent leur couchage et se préparent à une nuit sereine qui assure la sécurisation des stands.

Dimanche : la journée commence tôt pour les membres de l’Amicale. Les 2 dessinateurs invités pour illustrer le thème retenu (la BD) s’installent. Ils présentent chacun une BD d’un genre différent :

- Jeanne Garnier, fondatrice de l’œuvre du Calvaire en 1842, à l’origine des soins palliatifs en France. (Yann Le Goaec)                                                                                               - Klaus Barbie – la route du rat retrace la vie d’un des plus grands criminels du xx° siècle (Jean-Claude Bauer)

Plusieurs stands sont dédiés à ce thème. On trouve aussi quelques pépites sur des stands hétéroclites. Difficile d’énumérer les trésors présentés et vendus : affiches anciennes – voitures miniatures – timbres – fèves – monnaies anciennes – cartes postales – livres – objets militaires – boîtes de fromage – pierres de collection etc...

La journée se passe dans une ambiance sereine et sympathique. Pour la pause déjeuner, certains profitent d’un food-truck installé devant l’entrée de la salle. Au bar, boissons et pâtisseries complètent le menu.

Ce sont environ 1200 personnes qui déambulent toute la journée. Certains regardent ou découvrent des objets insolites, d’autres achètent l’objet qui leur manque. Acheteurs, vendeurs, curieux, tous repartent satisfaits.

Dimanche 18h : en 2 heures, les membres de l’Amicale rendent place nette, dans le calme et la sérénité, comme une machine bien huilée. 

Dimanche 20h : dîner amical et reposant pour les membres de l’Amicale des collectionneurs.

Nous remercions chaleureusement tous les exposants et les visiteurs.               Bravo et merci à tous les membres de notre association. La participation de chacun permet que ce salon soit un succès.


 

François Xavier Pelletier présente une de ses pièces

Lucky Luke était invité !

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Steamboat Willie 3e apparition de Mickey Mouse au cinéma

Dessins de Jean Claude Bauer et Yann Le Goaëc

Le deuxième dimanche d'octobre

31° salon - dimanche 09 octobre 2022

La préparation de ce salon a été intensive. La perspective de jouer « démasqués » nous a enthousiasmé. Etre à visage découvert face aux visiteurs est agréable et convivial. Quelques nouveautés dans l’organisation ont un peu bousculé nos vieilles habitudes, et se sont traduites avec succès :

- Un food-truck en guise de restauration. Cette expérience s’est avérée positive, à tous les niveaux. Cela nous a permis d’alléger la charge de travail pour ceux qui, pendant de nombreuses années, ont préparé les repas que nous servions près de la buvette.

- Le comptage des visiteurs : expérience inédite et enrichissante. La moyenne des comptages arrive à un résultat théorique de 1667 visiteurs. Ce qui veut dire qu’on peut affirmer avoir accueilli entre 1500 et 1800 visiteurs, ce qui est formidable.

- Le thème LEGO et PLAYMOBIL pouvait paraître surprenant pour les collectionneurs traditionnels que nous sommes. Au fil de la préparation du salon, nous nous sommes rendu compte que ce thème mobilisait beaucoup de jeunes, et de véritables collectionneurs qui ont l’habitude de participer à des salons spécialisés de grande envergure.

Toutes les expositions "LEGO" / "PLAYMOBIL" ont eu un véritable attrait pour les visiteurs. Il faut remercier ici les membres de l’Amicale qui se sont investis dans la recherche d’exposants.


 

François Xavier Pelletier présente une de ses pièces

François Xavier Pelletier présente une de ses pièces

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Steamboat Willie 3e apparition de Mickey Mouse au cinéma

Steamboat Willie - collection Damien BOUYER

3e apparition de Mickey Mouse au cinéma

30° salon - dimanche 10 octobre 2021

L’Amicale des collectionneurs était très heureuse de présenter son 30° salon, après l’annulation du salon 2020, suite à la crise sanitaire.

Cette même crise nous a imposé une organisation qui a nécessité un contrôle strict des entrées et une buvette sans restauration. Toutes ces mesures ont été respectées par l’ensemble des visiteurs.

Nous avons voulu présenter une rétrospective des 30 salons passés, rappelant quelques beaux souvenirs à certains et montrant la dynamique de l’Amicale, qui espère continuer ses activités pendant de longues années encore.

Quelques thèmes marquants ont été mis en avant sur la scène de la salle de l’Avault, pendant qu’on pouvait revoir toutes les affiches des salons passés dans la salle.

Les exposants et le public ont répondu nombreux à cette manifestation, trop heureux de se retrouver et pouvoir échanger à propos de leurs passions. Il y a eu de nombreux achats et trouvailles, à la satisfaction de tous.

Nous préparons désormais le salon 2023, qui aura pour thème « Légo et Playmobil ».

Vérification du "pass sanitaire" à l'entrée

Notre premier visiteur

Un aperçu de la collection de briques de Victor BOUYER

29° salon - dimanche 13 octobre 2019

Le rendez-vous des collectionneurs à Chemillé.

- En fin de matinée le dimanche 13 octobre, Victor Bouyer président de l’Amicale des collectionneurs, accompagné par les membres du bureau a accueilli les élus pour une visite des expositions et des stands installés par une cinquantaine d’exposants. 

Ces derniers avaient pris place dans la salle de l’Avault et proposaient cartes postales, philatélie, bandes dessinées, pièces de monnaie, fèves… et bien d’autres objets ou documents de collection.

.C’est en voisin que Loïc Pichot présentait sa collection de machines à écrire de différentes marques et pays et une partie de sa collection de 10 000 crayons publicitaires.

A côté, Hélène Chignard, venue de Saumur, spécialiste de l’enluminure et de la calligraphie.

. Sur les panneaux d’exposition, au cours de la visite inaugurale, les autorités présentes ont pu découvrir l’histoire de la sténographie, ainsi que la paléographie, les alphabets du monde en timbre-poste ou en cartes postales.

. Des panneaux présentaient aussi des écritures des moines datant des XIe et XIIe siècles et celles de René de Montjean lors de sa prise de fonction en 1535 au titre de 25e seigneur de Chemillé. Il rendait aveu à son suzerain, l’évêque d’Angers de ses terres sises en la baronnie de Chemillé. Dans les textes il est écrit « Mon châtel (château) et donjon, ville et parclouses (prés fermés) d’icelle, cohue (agglomération), ma halle et place marchande avec sa motte dans la ville…. ».

Suivent les aveux concernant les marchés et foires…

« … les droits relatifs au marché chaque semaine de l’an au jour du jeudy et six foires en l’an… ». Puis il est précisé « Les denrées et marchandises sur lesquelles mon prévost prend chaque année un chef-d’œuvre…

. Sur chaque coutelier qui demeure en la dite ville, un couteau pour essoriller les larrons qui auront gagné à avoir l’oreille coupée.

. Sur chaque cordier vendant cordes au jour de marché, la corde la plus solide pour pendre les larrons.. »

28° salon - dimanche 14 octobre 2018

Le 28° Salon des collectionneurs a réuni des collections insolites : 

Pots de chambre, boîtes pour brosses à dents,outils de géomètres, étuis de préservatifs, lingettes de lunettes, modèles réduits de camions personnalisés.

Bien entendu les habituels exposants professionnels et particuliers étaient présents pour y faire des affaires.

Sourire aux lèvres, Chantal Brouillet, venue de Haute-Goulaine, présentait de multiples espèces de pots de chambre. « Une collection née lorsque je me suis mariée. Ma belle-mère m’a offert un modèle de vase de nuit orné de moustache. De puis, ma collection s’est étoffée et j’en possède plusieurs dizaines ». On y trouve des pièces d’exception, comme cet escabeau de bibliothèque, qui, en deux secondes se transforme en cuvette de WC. Il y a aussi ce fameux bourdalou que les dames utilisaient lorsque le besoin devenait pressant. Chantal Brouillet est une “pissadouphile”.

Muriel Blondet et son mari Yves sont venus de Malville. Ce sont des multi collectionneurs puisqu’ils gardent les jetons de chariots en métal, les tapis de souris publicitaires, les pipes et leurs accessoires, les pulvérisateurs de plantes d’intérieur et aussi la framboise sous toutes ses formes. A Chemillé, ce sont des boîtes anciennes de brosses à dent qu’ils ont présenté au public.

« Des objets en porcelaine ou en faïence, les ancêtres de nos verres actuels. Notre passion est née il y a cinq ans après une découverte en brocante. L’objet nous a intrigués car il n’est pas courant. Dans les salons nous aimons expliquer l’utilité de ces objets et faire partager avec le public. Il n’y a pas que l’esthétisme qui compte. Cet objet est lui aussi tombé en désuétude, après avoir fait son trou dans les familles bourgeoises des années 1800 à 1940. La salle de bains et l’eau courante ont sonné le glas de ces boîtes. Nous en possédons près de 150 de formes différentes ».

Les emballages de préservatifs de Jacques Corvaisier 

Venu de Château du Loir, Jacques Corvaisier possède de nombreuses collections qu’il présente régulièrement dans les différents salons. A Chemillé, il a présenté ses étuis de préservatifs.

- Les origines ? 

« Je suis multi collectionneur depuis plus de 50 ans et depuis 20 ans je collectionne les étuis de préservatifs de tous les continents. Une collection qui a démarré bêtement suite à un pari fait entre amis et qui depuis cette date a fait son chemin.

Ces supports publicitaires ou messages préventifs peuvent prendre des formes étonnantes plus ou moins bizarres ».

- Comment les trouver ? 

« Suite à cette idée lancée, les approvisionnements ont débuté et la récolte est devenue très fructueuse auprès des proches et amis. Des exemplaires proviennent aussi de concerts, lieux où il s’en distribue beaucoup. Il s’agit d’un support publicitaire pour beaucoup de sponsors à l’occasion d’évènements mais aussi pour les institutions, des marques ».

« Aujourd’hui, ma collection se compose de plus de 800 pièces françaises et étrangères provenant de nombreux pays : Etats-Unis, Chine, Albanie, Pays arabes… Pour cette collection je suis un sexosécurophiliste ». 

- Des expositions ? 

« Je présente cette collection d’emballages de préservatifs dans le cadre de salons un peu partout en France. Et en 20 ans, je n’ai rencontré qu’un seul collectionneur. Mais je pense que d’autres personnes doivent aussi en collectionner. Avec mon épouse, nous présentons aussi, en fonction des demandes, d’autres collections : médailles, whisky, bagues et boîtes de cigares, poupées russes, fèves des rois mises en scène, objets sur la bières… »

Jo Courtais habite la Chapelle-Saint-Florent. Cet ancien maçon a présenté sa fabuleuse collection d’outils de géomètre qu’il complète depuis une vingtaine d’années. « Ils fonctionnent tous. On pourrait encore s’en servir. Alors que maintenant, pour faire un chantier il faut des piles pour faire fonctionner les appareils ». Les outils de géomètre de Jo Courtais

Retraité à la Chapelle-Saint-Florent, Joseph Courtais collectionne les outils de géomètre. Il est instrugéomètrophile. Il a présenté une partie de sa fabuleuse et insolite collection lors du Salon de Chemillé.

- Comment ça a commencé ? 

« J’ai exercé comme mon grand père le métier de maçon. Et c’est lui qui m’a confié son premier matériel comprenant entre autre un niveau à eau. Il a fait ce métier de 1910 à 1950. Je parcours les brocantes pour chercher des pièces manquantes. A ce jour je dois posséder une centaine de pièces différentes, plus ou moins grosses. On m’a donné le nom de instrugéomètrophile ».

- Dans quel but ? 

« Mon objectif est de réunir et conserver un maximum d’anciens instruments utilisés dans le passé par les géomètres, pour leurs travaux sur le terrain. Il est important de les sauvegarder pour les générations à venir. Car aujourd’hui le métier a bien changé. J’ai toute une documentation sur les établissements Henri Morin, le plus grand fabricant d’outils de géomètre ». - Qui les utilisait ? 

« Les experts fonciers, géomètres et bien sûr les maçon se servaient de ces outils indispensables à leur métier. Il s’agit de téodolites, de niveaux d’eau, d’équerre optique, de pantomètres ou de mire. J’aime bien les montrer, mais c’est un gros travail de déménagement, puis, d’installation. Pour moi c’est un plaisir de pouvoir expliquer aux jeunes générations comment travaillaient nos ancêtres ».

Benoît Poilane, Chemillois depuis un an profite de son temps libre pour personnaliser des camions de poids lourds modèles réduits. « J’ai démarré il y a 12 ans lorsque je suis tombé en admiration devant un modèle réduit. Je l’ai ensuite repeint avec mes idées. Je les démonte entièrement afin de les réparer, de changer certaines pièces et de les améliorer en les personnalisant. J’imagine le dessin que je vais reproduire sur le tracteur et la remorque. Il faut beaucoup de patience. Je compte un bon mois pour finir le camion que j’ai commencé. Je fais tout au pinceau, à la peinture à l’huile ou à l’eau ».

Bruno Blandin spécialisé en bandes dessinées

Pour la première fois, dimanche, le Salon des collectionneurs a accueilli un exposant spécialiste de la bande dessinée. Bruno Blandin est venu de la Mayenne pour présenter ses trésors.

« Je suis collectionneur de bandes dessinées depuis de nombreuses années, j’ai décidé de créer une auto-entreprise. Me faire plaisir, au moins essayer et on verra si ça marche. Donc j’en suis à ma 3e année, pas de regrets. Ca ne me permet pas encore de vivre, j’ai un mi-temps à côté, en école, entretien et divers. Mais les affaires progressent ». « Pour me procurer des BD, pas de soucis. J’arpente les vide-greniers, j’ai des suivis internet et de nombreux contacts avec d’autres revendeurs, particuliers ou professionnels. Je reste dans mes domaines de compétences. Je suis déjà débordé, donc… pas la peine d’en rajouter ». « Pour ma collection personnelle je me limite à près de 3 000 ouvrages, et ça tourne en fonction des humeurs. Par manque de place, j’essaie de rester raisonnable. Coté stand, je me déplace avec près de 2000 BD ».

Les plus demandées ? 

« Chez les jeunes filles : Lou ! Sites, Nombrils… Pour les jeunes garçons : Toto, Ducobu… Les personnes âgées recherchent Tintin, Sylvain et Sylvette pour faire découvrir à leurs petits enfants ce qu’ils lisaient. Ensuite il y a les gros classiques pour M. tout le monde : Lucky Luke, Astérix… Les classiques pour les petits collectionneurs : Blueberry, Michel Vaillant, Tuniques bleues… Bref, il faut avoir de tout ! Mais les 9/10e de mes BD vendues sont des années 1980 à 2000 ».

27° salon  - dimanche 08 octobre 2017

Le salon se prépare longtemps à l’avance… … Dès la fin de 2016, lors d’une réunion mensuelle il a été décidé de choisir le « thème du bistrot » pour les expositions centrales.

 Puis ce sont les réservations de salles, de matériel, les autorisations.

 Dès le mois de mai Jacqueline procède à l’envoi postal des fiches d’inscriptions pour les professionnels et les particuliers… …Jean-Pierre se charge d’envoyer par mail ces mêmes documents aux personnes qui ont donné leur adresse Internet. Il faut aussi penser à contacter des collectionneurs extérieurs intéressés pour présenter leur collection sur le thème choisi.

 Dans les mois et semaines qui précèdent les adhérents se chargent de faire la promotion du salon en distribuant flyers et affiches.

 Il ne faut pas non plus oublier de passer les commandes pour les plateaux repas, l’approvisionnement du bar et les sandwiches. C’est l’affaire de Robert, Jacqueline, Noëlle et Ghislaine.

 Le vendredi précédant le salon c’est plusieurs tours qu’il faut faire entre le local et la salle de l’Avault afin de transporter tout le matériel nécessaire aux expositions. Un matériel qu’il faudra remettre en place le dimanche soir.

 Le samedi chacun trouve sa place pour aligner les tables en suivant les consignes de Bébert… … Jean-Pierre, Victor et d’autres se chargent de présenter les expositions dans les panneaux, complétées par celles prêtées par le club philatélique de Cholet.

Pendant ce temps on s’active sur le podium pour mettre en place les expositions et habiller les mannequins… Blandine, Christiane, Marie-Jo reçoivent les coups de main des épouses des collectionneurs.

Aux alentours de 17 heures, tout est fini, les objets les plus fragiles ou précieux sont en sécurité dans les vitrines. Il est temps de penser à prendre des forces au bar qui a été installé.

Puis une équipe part poser des flèches de direction en ville. . Au retour les premiers exposants commencent à s’installer. Dominique et Daniel préparent leurs duvets pour rester de permanence pendant la nuit.

Les pichets de Vincent Raballand, picariophile

Dans le cadre du Salon des collectionneurs de Chemillé, Vincent Raballand a présenté une partie de sa collection de pichets en forme de tonneau.

Rencontre : 

Qui êtes-vous ?

« J’ai 52 ans et je suis chauffeur d’engins au Conseil Departemental de Loire Atlantique. J’habite à Bouaye en banlieue Nantaise .Je suis Picariophile (collectionneur de pichets) depuis 1995 et j’en possède à ce jour un peu plus de 500 ».

Vos débuts ?

« Le virus à commencé quand nous avons racheté la maison de mes grands parents, dans la cave se trouvait deux pichets et un cendrier publicitaire d’un marchand de vins de Rezé, près de Nantes. Comme j’ai toujours eu un faible pour les publicités, quelles qu’elles soient du fait de leur support et de leurs couleurs, tape à l’œil. Je me suis intéressé à ces pichets quand je me suis aperçu que l’on pouvait en trouver d’autres dans les vides greniers et autres brocantes ». Des formes ? « Il en existe des jaunes et des blancs. Aucun n’étant signé, il est difficile de les dater, hormis ceux ou la publicité fait état d’une date. Soit 1937 pour le plus ancien et 1979 le plus récent en sachant que dans les livres, on les donne autour des années 1950 ».

Mais aussi ?

« Je collectionne aussi les cendriers publicitaires et quelques objets en rapport avec le Muscadet. Ce n’est pas facile de se limiter quand on à le virus de la collection surtout qu’après, il faut exposer et montrer ses collections et cela entre quatre et huit fois par an. A chaque fois, il faut compter 2 h 30 d’installation et presque autant à ramasser. Il y a aussi les trajets, en sachant qu’on peut se déplacer à plusieurs centaines de kilomètres de chez nous ».

Cette année le thème des expositions portait sur le bistrot. Une ambiance bistrot a été mise en place sur le podium avec la reconstitution d’une salle de café avec de nombreux objets et réclames de l’époque : bouteilles siphon, tire-bouchons, moulins à café, tapis de cartes publicitaires….

Les premiers visiteurs sont arrivés dès 9 heures. Les membres de l’amicale étaient à leur poste pour accueillir exposants et chineurs. Une soixantaine de stands de professionnels et amateurs présentaient des objets variés pour la vente ou des échanges : cartes postales, timbres, monnaies, pin’s, fèves et bien d’autres documents anciens. Certains exposants sont venus de très loin : Verdun, La Roche-sur-Yon, Blois, Mayenne, Bretagne…

Au moment de l’inauguration officielle, le président et les membres de l’Amicale ont accueilli les élus de Chemillé-en-Anjou : Christophe Dilé, Lionel Cottenceau ainsi que Hervé Martin, conseiller départemental. La fréquentation a été meilleure qu’en 2016, aussi bien le matin que l’après-midi.

LE RITUEL DE L'ABSINTHE

Pour consommer de l’absinthe, il vous faut un verre à absinthe, une cuiller à absinthe, un sucre et de l’eau fraîche. Première étape, servir un peu d’absinthe au fond du verre. On place ensuite la cuillère sur le verre, avec un sucre ou un demi-sucre sur celle-ci. Vient alors le moment de verser, goutte à goutte, l’eau fraîche sur le sucre. L’absinthe se brouille petit à petit en libérant tous ses arômes. Une fois le sucre dissout, on doit avoir environ 4 volumes d’eau pour un volume d’absinthe. Il reste à mélanger, pas trop longtemps surtout, et c’est prêt.

Puis dès 18 heures il faut débarrasser puis ranger. A 19 h 30 la salle était vide, le matériel du club retrouvait son local et chacun a pû fêter cette 27ème édition autour de la table.

HISTOIRE DES BISTROTS A CHEMILLÉ

En 1856, année du premier comptage officiel par la Préfecture, il y avait 86 cafés et bistrots à Chemillé (pour 4700 habitants) et 72 dans les dix autres communes du canton..

26° salon  - dimanche 09 octobre 2016

Ce dimanche 9 octobre, l’Amicale a organisé son 26e Salon des collectionneurs sur le thème des sports de ballons. 

 

Les 40 membres ont passé de nombreuses heures pour la préparation, la mise en place des expositions et de plus de 320 mètres linéaires de tables, dans la salle de l’Avault mise à notre disposition par la commune.

Cette année l’espace dédié aux exposants était complet avec la présence de plus de 60 stands de professionnels et particuliers. Des négociants qui viennent de toute la France pour proposer vieux papiers, monnaies, timbres, pin’s, cartes postales, livres, fèves et bien d’autres trésors.

Chaque année nous choisissons un thème d’exposition que nous pouvons rapprocher de la région de Chemillé afin d’y présenter un peu d’histoire locale. Ce qui demande des recherches et de nombreux contacts avec des anciens joueurs et joueuses pour trouver les noms sur les photos, des anciennes tenues, des objets. Le public a ainsi pu retrouver les origines du basket, du football masculin et des équipes féminines, du hand-ball ou du rugby. Nous entrons aussi en contact avec des collectionneurs du thème venus d’autres horizons que nous rencontrons dans les salons. Un long travail de recherches et de contacts que nous démarrons au printemps.

Pascal Batardière de l’amicale de Chemillé présentait ce qu’il possède sur le SCO, club de football d’Angers évoluant en ligue 1.

Yves Challet de l’Amicale de Chemillé présentait une trentaine de disques publicitaires 33 tours sur les équipes de foot surtout : des pictures discs.

Jean Valette est venu de la Loire, à côté de Saint-Etienne pour exposer des centaines de bouteilles de coca et de bières sur le thème du foot, basket, volley…

Bernard Marie-Besnier d’Orvault a étalé sur les tables ses différents objets sur le FC Nantes.

Joseph Leroy de la Tessoualle présentait des centaines de cartes postales représentant des vues de stades français et étrangers ainsi que celles de joueurs.

Nous avions aussi la présence de plusieurs membres du club des supporters de Saint Etienne de la Chapelle du Genêt, petite commune près de Cholet. C’est l’un des plus importants clubs de supporters du pays en nombres d’adhérents.

Le club philatélique de Cholet a installé une exposition de timbres sur le thème : un sport universel, le football.

Comme chaque année nous avions aussi la présence de membres de la section généalogique de la Société Lettres et Arts de Cholet.

Yves Challet, collectionneur de disques publicitaires,  présentait une sélection sur les sports de ballon.

Quel est le nom de votre collection ?

Je suis un discopubliphile, collectionneur de disques publicitaires. Ce sont des disques hors commerce, qui étaient échangés contre des points ou bons découpés sur certains emballages de produits, ou donnés aux détaillants ou fournisseurs par les grandes marques. Tous les secteurs d’activité ont utilisé le disque comme support publicitaire (comme le porte-clés) l’alimentation, les boissons, le tabac, les banques, les sports, les agences de voyages, la restauration, l’habillement, les bijoux et produits de luxe, l’automobile .

Comment avez-vous démarré ?

Je gardais les disques de Jacques Brel et lors de mes recherches, je découvrais régulièrement des disques souples publicitaires de produits alimentaires de mon enfance. Ils n’avaient alors aucune valeur commerciale et n’intéressaient pas encore les professionnels du disque, le plus souvent je les négociais en bonus de mes achats. Ainsi a débuté ma collection de disques publicitaires.

Et le Picture-disc publicitaire ?

Je dispose actuellement de 4 000 disques publicitaires (vinyles, CPS, cartons, disques souples). À cette collection, il me manquait le fleuron : les Picture-Discs publicitaires. C’est un vinyle qui n’est ni noir ni colorisé mais qui représente une image, il existe en 33 et 45 tours. L’arrivée d’Internet a largement facilité cette nouvelle recherche et ce d’autant plus que le Picture-Disc est rare en France, délaissé en raison de la reproduction du son de qualité médiocre du fait de l’image papier implantée sous le sillon du disque. En dix ans, j’en ai trouvé environ 500 ». Le disque cadeau remonte à 1924 en France.

Yves Challet ne fait pas que collectionner. Il est aussi intarissable sur l’historique du disque et très précis dans les dates d’invention et de mise sur le marché :

En août 1877 Thomas Edison invente le premier phonographe : c’est un enregistrement sur feuille d’étain collée sur un cylindre. L’inconvénient, il ne peut être dupliqué. Dix ans plus tard, Emile Berliner, ingénieur allemand met au point le premier véritable disque. C’est un flanc de zinc de 30 cm de diamètre, enduit de cire, tournant grâce à une manivelle, sur un appareil appelé gramophone. On est donc passé de 120 tours/mn à 100, 90 puis 80 et enfin 78 tours/mn ». La fabrication du disque 78 tours a cessé dans les années 1950. « Car en 1947 aux Etats-Unis, c’est la naissance du 33 tours appelé à remplacer avantageusement le 78 tours. En 1951, la France crée le 45 tours single. En 1983, c’est l’apogée du 45 tours avec 70 millions d’exemplaires vendus en France. Mais c’est le début de la fin pour les vinyles qui ne sont plus fabriqués à partir de 1991. Le compact-disc arrive… » « En France, le 1er disque cadeau ou disque publicitaire, en échange de bons, date de 1924 : le chocolat IBLED en est le précurseur. À la fin des années 1920, le Printemps fait cadeau aux enfants de petits disques illustrés 78 tours en carton : Discoflex- Baby, de diamètre 15 cm, avec une chanson pour enfant sur chaque face. La Samaritaine et le BHV imitent rapidement le Printemps, ils offrent des disques aux clients. Je possède plusieurs centaines de Picture Discs promotionnels à caractère publicitaire ou événementiel, représentant par exemple une voiture, une équipe de Football, des jeux olympiques, une foire internationale ».

Pascal Batardière adhère à l’Amicale des collectionneurs de Chemillé depuis de nombreuses années. Il a démarré avec les petites voitures, les miniatures de trains et les pipes. Mais il a tout revendu pour se consacrer à sa passion : le football.

 Comment ça a commencé ?

Tout a démarré en 1976 lorsque j’avais 7 ans. J’ai assisté à mon premier match en direct entre le club d’Angers, alors en 1re division et celui de Saint-Etienne avec Platini et Rocheteau. C’est pour moi un souvenir inoubliable. Ensuite j’ai regardé les matches à la télé, mais sans trop garder d’objets et de souvenirs ».

Et depuis ?

Depuis 18 mois je me suis mis à collectionner quelques trucs, dont les images Panini. Actuellement j’en possède au moins 2 600 différentes. Lorsque j’ai des doubles j’échange avec d’autres en direct ou sur Internet. J’augmente ma collection en commandant en direct les nouvelles séries ou en me rendant dans les lieux de vente. Je garde aussi les écharpes au nom des clubs de tous pays. Je dois en avoir 60 différentes. J’envisage aussi de garder les différents ballons ».

Et le SCO d’Angers ?

Je suis né à Angers et je trouve normal de supporter le club. Je m’y concentre depuis sa montée et bien sûr je ne rate aucun match à domicile. Pour les rencontres extérieures je suis devant mon poste de télé et en tenue de supporter avec short, maillot, casquette et foulard aux couleurs du SCO. C’est comme si j’étais dans les gradins. Je me rends à Angers pour récupérer les nouvelles affiches et photos que je fais signer. J’ai rencontré tous les joueurs avec qui j’ai échangé lors de leurs entraînements. Je découpe tous les articles du Courrier de l’Ouest que je conserve soigneusement dans des albums. J’ai exposé cette collection au salon de Chemillé en octobre 2016 .

Joseph LEROY collectionne les cartes postales de stades 

Habitant la Tessoualle depuis 1988, Joseph Leroy est venu présenter une partie de sa collection de cartes postales des stades de foot lors du Salon des collectionneurs du 9 octobre. Rencontre avec ce passionné.

 Comment a démarré votre collection ?

 Passionné de sport en général, j’adore surtout le football. A la grande époque, j’ai été un fervent supporter des Verts de Saint-Etienne. Mais je ne mets que très rarement les pieds dans les stades. Je collectionne depuis bien longtemps. Tout à commencé par France football dont j’étais un fidèle lecteur. Puis j’ai été attiré par les billets d’entrée sur les stades lorsqu’ils étaient différents à chaque lieu. Maintenant ils sont uniformes. Je collectionne les cartes postales depuis 1990 ».

Combien de cartes possédez-vous ?

Je dois en posséder entre 10 et 12 000. Elles sont en albums et viennent des stades du monde entier : Milan, Madrid, Mexico. Mais je n’y suis jamais allé. Tout se passe par courrier. J’ai aussi dans mes albums des cartes de petites communes rurales de France que je classe par département ».

 Des cartes de joueurs ?

Actuellement je recherche les cartes représentant les joueurs professionnels évoluant en championnat de France. Soit seuls en gros plan, soit en équipe. Je les envoie aux joueurs qui me les retournent avec leur dédicaces ».

 Comment les trouvez-vous ?

Je vais dans les salons comme celui de Chemillé. Et depuis 1990, je me suis aussi constitué un solide réseau. Nous sommes une centaine à échanger. Et comme moi, la plupart des collectionneurs ne vont pas sur les stades. On se contente de suivre les matches devant notre téléviseur ».

Jean Valette collectionneur de boites de boissons sur les sports 

Jean Valette est venu de la Loire, près de Saint-Etienne, le dimanche 9 octobre pour présenter sa collection de boîtes de bières sur le thème du ballon lors du salon des collectionneurs.

Comment avez-vous débuté ?

Comme d’autres vont à la chasse, à la pêche, jouent aux boules, aux cartes, moi j’ai fait le choix de conserver des boites de consommation de liquide et régulièrement je sillonne les magasins de ma région, en vacances, en voyage, je suis un vrai passionné qui peut presque parler de patrimoine dans le domaine de l’emballage de liquide de boisson. Je ne suis plus en activité, j’ai appris et exercé le métier de fraiseur pendant quarante ans. Je collectionne les boites de bière depuis mon service militaire effectué en Lorraine, de mars 1967 à juin 1968.

Pourquoi la bière ?

La boite de bière (conditionnement récent à l’époque mais étant aussi une découverte pour moi), je ramenais donc en souvenir les emballages du contenu en l’occurrence la bière que je découvrais, qui se consommait comme tout militaire hors de son univers traditionnel et qui plus est, dans l’Est de la France. Le design des boites était surtout axé sur les divers noms de Brasseries. Puis des séries de six boites, de douze boites sont apparues. (train, animaux, montgolfières puis paysages, pin-up. Le but non avoué était non seulement de continuer à faire connaitre cet emballage pour liquide mais de fidéliser les clients habitués eux à la bouteille ou la bière pression et je suis tombé dans le panneau.

Et le Coca ?

Les boites de sodas sont apparues sur le marché et bien sur les boites de Coca-cola. Quelque soit le sport, la boite est un excellent support (Jeux olympiques, Tour de France, Coupe du Monde ou grand club, Euro de foot, Rugby…) Je me suis aussi beaucoup intéressé à l’évolution de la boite qui pesait près de 80 grammes en 1935 aux USA, pour n’en faire que seulement 20 de nos jours. Véritables prouesses techniques pour un contenant éphémère dirons-nous. Autrefois sans ouverture et aujourd’hui 100% recyclable avec sa languette solidaire qu’il suffit juste de presser pour consommer le produit contenu à l’intérieur, sans blesser le consommateur. J’ai eu la chance de visiter 2 usines de production de boites (1 d’acier et l’autre d’alu) et une usine d’embouteillage. Ma passion a surpris et j’en ai été bien récompensé…..

Comment classez-vous votre collection ?

Pour garder ma collection dans le meilleur état possible, j’ai fabriqué des boitiers faciles à exposer et à transporter. Je possède environ 20 000 boites de bière, 6 000 sans alcool (Sprite, Orangina, Perrier, 7UP, Oasis, Schweppes, cola, Fanta &…. Je possède plus de 12 000 boites de Coca-cola (rouge, zéro, ligth, sans caféine, diet…. Je présente une partie de ma collection lors de salons. Beaucoup de visiteurs sont surpris, espérant faire des émules ou récupérer de nouvelles boites sait-on jamais ….. C’est beaucoup d’heures consacrées aux recherches, beaucoup de kilomètres mais souvent de belles rencontres avec d’autres passionnés de collections diverses. ----------------------------------------------------------

Le football féminin à l’Olympique 

1975-76

1978

1978

1981-82

La création de l’équipe féminine de football à l’Olympique remonte à l’année 1975, à l’initiative d’un groupe de filles qui commence à s’entraîner avant de former une équipe. Deux sœurs, Brigitte et Pascale Poireau, ont un père dirigeant, Bernard, qui va s’investir et permettre de créer la section féminine. N’ayant pas les compétences techniques, il va convaincre un joueur, André Banchereau, de devenir entraîneur de cette section. Un duo très complémentaire qui va perdurer une dizaine d’années. André Banchereau explique « Le premier noyau est de qualité, travaille beaucoup, l’ambiance est très bonne et le club joue le jeu. Aussi les résultats arrivent rapidement… … Dès la seconde année (1976/77), l’équipe arrive dans les premiers rôles et se voit offrir une montée en région qui est refusée, nous n’étions pas prêts.

Une première finale de coupe de l’Anjou contre Chacé-Varrains est perdue 2 à 3. Deux joueuses vont participer aux sélections de l’équipe du Maine-et-Loire : Marie Agnès Courant (gardien de but) et Marie-Odile Onillon (attaquante). Deux autres vont s’inscrire au stage d’animatrices de football avec succès : 1re place pour Marie-Odile Onillon et 4e pour Brigitte Colineau.

Le rayonnement de l’équipe va s’étendre avec la venue de joueuses d’autres communes : Saint-Lézin, La Jumelière, Melay, Valanjou, La Salle-de-Vihiers,…. D’autres sont attirées par l’ambiance. Mais notre but était d’abord de fonctionner avec des jeunes de Chemillé ou des alentours, pas de recruter. Nous voulions privilégier l’enracinement local.

Puis retour à une seule équipe senior. Mariages, études, travail en éloignent un certain nombre… … En 1980-1981, une équipe cadette commence à émerger ».

En juin 1984, André Banchereau qui est également devenu vice-président du club va démissionner pour un désaccord avec son président. La section féminine va péricliter en quelques années.

Saison 1977-1978, une grande année pour les filles « La saison sportive 1977-1978 a été une grande année pour les filles » souligne André Banchereau. En championnat : l’Olympique féminin termine première de son groupe avec 48 points devant Croix-Blanche OS d’Angers (club jouant au niveau national actuellement). « Ce qui se traduit par une montée en championnat régional. L’équipe remporte la coupe de l’Anjou à Trélazé contre Saint Pierre Montlimart ». C’est aussi la création d’une seconde équipe senior. « On comptait alors 27 joueuses seniors. Une superbe période de grande amitié, de solidarité, le plaisir d’être ensemble pour l’encadrement et les joueuses et de partager les déceptions et les grands moments » se souvient André Banchereau qui est sur la droite de la photo lors de la remise de la coupe de l’Anjou.

Football : l’Étoile sportive à Notre-Dame 

ETOILE 1941

ETOILE 1942

ETOILE 1943

L’Étoile sportive de Chemillé a été créée le 25 février 1918 dans le but de préparer militairement les jeunes hommes de Notre-Dame. Forte de 60 adhérents dont 35 de moins de 20 ans, cette société est appelée à se développer. Quelques mois plus tard le préfet envoie des renseignements au Ministre de l’Intérieur concernant cette nouvelle société. « Son siège est rue Nationale et ses tendances sont plutôt religieuses. Toutefois elle se consacre avec dévouement à son rôle de préparation militaire en accord avec les autorités. La société a été organisée par la municipalité aidée du clergé ». Elle est dirigée par le président Trottier, notaire, le vice président Tharreau, retraité, Oger, tanneur assure le secrétariat, Thézé, industriel s’occupe de la trésorerie et le minotier Tharreau des Quatre-Moulins vient donner de l’aide. En 1921 le siège étant rue des Venelles, l’Étoile demande à l’Union départementale l’agrément, qui lui permet de participer aux concours et d’obtenir avantages et récompenses accordés par le Ministre de la guerre.

Football : la Vaillante à Saint-Pierre 

VAILLANTE 1920-21

VAILLANTE 1920-25 ...?

Deux années après Notre-Dame, le 16 novembre 1920, Saint-Pierre crée son club sportif sous le nom de la Vaillante

La société a pour but de « développer les forces physiques et morales des jeunes gens, de les former au régiment en facilitant ainsi le rôle des instructeurs. Ces jeunes gens ainsi préparés feront des soldats de choix, futurs caporaux et brigadiers ».

Les adhérents, âgés de 14 à 19 ans, sont au nombre de 33. Un chiffre qui pourrait être porté à cinquante. En effet les 33 adhérents sont presque tous fournis par l’agglomération de Saint-Pierre. La campagne comprend au moins autant de jeunes gens. Une société bien organisée attirerait une bonne partie de ces jeunes » explique à l’époque le président de la société Louis Gourdon du château de Salboeuf. Louis Frémondière (maire de 1919 à 1920) en est le vice-président, Bernard Baugas de la Roche assure le secrétariat et Francis Baumard, charpentier rue Nationale gère la trésorerie.

Lors de la demande d’agrément en juin 1921, le sous-préfet s’adresse à son supérieur « Est-il bon de faire agréer en même temps les deux sociétés de Chemillé ? Il serait même désirable que l’Étoile le soit la première, elle est la plus ancienne ». Fin 1925 il ajoute « L’autorité supérieure doit prendre des mesures pour réduire le nombre de sociétés. S’il envisage de fusionner celles de Chemillé, il faut surtout les consulter. Elles sont hostiles à toute idée de fusion. Mais il apparaît pourtant logique de n’en laisser qu’une à Chemillé » ajoute le sous-préfet.

A Chemillé, l’Etoile et la Vaillante ont fusionné…mais en 1966 seulement. C’est la création de l’Olympique football, avec plusieurs sections sportives qui vont, par la suite, prendre leur indépendance.

 

Le basket à Chemillé  : à l’origine un club dans chacune des paroisses Au début deux clubs ont fonctionné indépendamment sur Chemillé, l’un à Notre Dame, l’autre à Saint-Pierre.

1960-1965 Basket N.D. Chemillé

Basket St. Pierre de Chemillé

1965 Basket Chemillé

L’Avenir à Notre-Dame Début 1952 les basketteuses de Notre-Dame ne peuvent pas s’entraîner sur le terrain de Bon Secours autant qu’elles le désirent, le terrain, non couvert n’étant pas souvent en bon état. Grâce à la direction de l’établissement de filature de Saint-Antoine les entraînements n’ont pas été interrompus au cours de l’hiver 1951-1952.

En août 1955, le curé de Notre-Dame écrit dans son bulletin paroissial « Les ouvriers sont sur le terrain de Bon-Secours et préparent activement un magnifique terrain de jeu, sous la haute direction d’un ingénieur très qualifié ». L’inauguration a lieu le 23 octobre 1955.

Plusieurs noms ont marqué les premières années du basket à Chemillé : Paulette Grelet la présidente, Françoise et Andrée Cernois, Françoise Broquin ou Joël Tornier. En mai 1977, il est question de réorganiser et structurer le bureau de l’Avenir basket.

L’Étoile des Mauges à Saint-Pierre

Créé vers 1955-1960, le club de Saint-pierre jouait sur un terrain en terre battue près de la salle du Prieuré, dans la cour de l’école.

Il n’y avait qu’une équipe de filles qui se retrouvaient pour les entraînements sous la responsabilité de Françoise Bourrigault. Rattaché à la Fédération de basket-ball, le club disputait les championnats. « Nous avons même fait un match à Cossé-le-Vivien, le voyage étant alors assuré par un véhicule du garage Vincent. Leur fille Christiane jouait dans l’équipe.

Sur place les rencontres contre Notre-Dame, étaient très tendues » se souviennent Colette Clémot et Monique Onillon-Grenouilleau. Parmi les autres filles ayant joué à l’Etoile nous pouvons citer Thérèse Abélard, Madeleine Viau, Suzanne Thomas, Monique Onillon.

Vers la création de Chemillé basket

Un article de journal daté du 6 juin 1973 annonce : « Olympique basket. En vue de la création d’une école de basket-ball pour la saison 1973-1974, les jeunes gens nés de 1959 à 1963 inclus et désirant pratiquer ce sport sont priés de s’inscrire au plus tôt chez Alain Morin rue des Venelles ou Claude Rivereau à Saint-Antoine ».

C’est le lancement du basket masculin sous l’égide de l’Olympique sports. L’entraînement se faisait sur le terrain extérieur, sur le goudron, à l’emplacement du Crédit Agricole actuel. Quelques noms de participants : Jacques Bussières, Joël Asseray, Bernard Gachet, Gilles Bureau, Michel Gourdon (fils du serrurier), Jean-Pierre Onillon, André Perdriau, Jean-Luc Gaborieau, les frères Beaumard et Rivereau…

Le club mixte Chemillé Basket-ball, a été créé le 23 mai 1979 et prend la suite des deux autres clubs. L’accouchement a été difficile, la création a été votée à quelques voix de différence. Jean-Pierre Onillon, premier président de 1979 à 1982 se souvient : « Une équipe de garçons et une de filles vont jouer en région, les entraînements se font à la Gabardière. Nous avons eu pendant dix ans un échange avec le club belge de Montégnée (Liège), avec un souhait de faire un jumelage sportif. Mais il n’a jamais été accepté par le conseil municipal qui donnait comme argument que la Belgique était socialiste, la France ne l’étant pas, cela ne paraissait pas alors réalisable ».

Vont ensuite se succéder à la présidence : 
 Michel Angebault de 1982 à 1989 qui démissionne au bout de huit ans tout en restant au club. 
 Catherine Lallier, joueuse de l’équipe 1 assure la présidence de 1989 à 1991. 
 Pascal Humeau vice président est élu président en mai 1991 et cesse en mai 1992. 
 Danièle Godefroy assure ce poste en 1992-1993. 
 Michel Angebault revient à la tête du club de 1993 à 1997 
 Jean-Claude Corroyer le remplace de1997 à 2002 
 Pascal Fardeau est élu pour la saison 2002 à 2003 à la tête des 160 licenciés 
 Christian Chouvier accepte le poste pour 2003-2004 
 Pascal Fardeau revient à la présidence de 2004 à 2008, l’effectif atteint 288 licenciés 
 Thierry Girard accède au poste de président en 2008 
 Thierry Bertrand prend sa place en juin 2011 et dirige le club jusqu’au 15 janvier 2015. Au cours de l’année 2014, le club inscrit une équipe minime en région. 
 Véronique Raingeard est nommée présidente en janvier 2015. Elle a commencé le basket très jeune, suivant la trace de son papa Michel Angebault.

SUPPORTERS DES VERTS

SUPPORTERS DES VERTS 

1960-1965 Basket N.D. Chemillé 

1965 Basket Chemillé 

Basket St. Pierre de Chemillé 

1975-76 

1978 

1981-82 

ETOILE 1941 

ETOILE 1942 

ETOILE 1943 

VAILLANTE 1920-21 

VAILLANTE 1920-25 ...? 

25° salon  - dimanche 11 octobre 2015

Une 25e édition couronnée de succès !

Comme chaque année c’est un flot discontinu de visiteurs qui arpente les allées du salon.

Dès le matin ce sont les chineurs qui viennent à la recherche de la pièce convoitée depuis longtemps. . L’après-midi on y vient plutôt en famille ou entre copains. Mais nous croisons néanmoins des personnes intéressées par la collection, comme cette jeune fille qui examinait de près les anciennes pièces de monnaie, car elle en a trouvé une dans le jardin des parents » précise Victor Bouyer président de l’amicale qui regroupe une quarantaine de membres.

Plusieurs stands ont été très entourés toute la journée : celui des fèves, des assistantes maternelles présentant leur métier ou… de Pascale Hénon, venue de Niort pour présenter une sélection de ses 15 000 échantillons de sables du monde entier.

A côté un collectionneur présentait ce qu’il accumule sur le SCO d’Angers, un autre des boîtes de camembert ou encore des crayons publicitaires ou tous les objets en forme de coccinelles. . Le salon attire aussi les amateurs de monnaies, vieux papiers, timbres poste, sans oublier les cartes postales. . Au total une cinquantaine d’exposants professionnels ou particuliers. . Le stand généalogique de la Société des Lettres et Arts de Cholet a été pris d’assaut par les généalogistes en herbe désirant démarrer leur arbre.

Le thème de la Petite enfance était à l’honneur cette année. 

Les assistantes maternelles regroupées au sein de l’association Bout’chou à domicile étaient présentes pour expliquer leur métier au public mais aussi exposer l’historique du travail et du matériel des nourrices. « Pour le salon nous tenons à remercier Françoise Estrade qui a fait les recherches et s’est beaucoup impliquée dans la préparation du stand » conclut la présidente Françoise Cheval. 

Les coccinelles de Lili Lobry . Dans les allées du salon des collectionneurs, le public s’est attardé au stand de Lili Lobry venue de Saint-Mars la Jaille, au Nord d’Ancenis. . Elle en présentait plus d’une centaine de formes différentes et servant de porte téléphone, de coquetier. Certaines coccinelles étaient en couple, d’autre sous forme de jouet ou en peluche. . Un stand à dominante rouge, avec quelques points noirs. « La coccinelle est une petite bête qui m’a toujours attirée et surtout, que je ne vois personne en écraser. . Ma collection a démarré il y a 20 à 30 ans et depuis je la complète régulièrement lors de mes sorties dans les brocantes ou salons. Dès que j’en trouve une que je ne possède pas, je la prends. Je ne compte plus le nombre. Mais j’en possède aussi des vraies dans mon jardin » 

Éric Giorgi spécialiste des pièces en €uro . Depuis deux ans, Éric Giorgi fait le déplacement depuis Verdun pour proposer aux collectionneurs avertis des €uros en provenance de tous les pays ayant adopté cette monnaie. « Chemillé fait partie de mes salons au même titre que Monaco où je vais le mois prochain. . Je parcours l’Europe pour proposer les nouveautés en pièces et billets : Véronne, Berlin, Varsovie et bien d’autres. C’est un énorme travail car pour trouver les pièces et ensuite les commercialiser je parcours plus de 15 000 km par mois. . J’en ai fait ma profession, avant, j’étais chauffeur routier. Grossiste en €uros je travaille avec les détaillants et associations numismatiques que j’approvisionne ». Éric est aussi spécialisé en billets de banque, valeur 0 € vantant les sites touristiques français. « 95 différents, avec numéros. 

Pascale Hénon et ses 15 000 sables du monde entier

Pascale Hénon-Hilaire, habite Niort. Elle est arénophile, c’est-à-dire collectionneuse de sable. Elle était présente le dimanche 11 octobre au 25e Salon des collectionneurs de Chemillé, salle de l’Avault.

Présentez-vous svp : 
J’ai travaillé pendant longtemps dans le domaine informatique. À la suite d’un licenciement économique, je me suis trouvée trop âgée pour les employeurs potentiels… J’avais 46 ans ! Je me suis finalement lassée et j’ai décidé de vivre de ma passion : le sable ».

Depuis quand ? 
Ma rencontre avec le sable s’est faite en 1997, sur l’île de la Réunion. Vers 17 heures, au coucher du soleil, une plage de sable noir qui brillait de mille feux. Je n’avais jamais vu un tel spectacle ! Je suis passionnée de géologie et de paléontologie depuis mon enfance, et naturellement, j’ai commencé à collectionner en rapportant des différents sables de la Réunion. J’ai d’emblée été intriguée par ces petits grains de mille couleurs, si différents et tellement petits. J’ai donc investi dans une loupe binoculaire et suis entrée dans ce monde qui m’était inconnu, mais si merveilleux par sa beauté ».

Combien de sortes de sables ? 
Aujourd’hui, ma collection représente environ 15 000 sables du monde entier, dont plus de 3 000 ont été collectés en France. Mon travail se veut culturel et se présente sous forme d’expositions et conférences, s’intégrant dans le programme scolaire de SVT des primaires et secondaires. Regorgeant d’informations géologiques diverses, le sable est devenu ma raison d’être personnelle et professionnelle, et l’on peut dire sans se tromper que le sable est l’héritage de notre patrimoine géologique ».

Comment complétez-vous votre collection ? 
 « En 2004, j’ai développé un site de présentation de ma collection et développé un forum de collectionneurs francophones. Il s’agit d’un lieu privilégié de partages, d’échanges d’idées, de techniques, de connaissances et aussi de petits grains, puisque les collections de sable sont basées uniquement sur les dons, les collectes personnelles et les échanges. Personnellement je connais environ 400 collectionneurs à travers le monde, avec lesquels je fais régulièrement des échanges. J’ai également la chance d’avoir des amis et une famille très impliquée dans ma collection, qui me rapportent du sable à chacun de leurs voyages ».

Le 11 octobre, à Chemillé, Pascale Hénon-Hilaire est venue partager avec le public cette passion qui anime sa vie depuis 1997. Le sable elle le regarde, admire sa beauté, la diversité de ses couleurs, elle l’analyse, détermine son contenu… Le sable permet de remonter le cours des siècles, pour aller à la rencontre de l’histoire géologique de la Terre.

Marie-Jo Baranger collectionne les tenues brodées

Marie-Jo Baranger habite la Chapelle-Rousselin. Membre de l’Amicale des collectionneurs de Chemillé elle exposait une partie de sa collection dimanche 11 octobre, l’occasion du 25e salon dont le thème portait sur la petite enfance.

Depuis quand ? 
Depuis plus d’une vingtaine d’années, j’occupe une partie de mes loisirs à la collection de bavoirs de bébés, robes et coiffes de baptêmes, draps de berceau brodés et aussi des boutons en nacre. Tout ce qui tourne autour des belles pièces en dentelle ou brodées m’intéresse ».

Le commencement ? 
Tout a commencé le jour où une ancienne mercière de la Chapelle a fait le ménage dans ce qui restait de son stock. Elle m’a fait don d’une vingtaine de bavoirs. Et depuis, des familles viennent m’apporter ce qu’elles ont rangé dans le fond des armoires et qui ne sert plus. Car ces bavoirs sont les ancêtres des serviettes actuelles. J’en possède au moins 400, tous différents les uns des autres, car ce sont en général des pièces uniques fabriquées avant la guerre dans chaque foyer par les grands-parents. 
 Je possède aussi des bavoirs spéciaux pour la cérémonie de baptême. Ils étaient plus petits ».

Et l’entretien ? 
Chez moi, une partie de ce linge brodé main sert de décoration sur la cheminée, sur les meubles ou sur la table de la salle à manger. Je parcours les vide-greniers et quand je vois un tas de chiffons, je saute dessus. Aussi lorsque des coiffes ou bavoirs sont abîmés, je les démonte et les répare afin d’en faire un seul, sans défaut ».

Quels autres objets ? 
Je garde aussi les boutons de nacre, c’est un peu la même chose. J’en possède deux bocaux bien remplis. Ma grand-mère, épicière au bourg, vendait un peu de tout. J’ai récupéré ce qui restait lorsqu’elle a arrêté et je continue à en trouver au fil de mes rencontres. J’adore tout ce qui concerne la décoration des vêtements d’autrefois. Aussi, dentelles, vieilles mantilles et anciens foulards remplissent de nombreuses caisses et tiroirs. Maintenant à la retraite, j’y passe beaucoup de temps et je fais des expositions. Je garde aussi les vieilles images religieuses en dentelle ».

La cérémonie du baptême, suivi de la grippaille

Le mot baptême vient du verbe grec qui signifie « plonger, immerger ». . Le baptême est un rite de passage entre la vie et la mort. Marqué du signe de la croix, plongé dans l’eau, le nouveau baptisé renaît à une vie nouvelle. C’est le premier des trois sacrements de l’initiation chrétienne. . L’ondoiement est une cérémonie simplifiée du baptême utilisée en cas de risque imminent de décès (la mention d’enfant ondoyé figure dans les anciens registres paroissiaux). Il se limite à verser de l’eau sur la tête de l’enfant en prononçant les paroles sacramentelles. Cela correspond à la croyance ancienne que le baptême opère le salut et que les enfants morts sans baptême seraient réprouvés.

La cérémonie de baptême à l’église s’achève souvent par une grippaille. . À l’issue de la cérémonie les cloches sonnent et les enfants du quartier se rassemblent sur la place pour faire preuve d’agilité et de force en se disputant, noisettes, dragées, bonbons et des pièces de menue monnaie. . Les parents, parrain et marraine semaient avec largesse du geste rappelant le semeur de blé. Dès que le carillon sonne, tous les enfants aux aguets se précipitaient en poussant le cri d’usage « A la grippaille »

Les premiers baptêmes dans les registres de Chemillé . Les baptêmes ont été retranscrits sur les anciens registres paroissiaux de Chemillé. . Au XVIIIe siècle, à Chemillé, il y avait quatre paroisses, donc quatre registres paroissiaux. . Voici les premiers baptêmes enregistrés dans les registres. 
 Pour celui de Saint-Gilles, le 1er décembre 1667, Julien Maugars, curé desservant inscrit « Avec le consentement du curé de Melay, a été baptisé par moi, curé, en l’église paroissiale de Saint-Gilles, Marie, fille de Nicolas Davy ». 
 Le 5 janvier 1668, c’est le curé Blouin exerçant paroisse Notre-dame qui baptise Jean, fils de Pierre Michaud.

Paroisse Saint-Pierre, le 10 février 1668, le curé desservant se nomme Boisgontier. 
 Il vient de baptiser un nouveau-né. Il inscrit sur son registre « Le dit baptême de René Janneteau a été administré par nécessité au logis des parents par le vicaire Lambatteur et par Benoîte Guittaz, sage-femme le même jour ». 
 À la même date un autre baptême, celui de Françoise Bodet, est inscrit.

Pour la paroisse Saint-Léonard, aucun baptême avant 1775. Le curé Ménard note « les enfants de la paroisse ont été baptisés à Saint-Gilles et figurent sur les registres de cette paroisse ». 
 Nous relevons le 3 novembre 1775, « le baptême de Perrine, fille de Jean Hy et Perrine Humeau, née le matin… », 
 le 17 janvier 1776 c’est le baptême de Félicité, fille de René Besnard, sabotier.

24° salon  - dimanche 12 octobre 2014


 

Le jardinage mis à l’honneur lors de ce 24e salon.

Durant deux jours, les membres de l’Amicale des collectionneurs se sont démenés pour une nouvelle fois présenter une exposition très appréciée par le public sur le thème du jardinage. 

Dans le club nous avons plusieurs membres qui gardent et restaurent les outils anciens de nos campagnes. Ainsi dans les vitrines ce sont des dizaines d’outils qui étaient présentés. Sans oublier une partie de la collection d’un des nôtres qui possède plus d’une centaine d’arrosoirs de toutes grosseurs et en toutes matières » précise le président. 

Un visiteur rapporte en observant le podium : 

« Un potager réalisé en peu de temps, une belle prouesse de vous tous qui se renouvelle chaque année avec une scénographie différente. Ici, rien ne manque : les légumes, les outils remisés dans la cabane de jardin et bien entendu l’épouvantail avec la famille de jardiniers au milieu des cucurbitacées et autres plantes aromatiques ». 

Des chemillois de souche ajoutent « La marchande de légume et sa charrette est plus vraie que nature. Et puis nous avons retrouvé en photos toutes les familles de jardiniers de la ville lors de la fête de la Saint-Fiacre de 1943. D’agréables souvenirs pour nous tous ».

Dès 7 heures du matin les premiers exposants prenaient place à l’intérieur de la salle de l’Avault pour occuper les 250 mètres linéaires de tables installées la veille.

 

Chacun déballait ses trésors alors que les premiers collectionneurs venus de parfois assez loin commençaient leur traque de l’objet ou document recherché. On y trouvait surtout des vieux papiers mais aussi pins, monnaies, timbres » confie Victor Bouyer président. 

Ce négociant en fèves avoue : Chemillé est pour moi une bonne date et j’y donne rendez-vous à mes clients. Déjà nous commençons à rentrer les nouvelles séries de fèves de 2015. Mais je ne les sors pas encore.

Plus loin c’est un bouquiniste qui propose un document aux amateurs locaux d’histoire. « J’ai là un écrit de plusieurs dizaines de pages qui doit dater du milieu du XIXe siècle. Il relate l’histoire des familles de seigneurs qui se sont succédées à Chemillé depuis l’an mil ». Parmi les visiteurs un passionné de Beaupréau est heureux « Ce n’est pas de ma commune, mais je viens de dénicher une monographie manuelle de la Pommeraye, un document certainement unique écrit par un érudit ».

À l’heure de l’inauguration et lors de la visite officielle, le président a accueilli les élus locaux. « Bravo à tous pour votre travail que je découvre chaque année depuis le début. Auparavant j’y venais comme simple visiteur et c’est cette année mon premier salon en tant que maire » a fait savoir Lionel Cottenceau.

"Je suis toujours agréablement étonné de constater que chaque année vous savez mettre en avant vos collections à l’occasion d’une exposition sur un thème donné" conclut Michel Mignard, conseiller général

23° salon  - dimanche 13 octobre 2013

Dimanche 13 octobre, le 23e salon des collectionneurs de Chemillé a de nouveau connu le succès avec une soixantaine d’exposants et une fréquentation évaluée entre 2 000 et 2 500 personnes. 

Après avoir fait le tour des allées pour saluer les exposants, le président Victor Bouyer avec Michel Mignard, maire et quelques conseillers se sont retrouvés pour inaugurer l’événement. Le maire s’est dit « heureux de participer à cette 23e édition. Il a également exprimé sa joie de pouvoir se remémorer ses souvenirs d’enfances à travers les différents objets exposés et de voir à quoi ressemblait la commune à cette époque.

Rencontres dans les différentes allées avec des chineurs et des exposants :

« La date du second dimanche d’octobre est notée d’une année sur l’autre sur l’agenda. Nous sommes des fidèles depuis vingt ans et à chaque fois nous repartons avec différents documents et objets. Car dans la famille nous avons chacun nos propres passions : timbres, cartes postales et fèves » confie un couple venu de Touraine.

 « Moi je fais venir mes clients dans les salons pour leur proposer des séries complètes de fèves et surtout faire des échanges » ajoute cette commerçante venue de Laval. Les habitués de ce genre de salon viennent aussi pour l’ambiance. « Nous rencontrons d’autres collectionneurs, nous échangeons, partageons nos passions. C’est tout même beaucoup plus sympa que les commandes par Internet. Là nous pouvons palper les documents ». 

Un négociant en pièces d’euros de tous pays est venu de l’Est de la France. « Je suis un habitué des salons de grandes villes comme Monaco ou Nice. J’avais entendu parler de Chemillé. J’ai déjà réservé mon emplacement pour octobre 2014 ». D’autres négociants sont venus de la région parisienne, du centre de la France ou du Bordelais.

Jacky Voisin collectionne les années 1960 par nostalgie

Jacky Voisin était présent dimanche 13 octobre au Salon des collectionneurs dont les expositions portaient sur les années 1960. Rencontre avec le collectionneur. « Je suis né à Angers en 1953 et j’y réside toujours. Même si des déplacements professionnels et des voyages m’ont amené à découvrir d’autres contrées, mon attachement à ma ville natale est resté le plus fort. Bon nombre de souvenirs de ma jeunesse s’inscrivent dans les années 60. Un temps où tout semble possible et où l’on bénéficie d’un confort nouveau. Les loisirs deviennent plus nombreux. Les jeunes ont leurs émissions à la radio et à la télévision encore en noir et blanc. Une presse spécialisée suit la vie des idoles de la chanson avec la sortie de leurs vinyles ». C’est sans doute la nostalgie de cette époque et quelques gènes familiaux qui l’ont fait devenir le collectionneur qu’il est de nos jours. « Depuis mon 10e anniversaire où je reçois mon premier appareil photos, je couvre les principaux chantiers de la ville d’Angers, les inaugurations, les inondations… Pour acheter des photos au Courrier de l’Ouest, j’ai longtemps fréquenté les archives municipales afin de retrouver des articles passés. J’ai eu aussi plaisir à réaliser des photos de spectacles à une époque où il était encore facile d’approcher les chanteurs lors de leurs récitals. J’ai ainsi obtenu un « laissez-passer » pour l’Olympia de Paris et gagné un prix lors d’un concours de paparazzis ! Je collectionne aussi les disques vinyles mais plutôt pour leurs pochettes. Il est de plus en plus difficile d’en trouver en très bon état, avec languette, sans écriture ». Jacky a la chance de pouvoir être abonné à la chaîne Télé Mélody qui rediffuse des scopitones et d’anciennes émissions télévisées. Cela lui permet d’entretenir sa culture télévisuelle en s’appuyant sur les programmes de télévision de ces années là : Télé 7 Jours, Télé Magazine… qu’il collectionne aussi. « Je n’ai jamais jeté une carte postale de ma vie. Je suis membre fondateur, avec 32 autres, en 1980, de l’Amicale des cartophiles de l’Anjou. Comme si ces cartes que je reçois ne me suffisaient pas, j’en achète des anciennes sur les villes qui comptent pour moi et sur les vedettes des années 1960 ». « Grâce à Internet j’achète à l’étranger pour compléter mes trouvailles déjà acquises en vide greniers ou lors de salons spécialisés. Comme tout collectionneur je suis devenu exigeant avec le temps. Ma devise est un peu -bien ou rien- même si je craque parfois pour des objets abîmés… mais jamais vus. A l’âge où j’arrive je suis heureux de disposer de temps pour rechercher et montrer ces souvenirs qui bien souvent en appellent d’autres chez mes interlocuteurs. L’année dernière, à l’occasion de la parution d’un livre auquel j’ai collaboré, j’aime aussi écrire, (Des rues, des voix, paroles d’habitants d’Angers) qui s’appuie sur la mémoire orale d’habitants de mon quartier, j’ai pu constater combien le partage de la petite histoire est un vrai régal ! »

Dominique Boussicot adore la télé des années 1960

Dominique Boussicot était présent ce dimanche pour présenter sa collection sur le thèmes des années 1960. Ce sont plus particulièrement les objets et documents qui touchent à l’ORTF qu’il apprécie. « Je suis membre du club des collectionneurs d’Angers, ville où je réside. Vice-président depuis de nombreuses années, j’ai accepté le poste de président en 2009, nous sommes une trentaine de membres ». Agé de 58 ans, Dominique est employé au service des bâtiments à la ville d’Angers. « Pour moi, l’ORTF c’est ma jeunesse. Au début j’ai commencé à ramasser et rechercher les cartes postales sur les émissions de cette période. J’ai démarré avec une série de 10 cartes du feuilleton Thierry la Fronde, ça me rappelait mes souvenirs d’enfance. Puis j’ai continué en favorisant les séries complètes de Bonne nuit les petits, Saturnin… Je ramasse les cartes représentant les vedettes de la chanson de cette période. Tout est classé par albums. Bien sûr je garde aussi d’autres cartes sur des thèmes précis comme l’agriculture, les évènements, la boule de fort ». Mais très vite, Dominique est arrivé à saturation avec l’ORTF. « Rapidement j’ai recherché les objets dérivés de ces émissions avec les jeux télévisés, les disques, livres, revues et surtout les objets et personnages. La belle époque de la télé ». Dominique est incollable sur ces sujets. Il sera présent au salon toute la journée et présentera ses nombreuses boîtes de jeux, mais aussi les personnages de différentes grandeurs, sans oublier le célèbre petit train rébus, un interlude programmé entre deux émissions, avant l’apparition de la publicité. Un jeu avec différentes plaques permettant de composer une phrase. C’est arrivé à la gare de la Solution que le rébus était dévoilé

Les généalogistes de plus en plus nombreux

Dimanche 13 octobre, salle de l’Avault, dans le cadre du salon des collectionneurs les deux clubs généalogiques de l’Anjou ont tenu une permanence afin de renseigner les visiteurs. L’Agéna d’Angers et la SLA de Cholet ont accueilli de nombreuses personnes. « Le développement des technologies de l’information et de la communication a facilité sensiblement l’accès des généalogistes aux différentes bases de données, la représentation des différentes filiations et a ainsi renouvelé l’engouement pour la recherche généalogique, notamment chez des amateurs de plus en plus nombreux. Il n’y a plus à se déplacer en mairie ou aux archives des autres départements qui ont mis leurs registres en ligne » expliquent les bénévoles des deux associations qui travaillent ensemble. Au niveau départemental leurs adhérents dépassent le nombre de 1000. « Nous avons effectué les relevés des registres paroissiaux et d’état-civil de la plupart des communes du département. Nous avons fait des relevés classés par commune et par ordre alphabétique. Ces bases de données contenant plusieurs millions d’actes sont consultables en ligne par nos adhérents. Les anciennes photos ou cartes des collectionneurs permettent d’illustrer les recherches ».

22° salon  - samedi 13 octobre 2012

LE TEMPS QUI PASSE

Samedi 13 octobre, plus d’une trentaine de collectionneurs de l’Amicale de Chemillé étaient présents salle de l’Avault pour la préparation des expositions et la mise en place des longues rangées de tables destinées à accueillir la soixantaine d’exposants du 22e salon. Concernant les objets présentés sur le thème du « Temps qui passe », l’amicale a collaboré avec la société Bodet de Trémentines. « Un ancien mouvement d’horlogerie datant de 1838 en état de fonctionnement avec tous ses mécanismes, poids et contre-balanciers a été mis à notre disposition. Les Chemillois Daniel Rahard et Denis Tornier nous ont aidés à l’installation et aux différents réglages. Mais le plus dur a été de descendre cette grosse machine qui pèse plusieurs centaines de kilos ». Dimanche toute la journée, le public (évalué entre 2 500 et 3 000 personnes) a pu découvrir l’histoire de la maison Bodet créée en 1869 par Paul Bodet puis reprise par ses descendants Emmanuel, Pierre et Jean-Pierre de nos jours. Sur le podium, différents modèles avec des techniques plus récentes étaient également présentés.

André Renier, un collectionneur qui sait lire l’heure

André Renier, est né à Vihiers en 1946 dans une famille de boulangers. Il possède plusieurs milliers d’horloges de toutes formes et de toutes les couleurs. Il les accroche dans sa cuisine, sa salle à manger, le débarras, les escaliers et au plafond de son garage. Le grenier de ses dépendances lui sert d’atelier pour effectuer les remises en états. « Car avec plusieurs horloges j’arrive à en faire une qui fonctionne ». André a fait cinq métiers. « J’ai commencé par la viticulture avant de passer quelques années dans la maçonnerie puis chez Morellet-Guérineau. Mais j’étais attiré par tout ce qui était minutieux et précis. Connaissant la maison Bodet j’y suis entré vers 1970. Nous partions avec un collègue pour monter des horloges sur place, dans les clochers de France. Nous faisions aussi l’entretien et les réparations. Enfin ma passion pour l’horlogerie avait abouti ». Suite à des problèmes de santé, André ne pouvait plus grimper dans les clochers pour monter charpentes, béliers et les horloges. Il va donc finir sa carrière jusqu’en 2004 dans une jardinerie. L’horlogerie va alors occuper tous ses moments libres. « Je fouine dans les brocantes cherchant des pièces pour réparer. Depuis 50 ans j’ai accumulé pas moins de dix mille pièces différentes : carillons, baromètres, différentes sortes de coucous, d’horloges en faïence ou sous globes… Je démonte, je remonte, il faut de la patience. Mais c’est ma passion » ajoute le personnage au milieu de ses horloges à remonter le temps et qu’il a sauvées. Il convient aussi d’ajouter qu’André Renier possède une belle collection de pièces de monnaies. Il est numismate dans l’âme. André Renier présente plusieurs centaines d’horloges différentes.

Bodet, spécialiste de l’horlogerie

André Renier a travaillé durant plusieurs années comme ajusteur électromécanicien à la maison Bodet de Trémentines. La direction de Bodet présentera plusieurs anciens modèles de cadrans ainsi que des mécanismes et horloges en fonctionnement. Le public pourra aussi apprendre à connaître l’histoire de l’entreprise qui a démarré en 1869 dans ce bourg du Choletais. Le fondateur, Paul Bodet, alors menuisier au centre du village se voit confier l’installation de l’horloge dans le clocher de la nouvelle église. Ensuite, Emmanuel, Pierre puis Jean-Pierre, ses descendants continuent l’aventure avec la fabrication de nouveaux produits innovants tout en gardant la fabrication d’origine. La plupart des clochers français sont à l’heure de Trémentines. Jacques Burel directeur adjoint représentait Bodet au salon.

Découvrir la généalogie au Salon des collectionneurs

Pour la seconde année, nous avons invité deux clubs généalogiques voisins : la section généalogie de la SLA (Société des arts et lettres) de Cholet et l’association généalogique de l’Anjou (AGENA d’Angers). Toute la journée ils ont donné tous les conseils utiles aux personnes recherchant leurs ascendants. Et de plus, les amateurs d’histoire ont peut-être eu la chance de retrouver une ancienne vue du village de leurs ancêtres parmi les nombreux documents présentés par les exposants. La généalogie est aujourd’hui très répandue. « Le nombre des généalogistes amateurs a considérablement augmenté. Les personnes recherchent non seulement leurs racines mais l’histoire et les conditions de vie de leurs ancêtres : métiers, patrimoine, religion, l’origine et la signification de leur nom. Des recherches qui peuvent amener à découvrir de nombreux cousins éloignés ».

Les quatre saisons à Chemillé

Une série de quatre marque-pages a été éditée pour le salon. Il représente quatre lieux de Chemillé photographiés au fils des saisons : printemps, été, automne, hiver. La série est disponible auprès de l’amicale au prix de 3 euros les quatre marque-pages (frais d’envoi inclus)

21° salon  - dimanche 09 octobre 2011

La femme s’expose pour le 21e Salon des collectionneurs.

De nombreux poudriers d’Yvan Fischer, pulvipyxiphile.

A l’occasion du 21e Salon des collectionneurs qui a fait honneur à la collection au féminin, Yvan Fischer est venu de Longué pour présenter des centaines de poudriers différents. 

Cet ancien boulanger à la retraite a débuté un peu par hasard sa collection en 1998. « Depuis j’en ai réuni plus de mille différents. la plupart représentent un boitier plat dans lequel s’insèrent la poudre et le miroir sous le couvercle. Il en existe de toute forme et en tout matériau. Mais ce qui m’amuse le plus, c’est de découvrir des poudriers détournés qui prennent l’apparence d’objets usuels tels que livres, montres de gousset ou encore roulettes de casino. j’ai un modèle des années 1920 qui renferme un tube de rouge à lèvres » explique ce collectionneur infatigable sur le sujet. Dès qu’il le peut il fouine les brocantes et vide-greniers. 

A Chemillé il va présenter des modèles publicitaires, des souvenirs de grandes villes touristiques ou de simples modèles. « J’ai un poudrier musical et un autre servant d’étui à cigarette avec briquet incorporé. le plus ancien à plus d’un siècle. Ils sont tous plus beaux les uns que les autres et dans des styles très différents ». 

Un moyen comme un autre d’attirer les femmes sur son stand pour expliquer sa chouette collection.

Dimanche 9 octobre, Yvan Fischer est venu de Longué pour présenter, avec son épouse une partie de son étonnante collection de poudriers anciens et modernes de toutes formes. 

« Ancien boulanger à la retraite, j’ai réuni en moins de quinze ans plus de 1 000 poudriers que je présente dans les différents salons de la région ». 

Mais l’homme ne fait pas que de présenter. Dimanche à Chemillé il a passé la journée entière autour de ses tables à renseigner les visiteurs avides d’informations. Et il est intarissable sur le sujet. « La plupart de mes objets se compose d’un boîtier plat dans lequel s’insèrent la poudre et le miroir sous le couvercle et cela en matériaux différents. Mais ce qui m’amuse le plus ce sont les poudriers détournés, ceux qui prennent la forme de livres, d’appareils photo, de montre de gousset. Un modèle en laiton des années 1920 héberge dans son corps un tube de rouge à lèvres ». 

Dans une autre partie de son étalage, Yvan vient de rejoindre un groupe intriqué par des variantes de poudriers. « On appelle ceux-là les minaudières. Ce sont de véritables kits de maquillage express qui trouvent leur place dans le sac à main. À la petite boîte de poudre, s’ajoute le rouge à lèvres. 

À l’arrière, en ouvrant, c’est une mini-trousse de manucure qui apparaît ». Yvan est à l’affût de tout nouveau modèle lui permettant d’augmenter sa collection. Il compte sur ses amis et surtout sur les journées passées dans les vide-greniers à la recherche de la pièce rare. Dimanche dernier son stand a connu un véritable succès.

La passion d’Anny Gauthier pour les chapeaux

Blanchisseuse d’art, Anny Gauthier est aussi collectionneuse de tout ce qui concerne la tenue vestimentaire. 

De 1984 à nos jours, ma collection s’est étoffée de pièces diverses dont des bonnets de baptêmes, des robes, des coiffes et de nombreux chapeaux. Des pièces que je me dois de remettre en état, pièce par pièce afin de les faire renaître par respect aux généreux donateurs et à leurs aïeux ». 

A Chemillé Anny-Gauthier-Vaslin a apporté de nombreux modèles de chapeaux et coiffes allant de la fin du XIXe à nos jours. Des pièces rares qu’elle s’est fait un plaisir de faire découvrir aux visiteurs avec de nombreuses explications à l’appui. Car elle est intarissable sur le sujet. « A ma façon, je veux rendre hommage aux épouses, mères et grands-mères. 

A leur travail et à leur élégance. Je présente 200 à 300 chapeaux, des pièces rares, voire uniques. Je ne présente jamais la même exposition » avoue la spécialiste qui tient boutique à la Verrie en Vendée. Avis aux amateurs qui l’ont déjà rencontrée dans d’autres manifestations.

Devant le podium de magnifiques chapeaux de toutes les époques côtoyaient les poudriers aux formes et origines très étonnantes. Mais la présentation la plus remarquée a été celle mise en place sur le podium par la chemilloise Evelyne Gaultier, créatrice de mode avec de nombreuses tenues uniques. 

« Sur le podium j’ai voulu présenter les dernières créations de tenues de cérémonie pour hommes et enfants. Des ensembles variés et très colorés que j’ai créés dans mon atelier depuis quelques années. 

Toute la journée de dimanche j’ai pu répondre aux nombreuses questions des visiteurs sur ces fabrications entièrement faites à la main ». 

Devant les tenues, des centaines de chapeaux et coiffures présentés par Fanny Gauthier, une spécialiste venue de la Verrie en Vendée. « Depuis 1984, ma collection s’est agrandie avec des dons et des acquisitions. Je remets en état les plus abîmés et je les présente dans différentes manifestations. 

Parmi les 300 pièces que j’ai apportées à Chemillé, il y a le chapeau que portait Michèle Morgan en 1938. Elle jouait aux côtés de Jean Gabin dans le film Quai des Brumes ». 

Plus de 2500 visiteurs ont ainsi défilé du matin jusqu’au soir dans les allées. Certains recherchaient les pièces manquant à leur collection, d’autres étant venus pour découvrir ces trésors présentés par ces deux spécialistes de la mode féminine.

La généalogie, une nouveauté au salon

Une nouveauté cette année, les responsables ont invité deux clubs généalogiques angevins.

 Ce sera donc la présence de l’Association généalogique de l’Anjou (AGENA) et de la Société des lettres et arts de Cholet. « Celles et ceux qui collectionnent leurs ancêtres pourront après avoir fouiné dans les boites et caisses des professionnels proposant des objets d’un autre temps, se renseigner auprès des membres de nos deux sociétés.

 Nous sommes au service de nos 700 adhérents de France et de l’Etranger qui cherchent leurs racines dans notre département en mettant à leur disposition bases de données, revues, conseils, entraide. Cette base de données de 2,7 millions d’actes relevés à partir des registres paroissiaux et d’état civil sera à la disposition des généalogistes et des personnes qui désirent se lancer dans des recherches passionnantes. 

Un conseil, penser à apporter vos premiers travaux » soulignent les responsables des associations de généalogie. On y trouvera aussi des expositions de collection sur le thème de la collection au féminin.

20° salon  - dimanche 10 octobre 2010


 

LA MUSIQUE EN CHEMILLOIS

Au cours des siècles, aucune activité n’a tenu autant de place dans toutes les sociétés du monde que la musique.

Mot magique ! Elle apporte un regard nouveau sur tout ce qui nous entoure et s’intègre à la nature : bruit de l’eau, murmure du vent, chants d’oiseaux… Le temps d’une chanson, d’un concert nous fait voir la vie autrement. D’ailleurs, toutes les religions n’utilisent-elles pas la musique dans leurs cérémonies ? Pensez au chant grégorien, aux cantiques ! Trouvères et troubadours ont enchanté le Moyen Age et nous avons tous en tête des chants traditionnels ou des ballades, encore en vogue aujourd’hui.

Avec ses grands compositeurs, la musique classique est encore très appréciée. Les concerts se multiplient avec des musiques en tous genres. Les écoles de musique du Chemillois maintiennent cette tradition et ces nouveautés.

Depuis plus de cent ans ont été créées des sociétés de musique. Fanfares, cliques, harmonies … accompagnent les festivités diverses. Elles ont fière allure. Certaines sont encore en activité.

En 1912 une fanfare est créée par Joseph NEVEU, regroupant 12 musiciens, mais la guerre la met « en veilleuse ».

En 1924 L’abbé Joseph PAPIN reprend le flambeau… ou plutôt la baguette ! Musicien, il est capable de jouer de tous les instruments. Il écrit même des paroles de chansons :

Il met en place une clique, « La Jeanne d’Arc », qui compte bientôt 40 musiciens. Elle se manifeste aux fêtes religieuses, aux processions et aux fêtes patriotiques.

Cette batterie fanfare (tenue blanche, casquette, ceinture noire…) participe aux concours et il y règne une excellente ambiance.

En 1935 L’abbé Papin quitte Melay, l’activité musicale est en sommeil même si l’abbé Lecoindre lui redonne une certaine vie pendant la guerre.

En 1955 A son arrivée, l’instituteur, Louis RAIMBAULT, relance vraiment la fanfare. Il organise des répétitions 3 jours par semaine par catégories d’instruments et les sorties reprennent. Il raconte même le défilé du 14 juillet 1957 en ces termes :

« Jour attendu parce que préparé depuis presque 2 ans. Pour modeste que soit notre prestation, elle est le fruit d’un travail ardu, persévérant. Marcher au pas, attaquer ensemble sur le temps, garder le rythme, jouer juste et se fondre dans le groupe, tout cela demande effort et attention »

Ce 14 juillet se termine en fanfare par un morceau composé par l’abbé LECOINDRE« La Sigournette ».

En 1958 Guerre d’Algérie oblige, on remise au placard clairons, trompettes, tambours, grosse caisse …

NEUVY-EN-MAUGES

En 1949 A l’initiative de l’abbé Blond, une batterie fanfare se met en place. Cette « Fanfare Saint Joseph » compte au maximum 30 musiciens (tambour, grosse caisse, cymbales, clairon, trompette, cor de chasse).

Elle est dirigée de main de maître par Monsieur Dupuis, receveur de la Poste, et participe aux fêtes locales. Les musiciens ont fière allure, habillés de blanc avec cravate bleue et ceinture bleue et blanche.

A la trompette, Georges Colineau, le charpentier, concurrence Marcel Raimbault, le transporteur et Auguste Bioteau, l’agriculteur. Au clairon on trouve Albert Raimbault et au tambour Joseph Raimbault surnommé « Raimbault tambour » qui s’énerve parfois et accélère le rythme.

En 1954 La fanfare s’inscrit au concours de l’Union d’Anjou qui se déroule le 4 juillet à Rochefort sur Loire et remporte trois prix.

En 1958 Le chef étant muté et le nouveau vicaire n’étant pas musicien, on décide d’arrêter à regret la musique. La fanfare a duré à peine dix ans.

LA JUMELLIERE

Existait-il une musique à la Jumellière avant la 2ème guerre mondiale ?

En 1946 Jean Braud regroupe trois clairons (Léon Cailleau, Pierre et André Abélard) et un tambour pour la clôture de la mission. Jean Braud disparaît brutalement, c’est grâce à Eugène Chiron, aidé de Louis Jan, que la fanfare continue avec bientôt une vingtaine d’éléments. Le prince de Polignac finance l’achat des instruments.

« La fanfare Saint Joseph » est lancée …

En 1949 Elle participe aux fêtes locales, par exemple en septembre à la bénédiction des tracteurs. Son dynamisme laisse présager de beaux jours. Ainsi au concours de Mortagne en 1950, la 1ère médaille récompense le travail des musiciens.

En 1960 La fanfare adhère à l’Union d’Anjou.

En 1977 Après une période de sommeil de 10 ans, c’est la reprise avec Joseph Pézot et on y ajoute une section majorettes pour les sorties, ce qui motive encore plus les musiciens.

En 1988 L’Union d’Anjou décide de créer un centre de formation pour le Sud du département à la Jumellière en lien avec Drain et Baugé. Que de déplacements ! Mais le niveau monte, passant de la 3ème à la 1ère division.

En 1992 La musique prend le nom d’ « Espérance Musicale »

En 1994 En première division nationale de la F.S.C.F., elle obtient le prix d’excellence avec félicitations du jury.

En 2006 L’Espérance, sous la direction de Laurent Musset, continue à engranger les succès grâce au travail et au dynamisme de chacun. Ainsi la Jumellière organise le Concours Régional. Malgré une légère diminution des effectifs, elle reste l’une des meilleures musiques de l’Anjou.

En 2008 Au mois de mai, elle participe encore au Concours National sous la baguette de Julien Roulier.

La tenue des musiciens a évolué en 30 ans :

d’abord, pantalon bleu marine, chemise blanche, cravate et calot rouges puis pantalon, chemise et béret blancs avec gilet rouge aujourd’hui, chemise mauve et pantalon beige

LA TOURLANDRY

vers 1860 Les frères de Sainte Croix du Mans, alors instituteurs, auraient constitué un groupe de musiciens.

En 1867 Lors de la fête du Sacré Cœur, au reposoir du grand calvaire, les musiciens de la Tourlandry font retentir des airs de fête.

En 1869 La municipalité accorde 100 francs à la Société de Musique pour acheter des gibernes afin d’y ranger les partitions.

En 1888 Une bannière est offerte par Mme Fourchy, propriétaire du château.

La « Société de Musique de la Tourlandry » qui comprend 27 musiciens est officialisée. Les statuts sont les mêmes qu’ailleurs. Cependant un article indique que « Tout musicien qui jouera de son instrument dans la rue est passible d’une amende » Le président est alors Jean Baptiste Besnard.

La guerre 14-18 stoppe l’activité musicale

Vers 1920 Grâce à F David, ex clairon caporal, la clique se remet en place.

La longévité des chefs de musique est remarquable : Pierre Grenouilleau, chef à 29 ans (1867-1892), Georges Davy (1892-1915), Mathurin Bernier (1921-1940 et 1944-1962), Joseph Tessèdre chef à 26 ans (1962… et toujours en service)

La musique de la Tourlandry participe à de nombreuses sorties dans les environs dont Cholet et, aux concours de la fédération, où elle remporte palmes et médailles (qui seront accrochées à la bannière).

1928 A Saint Nazaire, au concours interrégional, la Tourlandry accède à la finale dans la catégorie « Honneur ». Elle ne gagnera pas pour une question d’uniformes.

1967 La société de musique fête son centenaire.

1985 Clique et harmonie comptent 35 musiciens.

Depuis une vingtaine d’années, faute d’effectifs, la société musicale est regroupée avec celle de Trémentines.

19° salon  - dimanche 11 octobre 2009


 

LA MOTO ALCYON

La société Alcyon a été fondée en 1902 à Neuilly sur Seine par Edmond Gentil. Construisant d’abord des bicyclettes, Alcyon se mis rapidement à faire des motos et même des voitures vers 1910. La société a connu un démarrage impressionnant avec en 1902 la construction de 3000 bicyclettes, pour arriver en 1909 à 40 000. A tel point que l’usine de Neuilly a été abandonnée pour une autre de 20 000m² située à Courbevoie .

En 1904 sort la première moto. C’est une 350cc, la " 2HP ¾ ", elle est équipée, dit la publicité de l’époque, par " la première marque " c’est à dire un moteur suisse Zurcher et Lothi . Zurcher et Lothi, ZL, Zedel, est une marque indissociable d’Alcyon. Zedel installe une usine à La Ferrière sous Jougne dans le Doubs, en 1906, la ferme l’année suivante et Alcyon prend le contrôle de Zedel.

A la même époque sortent des autos de 6 à 14 ch. avec des moteurs un à quatre cylindres de chez Buchet, Alcyon ou Zedel. Dans les années 20 Alcyon se lance dans la fabrication de cycle cars. La première guerre mondiale transforma l’usine en lieu de réparation pour les avions. L’activité reprend rapidement après l’Armistice. Le 8 mai 1926 est instituée la catégorie "BMA" (moins de 100cc, moins de 30kg, moins de 30km/h, pédales obligatoires, pas d’immatriculation, pas de permis). Alcyon et Motobécane se lancèrent les premiers dans cette voie et cette année Alcyon sorti 110 000 machines. La seconde guerre mondiale remettra à nouveau l’usine en veilleuse. La libération verra sortir de chez Alcyon des cyclomoteurs, vélomoteurs et motos allant de 50cc à 1000cc.

 

Si la société Alcyon fait le choix de la qualité et choisi le meilleur matériel, elle fait aussi très tôt le choix de la promotion et des essais par la compétition où elle obtient de très bons résultats. Les premiers pilotes sont Thomas, Anzani (le futur constructeur de moteurs d’avion), Jamin, Jolly, Canale, Grapperon, Rivière, Contant et …Gentil. C’est une société sûre, elle est gérée avec prudence et sérieux, elle est la seule à proposer à ses clients le crédit gratuit. C’est le constructeur qui finance le crédit !! C’est aussi une société qui ne manque pas d’imagination : en 1930 elle construisit un side car permettant de rouler sur les rails de chemin de fer. …et à la même époque sortiront des postes de TSF à lampes.

Les résultats en course ont été nombreux en cyclisme : 14 victoires dans le Tour de France, 12 dans Paris-Roubaix, 13 dans Bordeaux-Paris, ainsi qu’en moto : Raid Paris-Bordeaux-Paris, Coupes diverses, Tour de France, Championnat de France, Championnat du monde, Record du monde, Critériums, courses de côte, Bol d’or, GP de l’UMF…sans oublier la participation des machines de stayer des courses cyclistes sur piste.

LE TRIPORTEUR D’AVANT GUERRE PEUGEOT

Le tri à moteur de marque Peugeot a circulé dans toute la France depuis 1939. A Chemillé il a été commercialisé par la maison Morisset.

Le magasin Morisset à Doué la Fontaine

René Morisset fils d’un garagiste auto et vélo, arrive de Doué la Fontaine pour s’installer rue du Marché à Chemillé vers 1920. Avec son épouse Marie-Renée Baulu puis son fils Marcel, René développe son affaire de cycles en y vendant des vélomoteurs et le fameux triporteur.

Le magasin Morisset de la rue du Marché à Chemillé

Joël Morisset s’occupe actuellement du magasin et de l’atelier qui ont été transférés au centre commercial de l’Astrée en 1982.

Sur le podium le jour du salon, Joël Morisset a présenté plusieurs anciens modèles ayant appartenus à son père et grand-père. Il explique : « Ce triporteur a été acheté d’occasion et il a été restauré. La maison Morisset en a vendu à de nombreux Chemillois. Personnellement, il nous servait à transporter les bidons d’essence et au dépannage avec le matériel que nous déposions dans la caisse à l’avant.

Des agriculteurs en ont aussi fait l’achat pour assurer le transport des petits animaux de ferme. Artisans, boulangers, bouchers ou charcutiers y mettaient leurs marchandises qu’ils allaient livrer en ville et à la campagne. Car certains triporteurs à moteur étaient munis d’un couvercle.

Ce triporteur à moteur a aussi longtemps été utilisé pour la promenade familiale du dimanche. Les enfants s’installaient devant dans la caisse, la mère sur le siège arrière et le papa conduisait ».

La course de demi-fond

ARTHUR PASQUIER FIGURE LOCALE DE CORON

Arthur Pasquier est né le 1er mars 1883 à Coulonges-Thouarsais en Deux-Sèvres où son père est menuisier. A 12 ans il participe à une course de vélo à Amboise, la gagne et se voit remettre 5 francs et une cuisse de porc. Le vélo sera désormais sa raison de vivre. 

Il participe au premier tour de France de 1903 et termine 8e au classement. Mécanicien habile il se lance dans le motocyclisme, fabrique lui-même sa moto et devient champion du monde en 1908. 

Se découvrant une vocation pour le demi-fond il débute en 1909 dans cette spécialité comme entraîneur, carrière qu’il terminera en 1961 …à 78 ans. Le demi-fond est une course cycliste derrière un entraîneur appelé pacemaker qui se déroule sur vélodrome. L’entraîneur pilote une énorme moto (jusqu’à 2000 cm³), équipée à l’arrière de rouleaux. 

Son rôle est décisif par les manœuvres techniques de course, par son rôle de coupe vent, par la connaissance des mouvements de l’air qu’il exploitait pour favoriser son coureur et gêner son concurrent voisin.

Sur le vélodrome d’Angers

Alors industriel à Levallois-Perret en 1923 Arthur Pasquier achète une maison dans le bourg de Coron. Ensuite il fait l’acquisition d’un terrain sur lequel il fait construire une maison bourgeoise pour l’époque qui portera comme nom « Chez Arthur ». Depuis, à chaque fois que son emploi du temps lui permet, il vient passer quelques jours à Coron. On le voit alors sur tous les vélodromes du monde…avec des cyclistes de renom. Un parcours qui lui vaudra le titre de « Prince des entraîneurs ». Sa carrière se termine en 1961, après 52 ans de demi-fond sur le vélodrome de Vichy. Sa licence lui ayant été retirée à la suite d’un malaise. Il avait 78 ans. Il décède à Paris le 7 décembre 1963 et il est enterré à Coron.

Le palmarès d’Arthur Pasquier

4 fois champion du monde avec Victor Linart

3 fois champion du monde avec Raoul Lesueur

33 titres nationaux dont 6 championnats de France

12 championnats de Belgique avec Victor Linart

2 championnats d’Allemagne avec Victor Linart

2 championnats de Suisse

9 championnats d’Italie

1 championnat des Pays-Bas

1 championnat d’Amérique

L’angevin Roland Jonchère fut entraîné par lui à l’occasion d’épreuves qualificatives pour le championnat de France…

…et bien d’autres stayers (cyclistes) eurent recours aux services d’Arthur Pasquier durant sa longue carrière.

LA COURSE DE DEMI-FOND

Le demi-fond est une compétition de cyclisme sur piste disputée derrière une moto sur des distances variables, en une ou plusieurs manches. Cette épreuve très spectaculaire, qui était de moins en moins pratiquée, avait repris depuis 1958 (hors championnat du monde) derrière des motos plus modernes. Les championnats du monde de demi-fond amateur se sont déroulés de 1893 jusqu’en 1914. Ils ont repris seulement en 1958 pour s’arrêter en 1992.

Les championnats du monde de demi-fond professionnel se sont déroulés depuis 1895. Hormis les deux interruptions pendant les guerres mondiales, ces compétitions ont été organisées jusqu’en 1994.

En 1992 les courses sont devenues "Open" (réunification amateur-pro) et en 1994 elles ont été retirées du programme des championnats du monde. Chez les amateurs, c’est un anglais Léon qui a eu le plus grand nombre de succès, avec 7 titres entre 1904 et 1913, devant le Hollandais Gaby Minneboo, qui a gagné 5 titres plus récemment entre 1975 et 1982.

18° salon  - dimanche 12 octobre 2008

17° salon  - dimanche 14 octobre 2007

Claude LA FOSSE, menuisier dans le quartier saint-Gilles …au XVIIe siècle 

A cette époque les menuisiers produisaient la menuiserie dite mobile : lits, sièges, tables, buffets, armoires…mais aussi les portes et les fenêtres. A l’origine le menuisier porte le nom de huchier, puis de charpentier de la petite cognée, avant d’être désigné dès 1382, par menuisier, ce mot dérivant de l’adjectif « menu ». Le perfectionnement de ses outils provoque par la suite une nette distinction entre le métier de menuisier et de charpentier » (1). (1) D’après le « Livre des métiers » d’Etienne Boileau

Claude La Fosse s’est marié à Beaupréau le 29 août 1679 avec Simone Benesteau. Ils auront cinq enfants : Pierre qui va quitter la province assez jeune, Charles qui deviendra clerc tonsuré, Catherine, Marie et Jacques. C’est Jacques qui certainement prendra la suite après le décès de son père au mois de juillet 1713. Dans la paroisse Saint-Gilles le menuisier et sa famille habitaient une maison en location. Mais le couple possédait, de la succession de son épouse, deux maisons à Beaupréau, une rente sur un bordage annexé au moulin du Pont paroisse de Saint-Pierre de Chemillé et plusieurs quartiers de vignes.

L’inventaire après décès s’est déroulé au mois d’octobre suivant, en présence du notaire Ganne, accompagné de Denis Clouet menuisier à Notre-Dame, chargé de faire l’évaluation de la boutique. Bien entendu les enfants étaient présents ou représentés. La visite s’est effectuée sur deux journées car en fin de journée en octobre il faisait trop sombre dans les bâtiments. Le modeste atelier de La Fosse comprenait plusieurs fenêtres, des croisées à volets et plusieurs portes à battant en chantier. Il renfermait aussi 60 pieds d’aisil (lattes, planchettes, poutres), autant de limandes (couvre-joints) et un petit lot de planches. A côté de tout ce stock il y avait l’ensemble du matériel et des outils dont se servait l’artisan menuisier : trois établis et un tour à bois. Aux côtés des marteaux, ciseaux à bois et autres compas de tailles diverses, le défunt avait laissé varlopes, guillaumes, trusquins, outils de moulure et une scie à fendre…

L’artisan utilisait aussi ciseaux, bédanes et gouges pour ses évidements, ses entailles ou ses chanfreins. Pour percer les trous dans le bois il se servait de mèches actionnées par des vilebrequins. Bien entendu, il en possédait plusieurs sortes et de longueurs différentes. Le sieur La Fosse avait également recours aux rabots et bouvets, ce dernier outil étant un rabot permettant de faire les rainures et les languettes. Et pour finir son travail il utilisait râpes et ustensiles de polissage.


Quartier Saint-Pierre, la Maison pointue a été démolie

C’est un pan du patrimoine de Chemillé qui n’est plus. La Maison pointue située à l’angle de la rue Nationale et de la rue de Valbourg vient d’être démolie.

Délaissée depuis de nombreuses années et devenue propriété de la ville de Chemillé, elle menaçait de s’écrouler. Rachetée aux alentours de 800 € aux Domaines en 2001, c’est lors de sa réunion d’octobre 2003 que le conseil municipal s’est préoccupé du problème de solidité et de sécurité du bâtiment vieux de près de 150 ans.

La remise en état pour en faire des logements avait un coût de 450 000 €, la raser pour y aménager un square a aussi été envisagé.

Début décembre 2006, à la suite d’une décision du conseil prise le 11 septembre précédent, les engins des démolisseurs sont entrés en action.

C’était en quelque sorte la balise d’arrivée à Chemillé, avec une qualité architecturale non négligeable, pour les voyageurs arrivant de la direction d’Angers

Construite vers 1857 par un menuisier

Sur l’ancien cadastre de 1827, le terrain (sans maison) appartenait à Michel Cesbron, ancien maire de Saint-Pierre et industriel au moulin du Pont. C’était l’un des rares biens qui n’ont pas été vendus après la faillite déclarée lors du jugement de l’affaire Cesbron le 22 juillet 1829.

Jean Ouvrard devient propriétaire du terrain en 1855 pour y construire entre 1855 et 1859 sa maison servant également d’auberge (côté rue Nationale), avec un atelier de menuiserie au rez-de-chaussée (côté rue de Valbourg). De nouvelles constructions agrandissant la propriété surviennent vers 1865-1866.

Ensuite c’est une succession de réaménagements, démolitions, agrandissements qui vont se succéder durant 40 ans.

Un dénommé Chollet en devient propriétaire en 1878. Il est dit cabaretier-aubergiste dans les recensements de la population. En 1883 il procède à quelques démolitions ainsi qu’à des constructions nouvelles. Et depuis 1890 rien n’a bougé, pas de démolition lors des plans d’alignement du quartier.

Henri Cailleau agriculteur et chiffonnier achète les biens en 1899 pour les louer à diverses familles. Lui et sa famille résident dans la rue du Côteau où se trouve son exploitation agricole. Ils ne viendront s’y établir qu’en 1926, l’ancienne menuiserie servant d’écurie pour ses bêtes.

Sa veuve y réside encore en 1954 et le sieur Lizée y vend du poisson dans la partie haute.

16° salon  - dimanche 08 octobre 2006

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